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16 février 2014 7 16 /02 /février /2014 14:29

 

 

LE SECRET DE LA SALETTE ET LA VIE INTÉRIEURE DE SŒUR MARIE DE LA CROIX

 

(2/2)

 

III

 

 

Notre-Dame de La Salette :  

" Mélanie, ce que je vais vous dire maintenant ne sera pas toujours secret ;

vous pourrez le publier en 1858."

 

 

" Les prêtres, ministres de mon Fils, les prêtres, par leur mauvaise vie, par leurs irrévérences et leur impiété à célébrer les saints mystères, par l'amour de l'argent, l'amour de l'honneur et des plaisirs, les prêtres sont devenus des cloaques d'impureté. Oui, les prêtres demandent vengeance, et la vengeance est suspendue sur leur tête. Malheur aux prêtres et aux personnes consacrées à Dieu, lesquelles, par leurs infidélités et leur mauvaise vie, crucifient de nouveau mon Fils ! Les péchés des personnes consacrées à Dieu crient vers le Ciel et appellent la vengeance, et voilà que la vengeance est à leurs portes, car il ne se trouve plus personne pour implorer miséricorde et pardon pour le peuple ; il n'y a plus d'âmes généreuses, il n'y a plus personne digne d'offrir la Victime sans tache à l'Eternel en faveur du monde.

" Dieu va frapper d'une manière sans exemple.

" Malheur aux habitants de la terre : Dieu va épuiser sa colère, et personne ne pourra se soustraire à tant de maux réunis.

" Les chefs, les conducteurs du peuple de Dieu ont négligé la prière et la pénitence, et le démon a obscurci leur intelligence ; ils sont devenus ces étoiles errantes que le vieux diable traînera avec sa queue pour les faire périr. Dieu permettra au vieux serpent de mettre des divisions parmi les régnants, dans toutes les sociétés et dans toutes les familles ; on souffrira des peines physiques et morales ; Dieu abandonnera les hommes à eux-mêmes et enverra des châtiments qui se succéderont pendant plus de trente-cinq ans.

" La société est à la veille des fléaux les plus terribles et des plus grands événements ; on doit s'attendre à être gouverné par une verge de fer et à boire le calice de la colère de Dieu.

" Que le Vicaire de mon Fils, le Souverain Pontife Pie IX ne sorte plus de Rome après l'année 1859 ; mais qu'il soit ferme et généreux, qu'il combatte avec les armes de la foi et de l'amour ; je serai avec lui.

" Qu'il se méfie de Napoléon ; son cœur est double, et quand il voudra être à la fois Pape et empereur, bientôt Dieu se retirera de lui : il est cet aigle qui, voulant toujours s'élever, tombera sur l'épée dont il voulait se servir pour obliger les peuples à se faire élever.

" L'Italie sera punie de son ambition en voulant secouer le joug du Seigneur des Seigneurs ; aussi elle sera livrée à la guerre ; le sang coulera de tous côtés : les églises seront fermées ou profanées ; les prêtres, les religieux seront chassés ; on les fera mourir, et mourir d'une mort cruelle. Plusieurs abandonneront la foi et le nombre des prêtres et des religieux qui se sépareront de la vraie religion sera grand ; parmi ces personnes il se trouvera même des évêques.

" Que le Pape se tienne en garde contre les faiseurs de miracles, car le temps est venu que les prodiges les plus étonnants auront lieu sur la terre et dans les airs.

" En l'année 1864, Lucifer avec un grand nombre de démons seront détachés de l'enfer : ils aboliront la foi peu à peu et même dans les personnes consacrées à Dieu ; ils les aveugleront d'une telle manière, qu'à moins d'une grâce particulière, ces personnes prendront l'esprit de ces mauvais anges ; plusieurs maisons religieuses perdront entièrement la foi et perdront beaucoup d'âmes.

" Les mauvais livres abonderont sur la terre, et les esprits de ténèbres répandront partout un relâchement universel pour tout ce qui regarde le service de Dieu ; ils auront un très grand pouvoir sur la nature ; il y aura des églises pour servir ces esprits. Des personnes seront transportées d'un lieu à un autre par ces esprits mauvais, et même des prêtres, parce qu'ils ne se seront pas conduits par le bon esprit de l'Évangile, qui est un esprit d'humilité, de charité et de zèle pour la gloire de Dieu. On fera ressusciter des morts et des justes [par le pouvoir illusoire des esprits mauvais ou par des invocations spirites - cela va de soi].

" Il y aura en tous lieux des prodiges extraordinaires, parce que la vraie foi s'est éteinte et que la fausse lumière éclaire le monde. Malheur aux Princes de l'Église qui ne seront occupés qu'à entasser richesses sur richesses, qu'à sauvegarder leur autorité et à dominer avec orgueil !

" Le Vicaire de mon Fils aura beaucoup à souffrir, parce que pour un temps l'Église sera livrée à de grandes persécutions : ce sera le temps des ténèbres ; l'Église aura une crise affreuse.

" La sainte foi de Dieu étant oubliée, chaque individu voudra se guider par lui-même et être supérieur à ses semblables. On abolira les pouvoirs civils et ecclésiastiques, tout ordre et toute justice seront foulés aux pieds ; on ne verra qu'homicides, haine, jalousie, mensonge et discorde, sans amour pour la patrie ni pour la famille.

" Le Saint-Père souffrira beaucoup. Je serai avec lui jusqu'à la fin pour recevoir son sacrifice.

" Les méchants attenteront plusieurs fois à sa vie sans pouvoir nuire à ses jours ; mais ni lui ni son successeur... ne verront le triomphe de l'Église de Dieu.

" Les gouvernants civils auront tous un même dessein qui sera d'abolir et de faire disparaître tout principe religieux, pour faire place au matérialisme, à l'athéisme, au spiritisme et à toutes sortes de vices.

" Dans l'année 1865, on verra l'abomination dans les lieux saints ; dans les couvents, les fleurs de l'Église seront putréfiées et le démon se rendra comme le roi des cœurs. Que ceux qui sont à la tête des communautés religieuses se tiennent en garde pour les personnes qu'ils doivent recevoir, parce que le démon usera de toute sa malice pour introduire dans les ordres religieux des personnes adonnées au péché, car les désordres et l'amour des plaisirs charnels seront répandus par toute la terre.

" La France, l'Italie, l'Espagne et l'Angleterre seront en guerre ; le sang coulera dans les rues ; le Français se battra avec le Français, l'Italien avec l'Italien ; ensuite il y aura une guerre générale qui sera épouvantable. Pour un temps, Dieu ne se souviendra plus de la France ni de l'Italie, parce que l'Évangile de Jésus-Christ n'est plus connu. Les méchants déploieront toute leur malice ; on se tuera, on se massacrera mutuellement jusque dans les maisons.

" Au premier coup de son épée foudroyante, les montagnes et la nature entière trembleront d'épouvante, parce que les désordres et les crimes des hommes percent la voûte des cieux. Paris sera brûlé et Marseille englouti ; plusieurs grandes villes seront ébranlées et englouties par des tremblements de terre ; on croira que tout est perdu ; on ne verra qu'homicides, on n'entendra que bruits d'armes et que blasphèmes. Les justes souffriront beaucoup ; leurs prières, leur pénitence et leurs larmes monteront jusqu'au Ciel, et tout le peuple de Dieu demandera pardon et miséricorde, et demandera mon aide et mon intercession. Alors Jésus-Christ, par un acte de sa justice et de sa grande miséricorde pour les justes, commandera à ses anges que tous ses ennemis soient mis à mort. Tout à coup les persécuteurs de l'Église de Jésus-Christ et tous les hommes adonnés au péché périront, et la terre deviendra comme un désert (1). Alors se fera la paix, la réconciliation de Dieu avec les hommes ; Jésus-Christ sera servi, adoré et glorifié ; la charité fleurira partout. Les nouveaux rois seront le bras droit de la Sainte Église, qui sera forte, humble, pieuse, pauvre, zélée et imitatrice des vertus de Jésus-Christ. L'Évangile sera prêché partout, et les hommes feront de grands progrès dans la foi, parce qu'il y aura unité parmi les ouvriers de Jésus-Christ et que les hommes vivront dans la crainte de Dieu.

" Cette paix parmi les hommes ne sera pas longue : vingt-cinq ans d'abondantes récoltes leur feront oublier que les péchés des hommes sont cause de toutes les peines qui arrivent sur la terre.

" Un avant-coureur de l'Antéchrist, avec ses troupes de plusieurs nations, combattra contre le vrai Christ, le seul Sauveur du monde ; il répandra beaucoup de sang et voudra anéantir le culte de Dieu pour se faire regarder comme un Dieu.

" La terre sera frappée de toutes sortes de plaies ; il y aura des guerres jusqu'à la dernière guerre, qui sera alors faite par les dix rois de l'Antéchrist (2), lesquels rois auront tous un même dessein et seront les seuls qui gouverneront le monde. Avant que ceci arrive, il y aura une espèce de fausse paix dans le monde ; on ne pensera qu'à se divertir ; les méchants se livreront à toutes sortes de péchés ; mais les enfants de la Sainte Église, les enfants de la foi, mes vrais imitateurs, croîtront dans l'amour de Dieu et dans les vertus qui me sont les plus chères. Heureuses les âmes humbles conduites par l'Esprit-Saint ! Je combattrai avec elles jusqu'à ce qu'elles arrivent à la plénitude de l'âge.

" La nature demande vengeance pour les hommes, et elle frémit d'épouvante dans l'attente de ce qui doit arriver à la terre souillée de crimes.

" Tremblez, terre, et vous qui faites profession de servir Jésus-Christ et qui au-dedans vous adorez vous-mêmes, tremblez ; car Dieu va vous livrer à son ennemi, parce que les lieux saints sont dans la corruption ; beaucoup de couvents ne sont plus les maisons de Dieu, mais les pâturages d'Asmodée et des siens.

" Ce sera pendant ce temps que naîtra l'Antéchrist, d'une religieuse hébraïque, d'une fausse vierge qui aura communication avec le vieux serpent, le maître de l'impureté ; son père sera Ev. ; en naissant, il vomira des blasphèmes, il aura des dents ; en un mot, ce sera le diable incarné ; il poussera des cris effrayants, il fera des prodiges, il ne se nourrira que d'impureté. Il aura des frères qui, quoiqu'il ne soient pas comme lui des démons incarnés, seront des enfants de mal ; à douze ans, ils se feront remarquer par leurs vaillantes victoires, chacun à la tête des armées, assistés par des légions de l'enfer.

" Les saisons seront changées, la terre ne produira que de mauvais fruits, les astres perdront leurs mouvements réguliers, la lune ne reflétera qu'une faible lumière rougeâtre ; l'eau et le feu donneront au globe de la terre des mouvements convulsifs et d'horribles tremblements de terre, qui feront engloutir des montagnes, des villes, etc.

" Rome perdra la foi et deviendra le siège de l'Antéchrist (3).

" Les démons de l'air avec l'Antéchrist feront de grands prodiges sur la terre et dans les airs, et les hommes se pervertiront de plus en plus. Dieu aura soin de ses fidèles serviteurs et des hommes de bonne volonté ; l'Évangile sera prêché partout, tous les peuples et toutes les nations auront connaissance de la vérité.

" J'adresse un pressant appel à la terre : j'appelle les vrais disciples du Dieu vivant et régnant dans les cieux ; j'appelle les vrais imitateurs du Christ fait homme, le seul et vrai Sauveur des hommes ; j'appelle mes enfants, mes vrais dévots, ceux qui se sont donnés à moi pour que je les conduise à mon divin Fils, ceux que je porte pour ainsi dire dans mes bras, ceux qui ont vécu de mon esprit ; enfin j'appelle les Apôtres des derniers temps, les fidèles disciples de Jésus-Christ qui ont vécu dans un mépris du monde et d'eux-mêmes, dans la pauvreté et dans l'humilité, dans le mépris et dans le silence, dans l'oraison et dans la mortification, dans la chasteté et dans l'union avec Dieu, dans la souffrance et inconnus du monde. Il est temps qu'ils sortent et viennent éclairer la terre. Allez, et montrez-vous comme mes enfants chéris ; je suis avec vous et en vous, pourvu que votre foi soit la lumière qui vous éclaire dans ces jours de malheurs. Que votre zèle vous rende comme des affamés pour la gloire et l'honneur de Jésus-Christ. Combattez, enfants de lumière, vous, petit nombre qui y voyez ; car voici le temps des temps, la fin des fins.

" L'Église sera éclipsée, le monde sera dans la consternation. Mais voilà Enoch et Elie remplis de l'Esprit de Dieu ; ils prêcheront avec la force de Dieu, et les hommes de bonne volonté croiront en Dieu, et beaucoup d'âmes seront consolées ; ils feront de grands progrès par la vertu du Saint-Esprit et condamneront les erreurs diaboliques de l'Antéchrist.

" Malheur aux habitants de la terre ! Il y aura des guerres sanglantes et des famines ; des pestes et des maladies contagieuses ; il y aura des pluies d'une grêle effroyable d'animaux ; des tonnerres qui ébranleront des villes ; des tremblements de terre qui engloutiront des pays ; on entendra des voix dans les airs ; les hommes se battront la tête contre les murailles ; ils appelleront la mort, et, d'un autre côté, la mort fera leur supplice ; le sang coulera de tous côtés. Qui pourra vaincre, si Dieu ne diminue le temps de l'épreuve ? Par le sang, les larmes et les prières des justes, Dieu se laissera fléchir ; Enoch et Elie seront mis à mort ; Rome païenne disparaîtra ; le feu du ciel tombera et consumera trois villes ; tout l'univers sera frappé de terreur, et beaucoup se laisseront séduire parce qu'ils n'ont pas adoré le vrai Christ vivant parmi eux [4]. Il est temps ; le soleil s'obscurcit ; la foi seule vivra.

" Voici le temps ; l'abîme s'ouvre. Voici le roi des rois des ténèbres. Voici la Bête avec ses sujets, se disant le Sauveur du monde. Il s'élèvera avec orgueil dans les airs pour aller jusqu'au ciel ; il sera étouffé par le souffle de saint Michel Archange. Il tombera, et la terre qui, depuis trois jours, sera en de continuelles évolutions, ouvrira son sein plein de feu ; il sera plongé pour jamais avec tous les siens dans les gouffres éternels de l'enfer. Alors l'eau et le feu purifieront la terre et consumeront les œuvres de l'orgueil des hommes, et tout sera renouvelé : Dieu sera servi et glorifié (5)."

1) Cf. Isaïe, 6, 11 ; 13 : 9 ; 24 : 5-6 ; 26 : 10 ; 6 : 12 ; II Pierre, 3 : 7 ; Apocalypse, 20 : 5-6 ; St Irénée de Lyon, le " fondateur de la théologie catholique ", Contre les hérésies (ou La fausse gnose démasquée et réfutée), V, 35, 1 ; 34 : 2 ; Apocalypse, 9 : 13-15 : " Le sixième ange sonna de la trompette et j'entendis une voix qui venait des quatre coins de l'autel d'or placé devant Dieu. Elle disait au sixième ange, - celui qui tenait la trompette - : " Délie les quatre anges qui sont enchaînés sur le grand fleuve de l'Euphrate ". Et on délia les quatre anges qui se tenaient prêts pour l'heure, le jour, le mois et l'année, afin de faire périr le tiers des hommes."

 

2) St Irénée de Lyon, Contre les hérésies, V, 26, 1 et 25, 3 ; S. Matthieu, 24 : 15 ; Apocalypse, 17 : 12-14 ; Daniel, 7 : 7-8, 20-22, 23-25 ; 9 : 27.

 

3) Cf. II Thessaloniciens, 2 : 3-4.

 

Cardinal John Henri Newman (1801-1891), Développement de la doctrine chrétienne, preuves de la vérité de la foi catholique, ouv. cité plus haut, page 85 :

 

" La grandeur du mal est l'indice de la fin prochaine. Le fidèle s'écrie : Combien le temps est long ! comme si les épreuves abattaient sa raison aussi bien que sa patience. Trois ans et demi compléteront le règne de l'Antéchrist [cf. Apocalypse, 11 : 1-13].

" Le monde est toujours corrompu. On n'a aucune objection à faire à cette assertion, et cependant, en dépit de cela, le mal ne dépasse pas les mesures et ne déborde pas ; car il s'élève du combat extérieur du vice et de la vertu qui le maintiennent ; mais que l'Église disparaisse, et le monde finira."

 

4) Mais adoré Maitreya, le nouveau et faux Messie et faux Prophète des derniers temps (cf. Apocalypse, XIX, 20).

 

5) Cahiers Parousie, I, Éléments pour Cercles d'Études Bibliques, abbé Tissier, Éditions Saint-Michel, Saint-Cénéré (Mayenne), 1967, pages 232-233 :

 

" [...] Avant de terminer, signalons qu'en 1911 paraissait à Rome un ouvrage intitulé INTERPRÉTATION LITTÉRALE DE L'APOCALYPSE ET SA CORRESPONDANCE AVEC TOUS LES AUTRES LIVRES DE L'ÉCRITURE, par le docteur en théologie Ezaguire.

" L'auteur y démontre que l'espérance du Règne de Notre-Seigneur sur un monde régénéré par le fait de son intervention personnelle et visible, c'est-à-dire son apparition, FAIT PARTIE DE LA DOCTRINE CATHOLIQUE.

" Cet ouvrage est pourvu de deux " imprimatur " : l'un du R. P. Lepidi, O. P., secrétaire de la Congrégation de l'Index ; l'autre, de S. E. Mgr Cepeletti, patriarche de Constantinople.

" L'auteur y déclare être venu à Rome non seulement pour y contrôler ses conclusions avec l'enseignement du Magistère infaillible, mais encore pour s'enquérir auprès de celui-ci de l'opportunité d'une telle publication. Or, c'est le pape Pie X, lui-même, qui a donné le certificat d'opportunité."

 

Id., pages 116 et 117 :

 

" [...] Or, dès qu'il fit jour, les anciens du peuple, les princes des prêtres et les scribes se réunirent et amenèrent Jésus dans leur assemblée. Ils dirent : " Si tu es le Christ, dis-le nous ". Il leur répondit : " Si je vous le dis, vous ne le croirez pas et ne me laisserez pas aller, mais désormais, le Fils de l'Homme sera assis à la droite de la Puissance de Dieu ". Alors ils dirent : " Tu es donc le Fils de Dieu ? " Il leur répondit : " Vous le dites, je le suis " (Luc, 22 : 66-71 ; cf. Daniel, 7 : 13-14).

" Enfin, vers le milieu de la matinée, " Pilate, étant rentré dans le prétoire, appela Jésus et lui dit : " Es-tu le roi des Juifs ? " Jésus répondit : " Dis-tu cela de toi-même ou d'autres te l'ont-ils dit de moi ? " Pilate répondit : " Est-ce que je suis juif, moi ? Ta nation et le chef des prêtres t'ont livré à moi. Qu'as-tu fait ? " Jésus répondit : " Mon Royaume n'est pas de ce monde ; si mon Royaume était de ce monde, mes serviteurs auraient combattu pour que je ne sois pas livré aux Juifs, mais MAINTENANT [trad. du grec, nun, du latin, nunc], MON ROYAUME N'EST PAS D'ICI BAS ". Pilate lui dit : " Tu es donc roi ? " Jésus répondit : " Tu le dis, je suis Roi. Moi, je suis né et je suis venu dans le monde à seule fin de rendre témoignage à la vérité " (Jean, 18 : 33-37).

" [...] Il est indiscutable que l'accusation de lèse-majesté, portée par les Juifs devant Pilate, a pour fondement la citation de Daniel [7 : 13-14, 27] faite par Jésus en réponse à la solennelle question du grand-prêtre et aux deux séances du Sanhédrin. Or la vision de Daniel a trait à la royauté future du Messie.

" [...] Jésus ne rectifie donc pas la pensée du " Royaume " en la replaçant sur le plan prétendu spirituel (et les paroles : " Je suis dans le monde pour rendre témoignage à la vérité " n'infirment pas le moins du monde cette remarque), il la rectifie en mettant dans la pensée de Pilate la même perspective qu'il avait mise jadis dans celle de ses disciples (cf. Luc, 17 : 20-27). Son Royaume est bien temporel, il doit bien s'établir sur la nation juive (cf. Luc, 1 : 32), mais PAS MAINTENANT, PLUS TARD, " quand le temps des nations serait accompli " (Luc, 21 : 24, 34-36), ainsi qu'il le rappelait aux siens trois jours auparavant. [...] ".

 

IV

 

" Ensuite la Sainte Vierge me donna, aussi en Français, la Règle d'un nouvel Ordre religieux.

" Après m'avoir donné la Règle de ce nouvel Ordre religieux, la Sainte Vierge reprit ainsi la suite du Discours :

 

" S'ils se convertissent, les pierres et les rochers se changeront en blé, et les pommes de terre se trouveront ensemencées par les terres.

" Faites-vous bien votre prière, mes enfants ? "

" Nous répondîmes tous les deux :

" Oh ! non, Madame, pas beaucoup."

" Ah ! mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin. Quand vous ne pourrez pas mieux faire, dites un Pater et un Ave Maria ; et quand vous aurez le temps et que vous pourrez mieux faire, vous en direz davantage.

" Il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe ; les autres travaillent tout l'été le dimanche ; et l'hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion. Le carême, ils vont à la boucherie comme des chiens.

" N'avez-vous pas vu du blé gâté, mes enfants ? "

" Tous les deux nous avons répondu :

" Oh ! non, Madame."

" La Sainte Vierge s'adressant à Maximin :

" Mais toi, mon enfant, tu dois bien en avoir vu une fois vers le Coin, avec ton père. L'homme de la pièce dit à ton père : "Venez voir comme mon blé se gâte". Vous y allâtes. Ton père prit deux ou trois épis dans sa main, il les frotta, et ils tombèrent en poussière. Puis, en vous en retournant, quand vous n'étiez plus qu'à demi-heure de Corps, ton père te donna un morceau de pain en disant : " Tiens, mon enfant, mange cette année, car je ne sais pas qui mangera l'année prochaine, si le blé se gâte comme cela ".

" Maximin répondit : " C'est bien vrai, Madame, je ne me le rappelais pas."

" La Très Sainte Vierge a terminé son discours en français :

" Eh bien ! mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple."

" La très belle Dame traversa le ruisseau ; et, à deux pas du ruisseau, sans se retourner vers nous qui la suivions (parce qu'elle attirait à elle par son éclat et plus encore par sa bonté qui m'enivrait, qui semblait me faire fondre le cœur), elle nous dit encore :

" Eh bien ! mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple."

" Puis elle a continué de marcher jusqu'à l'endroit où j'étais montée pour regarder où étaient nos vaches. Ses pieds ne touchaient que le bout de l'herbe sans la faire plier. Arrivée sur la petite hauteur, la belle Dame s'arrêta, et vite je me plaçai devant elle pour bien, bien la regarder et tâcher de savoir quel chemin elle inclinait le plus à prendre ; car c'était fait de moi, j'avais oublié et mes vaches et les maîtres chez lesquels j'étais en service ; je m'étais attachée pour toujours et sans condition à Ma Dame ; oui, je voulais ne plus jamais, jamais la quitter ; je la suivais sans arrière-pensée, et dans la disposition de la servir tant que je vivrai.

" Avec Ma Dame je croyais avoir oublié le paradis ; je n'avais plus que la pensée de bien la servir en tout ; et je croyais que j'aurais pu faire tout ce qu'Elle m'aurait dit de faire, car il me semblait qu'Elle avait beaucoup de pouvoir. Elle me regardait avec une tendre bonté qui m'attirait à elle ; j'aurais voulu, avec les yeux fermés, m'élancer dans ses bras. Elle ne m'a pas donné le temps de le faire. Elle s'est élevée insensiblement de terre à une hauteur d'environ un mètre et plus ; et restant ainsi suspendue en l'air un tout petit instant, Ma belle Dame regarda le ciel, puis la terre à sa droite et à sa gauche, puis Elle me regarda avec des yeux si doux, si aimables et si bons, que je croyais qu'Elle m'attirait dans son intérieur, et il me semblait que mon cœur s'ouvrait au sien.

" Et, tandis que mon cœur se fondait en une douce dilatation, la belle figure de Ma bonne Dame disparaissait peu à peu : il me semblait que la lumière en mouvement se multipliait ou bien se condensait autour de la Très Sainte Vierge, pour m'empêcher de la voir plus longtemps. Ainsi la lumière prenait la place des parties du corps qui disparaissait à mes yeux ; ou bien il semblait que le corps de Ma Dame se changeait en lumière en se fondant. Ainsi la lumière en forme de globe s'élevait doucement en direction droite.

" Je ne puis pas dire si le volume de lumière diminuait à mesure qu'elle s'élevait, ou bien si c'était l'éloignement qui faisait que je voyais diminuer la lumière à mesure qu'elle s'élevait ; ce que je sais, c'est que je suis restée la tête levée et les yeux fixés sur la lumière, même après que cette lumière, qui allait toujours en s'éloignant et diminuant de volume, eut fini par disparaître.

" Mes yeux se détachent du firmament, je regarde autour de moi, je vois Maximin qui me regardait, je lui dis : " Mémin, cela doit être le bon Dieu de mon Père, ou la Sainte Vierge, ou quelque grande sainte." Et Maximin lançant la main en l'air, il dit : " Ah ! si je l'avais su ! "

 

V

 

" Le soir du 19 septembre, nous nous retirâmes un peu plus tôt qu'à l'ordinaire. Arrivée chez mes maîtres, je m'occupais à attacher mes vaches et à mettre tout en ordre dans l'écurie. Je n'avais pas terminé que ma maîtresse vint à moi en pleurant et me dit : " Pourquoi, mon enfant, ne venez-vous me dire ce qui vous est arrivé sur la montagne ? Maximin, n'ayant pas trouvé ses maîtres qui ne s'étaient pas encore retirés de leurs travaux, était venu chez les miens et avait raconté tout ce qu'il avait vu et entendu ". Je lui répondis : " Je voulais bien vous le dire, mais je voulais finir mon ouvrage auparavant ". Un moment après, je me rendis dans la maison, et ma maîtresse me dit : " Racontez ce que vous avez vu ; le berger de Bruite (c'était le surnom de Pierre Selme, maître de Maximin) m'a tout raconté ".

" Je commence, et, vers la moitié du récit, mes maîtres arrivèrent de leurs champs. Ma maîtresse, qui pleurait en entendant les plaintes et les menaces de notre tendre Mère, dit : " Ah ! vous vouliez ramasser le blé demain (dimanche) ; gardez-vous en bien, venez entendre ce qui est arrivé aujourd'hui à cette enfant et au berger de Pierre Selme ". Et, se tournant vers moi, elle dit : " Recommencez tout ce que vous avez dit ". Je recommence et, quand j'eus terminé, mon maître dit : "C'est la Sainte Vierge ou bien une grande sainte, qui est venue de la part du Bon Dieu, mais c'est comme si le Bon Dieu était venu lui-même ; il faut faire ce que cette Sainte a dit. Comment allez-vous faire pour dire tout cela à tout son peuple?" Je lui répondis : " Vous me direz comment je dois faire et je le ferai ". Ensuite il ajouta en regardant sa mère, sa femme et son frère : " Il faut y penser ". Puis chacun se retira à ses affaires.

" C'était après le souper. Maximin et ses maîtres vinrent chez les miens pour raconter ce que Maximin leur avait dit et pour savoir ce qu'il y avait à faire. " Car, dirent-ils, il nous semble que c'est la Sainte Vierge qui a été envoyée par le Bon Dieu ; les paroles qu'Elle a dites le font croire. Et elle leur a dit de les faire passer à tout son peuple ; il faudra peut-être que ces enfants parcourent le monde entier pour faire connaître qu'il faut que tout le monde observe les commandements du Bon Dieu, sinon de grands malheurs vont arriver sur nous."

" Après un moment de silence, mon maître dit, en s'adressant à Maximin et à moi : " Savez-vous ce que vous devez faire, mes enfants ? Demain, levez-vous de bon matin, allez tous deux à M. le Curé et racontez-lui tout ce que vous avez vu et entendu ; dites-lui bien comment la choses s'est passée : il vous dira ce que vous avez à faire."

" Le 20 septembre, lendemain de l'Apparition, je partis de bonne heure avec Maximin. Arrivés à la cure, je frappe à la porte. La domestique de M. le Curé vint ouvrir et demanda ce que nous voulions. Je lui dis (en français, moi qui ne l'avais jamais parlé) : " Nous voudrions parler à M. le Curé ". " Et que voulez-vous lui dire ", nous demanda-t-elle. " Nous voulons lui dire, Mademoiselle, qu'hier nous sommes allés garder nos vaches sur la montagne des Baisses, et après avoir dîné, etc., etc. Nous lui racontâmes une bonne partie du discours de la Très Sainte Vierge. Alors la cloche de l'église sonna : c'était le dernier coup de la Messe. M. l'abbé Perrin, curé de La Salette, qui nous avait entendus, ouvrit sa porte avec fracas ; il pleurait ; il se frappait la poitrine ; il nous dit : " Mes enfants, nous sommes perdus, Dieu va nous punir. Ah! Mon Dieu, c'est la Sainte Messe. Nous nous regardâmes avec Maximin et la domestique ; puis Maximin me dit : " Moi, je m'en vais chez mon père à Corps ". Et nous nous séparâmes.

" N'ayant pas reçu d'ordre de mes maîtres de me retirer aussitôt après avoir parlé à M. le Curé, je crus ne pas faire mal en assistant à la Messe. Je fus donc à l'église. La Messe commence et après le premier Évangile, M. le Curé se tourne vers le peuple et essaie de raconter à ses paroissiens l'Apparition qui venait d'avoir lieu, la veille, sur une de leurs montagnes, et les exhorte à ne plus travailler le dimanche ; sa voix était très entrecoupée par des sanglots, et tout le peuple était très, très ému. Après la Sainte Messe, je me retirai chez mes maîtres. M. Peytard, qui est encore aujourd'hui (le 21 novembre 1878, date de la rédaction du présent écrit) maire de La Salette y vint m'interroger sur le fait de l'Apparition, et, après s'être assuré de la vérité de ce que je lui disais, il se retira convaincu.

" Je continuait de rester au service de mes maîtres jusqu'à la fête de la Toussaint. Ensuite je fus mise comme pensionnaire chez les religieuses de la Providence, dans mon pays à Corps.

 

VI

 

" La Très Sainte Vierge était grande et bien proportionnée. Elle paraissait être si légère qu'avec un souffle on l'aurait fait remuer, cependant elle était immobile et bien posée. Sa physionomie était majestueuse, imposante, mais non imposante comme le sont les Seigneurs d'ici-bas. Elle imposait une crainte respectueuse. En même temps que Sa Majesté imposait du respect mêlé d'amour, elle attirait à elle. Son regard était doux et pénétrant ; ses yeux semblaient parler avec les miens, mais la conversation venait d'un profond et vif sentiment d'amour envers cette beauté ravissante qui me liquéfiait. La douceur de son regard, son air de bonté incompréhensible faisaient comprendre et sentir qu'elle attirait à elle et qu'elle voulait se donner ; c'était une expression d'amour qui ne peut s'exprimer avec la langue de chair ni avec les lettres de l'alphabet.

" Le vêtement de la Très Sainte Vierge était blanc argenté et tout brillant. Il n'avait rien de matériel : il était composé de lumière et de gloire, variant et scintillant ; sur la terre il n'y a pas d'expression ni de comparaison à donner.

" La Sainte Vierge était toute belle et toute formée d'amour ; en la regardant je languissais de me fondre en elle. Dans ses atours comme dans sa personne tout respirait la majesté, la splendeur, la magnificence d'une Reine incomparable. Elle paraissait blanche, immaculée, cristallisée, éblouissante, céleste, fraîche, neuve, comme une Vierge ; il semblait que la parole AMOUR s'échappait de ses lèvres argentées et toutes pures. Elle me paraissait comme une bonne Mère, pleine de bonté, d'amabilité, d'amour pour nous, de compassion, de miséricorde.

" La couronne de roses qu'elle avait mise sur sa tête était si belle, si brillante qu'on ne peut pas s'en faire une idée ; les roses de diverses couleurs n'étaient pas de la terre ; c'était une réunion de fleurs qui entouraient la tête de la Très Sainte Vierge en forme de couronne ; mais les roses se changeaient et se remplaçaient, puis, du cœur de chaque rose il sortait une si belle lumière qu'elle ravissait et rendait les roses d'une beauté éclatante. De la couronne de roses s'élevaient comme des branches d'or et une quantité d'autres petites fleurs mêlées avec des brillants. Le tout formait un très beau diadème, qui brillait tout seul plus que notre soleil de la terre.

" La Sainte Vierge avait une très jolie croix suspendue à son cou. Cette croix paraissait être dorée, je dis dorée pour ne pas dire une plaque d'or ; car j'ai vu quelques fois des objets dorés avec diverses nuances d'or, ce qui faisait à mes yeux un bien plus bel effet qu'une simple plaque d'or. Sur cette belle croix toute brillante de lumière était un Christ, c'était Notre Seigneur, les bras étendus sur la croix. Presque aux deux extrémités de la croix, d'un côté il y avait un marteau, de l'autre une tenaille. Le Christ était couleur de chair naturelle, mais il brillait d'un grand éclat ; et la lumière qui sortait de tout son corps paraissait comme des dards très brillants qui me fendaient le cœur du désir de me fondre en lui. Quelquefois, le Christ paraissait être mort ; il avait la tête penchée et le corps était comme affaissé, comme pour tomber, s'il n'avait été retenu par les clous qui le retenaient à la croix.

" J'en avais une vive compassion, et j'aurais voulu dire au monde entier son amour inconnu et infiltrer dans les âmes des mortels l'amour le plus senti et la reconnaissance la plus vive envers un Dieu qui n'avait nullement besoin de nous pour être tout ce qu'il est, ce qu'il était et ce qu'il sera toujours ; et pourtant, ô amour incompréhensible à l'homme, il s'est fait homme et il a voulu mourir, oui, mourir, pour mieux écrire dans nos âmes et dans notre mémoire l'amour qu'il a pour nous ! Oh ! que je suis malheureuse de me trouver si pauvre en expressions pour redire l'amour de notre bon Sauveur pour nous ; mais, d'un autre côté, que nous sommes heureux de pouvoir sentir mieux ce que nous ne pouvons exprimer !

" D'autres fois, le Christ semblait vivant ; il avait la tête droite, les yeux ouverts, et paraissait être sur la croix par sa propre volonté. Quelquefois aussi, il paraissait parler : il semblait montrer qu'il était en croix pour nous, par amour pour nous, pour nous attirer à son amour, qu'il a toujours un amour nouveau pour nous, que son amour du commencement et de l'année 33 est toujours celui d'aujourd'hui et qu'il sera toujours.

"La Sainte Vierge pleurait presque tout le temps qu'elle me parla. Ses larmes coulaient une à une, lentement jusqu'à ses genoux, puis, comme des étincelles de lumière, elles disparaissaient. Elles étaient brillantes et pleines d'amour. J'aurais voulu la consoler et qu'elle ne pleurât plus ; mais il me semblait qu'elle avait besoin de montrer ses larmes pour mieux montrer son amour oublié des hommes. J'aurais voulu me jeter dans ses bras et lui dire : " Ma bonne Mère, ne pleurez pas ! Je veux vous aimer pour tous les hommes de la terre." Mais il me semblait qu'elle me disait : " Il y en a tant qui ne me connaissent pas !"

" J'étais entre la mort et la vie en voyant, d'un côté, tant d'amour, tant de désir d'être aimée, et d'un autre côté, tant de froideur et d'indifférence... Oh ! ma Mère, Mère toute belle et tout aimable, mon amour, cœur de mon cœur !

" Les larmes de notre tendre Mère, loin d'amoindrir son air de Majesté, de Reine et de Maîtresse, semblaient au contraire l'embellir, la rendre plus belle, plus puissante, plus remplie d'amour, plus maternelle, plus ravissante, et j'aurais mangé [sic] ses larmes qui faisaient sauteur mon cœur de compassion et d'amour. Voir pleurer une mère, et une telle Mère ! sans prendre tous les moyens imaginables pour la consoler, pour changer ses douleurs en joie, cela se comprend-il ? O Mère plus que bonne, vous avez été formée de toutes les prérogatives dont Dieu est capable ; vous avez comme épuisé la puissance de Dieu ; vous être bonne et puis bonne de la bonté de Dieu même. Dieu s'est agrandi en vous formant son chef d'œuvre terrestre et céleste.

" La Très Sainte Vierge Marie avait un tablier jaune. Que dis-je, jaune ? Elle avait un tablier plus brillant que plusieurs soleils ensemble. Ce n'était pas une étoffe matérielle, c'était un composé de gloire, et cette gloire était scintillante et d'une beauté ravissante. Tout en la Sainte Vierge me portait fortement et me faisait comme glisser à adorer et à aimer mon Jésus dans tous les états de sa vie mortelle.  

" La Très Sainte Vierge avait deux chaînes, l'une un peu plus large que l'autre. A la plus étroite était suspendue la croix dont j'ai fait mention plus haut. Ces chaînes (puisqu'il faut leur donner le nom de chaînes) étaient comme des rayons de gloire d'un grand éclat, variant et scintillant. Les souliers (puisque souliers il faut dire) étaient blancs, mais d'un blanc argenté, brillant ; il y avait des roses autour. Ces roses étaient d'une beauté éblouissante, et du cœur de chaque rose sortait une flamme de lumière très belle et très agréable à voir. Sur les souliers il y avait une boucle en or, non en or de la terre, mais bien de l'or du paradis.

" La vue de la Très Sainte Vierge était elle-même un paradis accompli. Elle avait en elle tout ce qui pouvait satisfaire, car la terre était oubliée.

" La Sainte Vierge était entourée de deux lumières. La première lumière, plus près de la Sainte Vierge, arrivait jusqu'à nous ; elle brillait d'un éclat très beau et très scintillant.

" La seconde lumière s'étendait un peu plus autour de la Belle Dame et nous nous trouvions dans celle-là ; elle était immobile (c'est-à-dire qu'elle ne scintillait pas) mais plus brillante que notre pauvre soleil de la terre. Toutes ces lumières ne faisaient pas mal aux yeux et ne fatiguaient nullement la vue.

" Outre toutes ces lumières, toute cette splendeur, il sortait encore des groupes ou faisceaux ou des rayons de lumière, du corps de la Sainte Vierge, de ses habits et de partout.

" La voix de la Belle Dame était douce ; elle enchantait, ravissait, faisait du bien au cœur ; elle rassasiait, aplanissait tous les obstacles, elle calmait, adoucissait. Il me semblait que j'aurais toujours voulu manger [sic] de sa belle voix, et mon cœur semblait danser ou vouloir aller à sa rencontre pour se liquéfier en elle.

" Les yeux de la Très Sainte Vierge, notre Tendre Mère, ne peuvent pas se décrire par une langue humaine. Pour en parler, il faudrait un séraphin ; il faudrait plus, il faudrait le langage de Dieu même, de ce Dieu qui a formé la Vierge immaculée, chef-d'œuvre de toute sa puissance.

" Les yeux de l'auguste Marie paraissaient mille et mille fois plus beaux que les brillants, les diamants, les pierres précieuses les plus recherchées ; ils brillaient comme deux soleils ; ils étaient doux, de la douceur même, clairs comme un miroir. Dans ses yeux on voyait le paradis. Ils attiraient à Elle. Il semblait qu'Elle voulait se donner et attirer.

" Plus je la regardais, plus je la voulais voir ; plus je la voyais, plus je l'aimais, et je l'aimais de toutes mes forces.

" Les yeux de la belle Immaculée étaient comme la porte de Dieu, d'où l'on voyait tout ce qui peut enivrer l'âme. Quand mes yeux se rencontraient avec ceux de la Mère de Dieu et la mienne, j'éprouvais au-dedans de moi-même une heureuse révolution d'amour et de protestation de l'aimer et de me fondre d'amour.

" En nous regardant, nos yeux se parlaient à leur mode, et je l'aimais tant que j'aurais voulu l'embrasser dans le milieu de ses yeux qui attendrissaient mon âme et semblaient l'attirer et la faire fondre avec la sienne. Ses yeux me plantèrent un doux tremblement dans tout mon être ; et je craignais de faire le moindre mouvement qui pût lui être désagréable tant soit peu.

" Cette seule vue des yeux de la plus pure des Vierges aurait suffi pour être le Ciel d'un bienheureux ; aurait suffit pour faire entrer une âme dans la plénitude des volontés du Très-Haut parmi tous les événements qui arrivent dans le cours de la vie mortelle ; aurait suffi pour faire faire à cette âme de continuels actes de louange, de remerciement, de réparation et d'expiation. Cette seule vue concentre l'âme en Dieu et la rend comme une morte-vivante, ne regardant toutes les choses de la terre, même les choses qui paraissent les plus sérieuses, que comme des amusements d'enfants ; elle ne voudrait entendre parler que de Dieu et de ce qui touche à Sa gloire.

" Le péché est le seul mal qu'Elle voit sur la terre. Elle en mourrait de douleur si Dieu ne le soutenait. Amen."

 

Castellamare, le 21 novembre 1878.

Sœur Marie de la Croix, Victime de Jésus,

née Mélanie Calvat, Bergère de La Salette.

Nihil obstat : imprimatur

Datum Lycii ex Curia Ep. Die 15 Nov. 1879

Vicarius Generalis

Carmelus Archus Cosma

 

Abbé Gouin, Sœur Marie de la Croix, Bergère de La Salette, née Mélanie CALVAT, Tertiaire de St Dominique, Victime de Jésus, ouvrage cité plus haut, Deuxième Partie, Une mission éprouvée, Après l'Apparition, pages  76-79 :

 

L'ENQUÊTE

 

" Le curé de La Salette, l'abbé Perrin, avait affirmé la réalité miraculeuse de l'Apparition et dit que c'était bien la Sainte Vierge qui s'était montrée aux enfants. Il n'avait pas dit ce que les enfants devaient faire. La vie - la vie ordinaire - continuait. Maximin était rentré à Corps chez son père ; Mélanie acheva chez ses maîtres des Ablandins son engagement de bergère, et revint, à la Toussaint, dans sa famille. Ce fut l'évêque de Grenoble qui disposa du sort des deux voyants. Il avait commencé de prescrire sur l'événement de La Salette une enquête qui ne dura pas moins de cinq ans.

" Il était nécessaire, pendant ce temps, de tenir les deux enfants à la disposition des enquêteurs, et de les entourer d'une surveillance discrète et sûre qui permit de bien connaître leur moralité. Il fallait aussi les instruire. Le pensionnat que les Religieuses de la Providence de Corenc (près de Grenoble) avaient installé à Corps même, offrait toutes les garanties souhaitées. Par les soins de l'évêque, et à ses frais personnels, Mélanie et Maximin y furent placés dès le 2 décembre 1846.

" L'évêque de Grenoble était alors Mgr PHILIBERT DE BRUILLARD. Depuis 1826 à la tête du diocèse, il avait déjà quatre-vingts ans passés, mais sa verdeur physique et son énergie morale étaient telles que son âge n'avait rien entamé de son activité pastorale.

" Mgr DE BRUILLARD est une des plus belles figures du haut clergé de France et une des plus solides exceptions parmi l'épiscopat concordataire et fonctionnarisé de son temps. Sa haute allure aristocratique se tempérait de tant d'affable générosité qu'il était cher aux pauvres. Sa science théologique en faisait vraiment le docteur de ses prêtres ; et sa connaissance des âmes s'appuyait sur une longue et délicate expérience.

" Le bruit courait qu'il était un fils naturel de Louis XV ; il en portait la ressemblance. Son lieu, sa date de naissance, sa première éducation à Dijon restaient imprécises. Ordonné prêtre dans la chapelle de l'archevêché de Paris en septembre 1789, ses fortes études au collège de Navarre et un séminaire de Saint-Sulpice semblaient le promettre au professorat.

" En éclatant dès le mois suivant, la Révolution ferma ces établissements et transforma la destinée du nouveau prêtre. Il aurait pu prêter le serment constitutionnel, il aurait pu émigrer. Il demeura à Paris, indépendant, fidèle. Il y vécut caché sous des déguisements divers, échappa à l'incarcération, et toujours menacé, jamais pris, il devint l'un de ces héroïques aumôniers des condamnés à mort qui, chacun à leur tour, un jour par semaine, accompagnaient secrètement, mêlés à la foule, les charrettes jusqu'à la guillotine et y répondant par la prière sacerdotale et l'absolution suprême [autrement dit un homme digne de ce nom et un saint prêtre !].

" Le jour de " Monsieur Philibert " était le mercredi. Il assista à la mort de Louis XVI, il donna, dit-on, sur le parcours de la charrette, l'absolution à Marie-Antoinette. Il se dépensait aussi, courant Paris et sa banlieue - accoutré souvent en garde national (il avait été incorporé à la garde nationale et cela le préservait) au service des malades et des mourants sans assistance religieuse. Il dirigeait secrètement des religieuses éparses et quand la fin de la Terreur leur permit de rouvrir peu à peu, ici et là, de petites écoles, il s'en fit le chapelain. C'est ainsi qu'il connut et dirigea SOPHIE BARAT et eut une grande part à l'orientation de cette âme choisie et à la fondation, par elle, de la Congrégation enseignante des Dames du Sacré-Cœur.

" En 1803, il est chanoine de Notre-Dame de Paris ; en 1810, curé de Saint-Nicolas de Chardonnet ; en 1821, curé de Saint-Etienne du Mont, la paroisse de presque toute la jeunesse des grandes écoles. C'est de là que le ministère des Cultes l'envoya à Grenoble pour en administrer le vaste diocèse. Mgr DE BRUILLARD depuis vingt ans, y avait manifesté autant de prudence que de fermeté. Aisément accessible à tous, patient et doux, il avait une haute conscience de son autorité, un sentiment profond de ses responsabilités. Souvent réfugié dans l'oraison, menant une vie mortifiée et pauvre, il disposait libéralement de sa fortune personnelle pour le bien de ses diocésains. Quand il fut instruit du fait de La Salette et de la situation des enfants, il se chargea de l'éducation de ceux-ci et même fit une petite pension aux parents de Mélanie.

" Il ne voulut porter de jugement sur l'Apparition qu'après s'être entouré de toutes les précautions d'une impartiale critique. Mgr DE BRUILLARD nomma d'abord, dès décembre 1846, deux commissions, l'une de chanoine, l'autre de professeurs, chargés d'examiner, séparément, toutes les pièces de l'instruction et d'en tirer, sans se concerter nullement, chacune un rapport.

" Ces examens des interrogatoires des enfants, des circonstances de l'Apparition durèrent sept mois. Puis une commission unique de seize membres se réunit, durant huit séances sous la présidence de l'Evêque. Là, l'opposition à la reconnaissance du miracle commença à se faire sentir sourdement. Son principal tenant était le curé de Saint-Joseph de Grenoble, l'abbé Cartelier. Mgr DE BRUILLARD, loin de le contredire, se borna à le prier de préciser ses arguments. Il lui écrit (le 8 janvier 1848) : " J'attends de vous par écrit et promptement, si possible, communication des choses que vous avez apprises sur les enfants, qui jettent un nuage sur leur témoignage et vous le rendent suspect..." (Dossier Chaper, n° 44).

" Ne trouvant pas de preuves de ses insinuations, il inventait le procédé, reproduit après lui tant de fois, de jeter le discrédit sur les voyants.

" Mélanie surtout, moins aimable que Maximin [et surtout plus directe], et plus énigmatique, est alors en butte aux allusions vagues, mais pernicieuses, qui s'infiltrent dans les conversations des uns et des autres, allaient bientôt l'atteindre et tenter de déformer son témoignage et de dénigrer sa personne.

" L'enquête néanmoins aboutit au Mandement doctrinal par lequel Mgr DE BRUILLARD concluait à la réalité miraculeuse de l'Apparition et autorisait les pèlerinages à La Salette. Signé du 19 septembre 1851, il fut lu en chaire dans tout le diocèse de Grenoble le 16 novembre suivant. Et, en mai 1852, en dépit de son grand âge, MGR DE BRUILLARD monta à cheval sur la sainte montagne et y posa la première pierre du sanctuaire dédié à Notre-Dame de La Salette. Pour le desservir, il y adjoignit un établissement de Missionnaires. L'approbation de Rome avait été envoyée à l'évêque de Grenoble dès le 7 octobre 1851 (Lettre du cardinal Lambruschini, Préfet de la Sainte Congrégation des rites). Un rescrit pontifical du 4 août 1852 consacra la faveur de l'autel privilégié au nouveau sanctuaire, qui sera plus tard (février 1879) érigé en Basilique."

 

F I N

 

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Une mise en garde contre Élyôn, qui se dit prophète du Sacré-Cœur.

 

 

S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre II, Prétendue transmigration des âmes, 34, 1 :

 

Le Seigneur a parfaitement enseigné que les âmes demeurent sans passer dans d'autres corps ; elles gardent même telle quelle la caractéristique du corps auquel elles sont adaptées, et elles se souviennent des actes qu'elles ont posés ici-bas et qu'elles ont cessé de poser. C'est ce qui apparaît dans l'histoire du riche et de ce Lazare qui reposait dans le sein d'Abraham (cf. S. Luc, XVI, 19-31). D'après ce récit, le riche connaissait Lazare après sa mort et connaissait pareillement Abraham ; chacun d'entre eux demeurait à la place qui lui était assignée ; le riche demandait que fût envoyé pour lui porter secours ce Lazare auquel il avait refusé jusqu'aux miettes de sa table ; par sa réponse, Abraham montrait qu'il était au courant de ce qui concernait non seulement la personne de Lazare, mais aussi celle du riche ; et il enjoignait, à ceux qui ne voulaient pas venir en ce lieu de tourments, d'écouter Moïse et les prophètes et de recevoir le message de Celui qui allait ressusciter d'entre les morts. Tout cela suppose manifestement que les âmes demeurent, qu'elles ne passent point en d'autres corps, qu'elles possèdent les traits de l'être humain, de façon à pouvoir être également reconnues, et qu'elles se souviennent des choses d'ici-bas ; on voit aussi qu'Abraham possédait le don de prophétie et que chaque âme se voit assigner, avant même le jugement, le séjour qu'elle a mérité.

 

Cf. à l’adresse d'Élyôn  sur internet :

 

http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/les-messages-de-la-sainte-trinite-2002-2012.pdf les pages suivantes :

 

Page 3 : « Oui, j'ai obtenu la grande Grâce de voir mes vies antérieures, mais je le répète, c'est un Don vraiment exceptionnel du fait que, généralement, nous n'avons pas le droit d'entrer dans ce schéma insolite. »

 

Page 7 :  « Néanmoins, ce qui est important de retenir, c'est que toutes les créatures humaines doivent se rendre obligatoirement dans ce lieu de jugement intermédiaire, après la mort terrestre et entre chaque vie. À la suite de cette précision utile et pour abréger le témoignage, je vais ajouter que je me suis retrouvé de nouveau en présence de Notre Seigneur. Il m'a montré les nouveaux parents dans lesquels je devais aller. C'est-à-dire que j'ai eu la vision, depuis le Ciel, des futurs parents terrestres dans lesquels mon âme devait appartenir, pendant un temps défini par Dieu seul. […] « Je n'ai pas le droit de révéler ici tous les personnages que mon âme a habité, mais depuis l'an 2010 et comme écrit sur le dernier Ouvrage Sacré, j'ai l'autorisation de dire que j'ai été : Adam, Elie et Jean le Baptiste ! Ceci est une grande Révélation, bien évidemment pour beaucoup, mais comme je l'ai déjà écrit, l'important n'est pas là : l'important est de progresser afin de pouvoir obtenir une âme pure au point de partager le Ciel avec Dieu. Voilà, LA Vérité dans l'absolu ! »

 

Pages 7 et 8 : « Je ne vais pas réécrire ici ce qui a déjà été développé en détail dans le dernier Ouvrage Sacré, mais, en résumé, il faut comprendre que, d'après l'Apocalypse de Saint Jean, il y a "deux Témoins" qui doivent survenir à la fin des Temps, et il est vrai que je suis l'un de ces "deux Témoins." »

 

Autrement dit, Frère Elyôn ne détient pas un corps qui lui est propre, mais seulement des corps d’emprunt. Quel est donc celui qui ressuscitera ? (1) Et c’est ainsi que disparaît la notion de personne en tant que substance individuelle de nature raisonnable (2). Sachons bien que l’homme n’est pas seulement une âme. Il est composé d’un corps et d’une âme qui sont deux composants qui forment une seule susbtance, un être unique. Nous ne sommes plus là dans le christianisme mais en plein bouddhisme.

 

1) Cf. Job, XIX, 26 (Vulgate) : « … et in carne mea videbo Deum meum » : « … et dans ma chair je verrai mon Dieu. » [C’est donc le même corps qui ressuscitera] ; II Machabées, XII, 43 ; Ecclésiastique, XXXVIII, 22 [Il n'est pas de retour de la mort à la vie] ; I Pierre, III, 19 ; Hébreux, IX, 27 ; Apocalypse, XX, 13-14. — Cf. S. Thomas d’Aquin, Somme théologique, Ire partie, qu. 79, art. 1, Sed contra ;

2)  Cf. S. Thomas d’Aquin, Somme théologique, Sur la personne, Ire partie, qu. 29, art. 1 et 2, sol. 3 : « Mais c’est le composé de ‘cette matière’ et de ‘cette forme’, qui est une hypostase ou une personne : car une âme, de la chair et des os font bien partie de la définition de l’homme ; mais ‘cette âme’, ‘cette chair’ et ‘ces os’ font partie de la définition de ‘homme’. »

 

Cf. également : http://www.prophete-du-sacre-coeur.com/resurrection-et-ou-reincarnation.pdf

 

N’oublions jamais que Dieu, Trine et Un, se nomme JE SUIS, c’est-à-dire L’Être de soi-même et de Tout, qu’il est le Tout-Puissant et que sa Providence soutient toute la création avec une Sagesse et une Bonté infinie, vivant dans un présent éternel, car rien ne Lui échappe (1). La foi croit à l’action divine en tout. Nous devons par conséquent nous abandonner entre les mains de notre Père céleste dans une confiance totale en lui disant sans cesse « Que votre volonté soit faite ! », et ce conformément à la parole de son divin Fils unique (2). Voilà la foi catholique traditionnelle enseignée par le Catéchisme du Concile de Trente et au sujet de la divine Providence et au sujet du Purgatoire (3). Reprenons cette remarque fort opportune citée par saint Irénée dans son traité « Contre les hérésies » (4) : « Comme le disait un homme supérieur à nous, à propos de tous ceux qui, d’une manière quelconque les choses de Dieu et altèrent la vérité : « il est mal de mêler le plâtre au lait de Dieu ».

 

1) Cf. S. Luc, XII, 4-7 ; S. Matthieu, X, 28-31 ;

2) Cf. S. Matthieu, XVII, 5 ; VI, 10 ;

3) Cf. Catéchisme du Concile de Trente, Premier article du Symbole des Apôtres, § VI : Providence ; Cinquième article, § II : Il est descendu aux enfers.

4) « Contre les hérésies », Livre III, 17, 4.

 

Exode, XXXIII, 20 :

 

Dieu dit : " Tu ne pourras voir ma face, car l'homme ne peut me voir et vivre".

 

S. Jean, I, 18 :

 

" Dieu, personne ne le vit jamais : le Fils unique, qui est dans le sein du Père, c'est lui qui l'a fait connaître."

 

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Monastère de la Très Sainte Famille

La Secte Vatican II démasquée

Le Monde arrive-t-il à sa Fin ? L’Apocalypse

 

La Foi • Secte Vatican II démasquée

 

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Grenoble, le 16 février 2014,

le dimanche de la Septuagésime

 

Après plus de vingt ans de recherches, voici notre ultime conclusion :

 

Qu’importent nos raisonnements, nos pensées et notre imagination ! Nous devons aller à Dieu, notre Père céleste, que nous a fait connaître son Fils unique, le Christ Jésus, que par la Foi seule. Si les Saintes Écritures ne nous ont révélé que des choses fausses au sujet du 7e millénaire, alors concluons que le christianisme est une imposture ou que nous sommes tombés dans l’hérésie et que l’enfer éternel nous est inéluctablement échu, car personne ne se moque de Dieu sans entraîner sa colère et son châtiment. Saint Irénée de Lyon, au IIe siècle, le porte-parole de l’Église primitive, l’avait d’ailleurs affirmé péremptoirement en s’appuyant uniquement sur les Saintes Écritures dans son traité « Contre les hérésies » (Livre V, 31, 1 et 32, 1).

 

F I N

 

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 LE SECRET DE LA SALETTE (1/2) - Le Présent éternel

 

 

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POUR PARVENIR À UNE RÉSURRECTION DE VIE (CF. S. JEAN, V, 25, 28-29) - Le Présent éternel

 

 

 

 

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