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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 09:56

 

LES RAISONS QUI NOUS CONTRAIGNENT À REJETER

JEAN-PAUL II

EN TANT QU’UNIQUE VICAIRE SUPRÊME DU CHRIST SUR LA TERRE

 

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011 at Le CatholicaPedia Blog

  

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition…

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011

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Le 1er janvier 2011, après la prière de l’Angelus Benoît 1er (de Vatican d’eux) a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre prochain, pour le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de Prière pour la Paix que Jean-Paul II (de Vatican d’eux) convoqua à Assise en 1986.

ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.

Résistance-Catholique : BENOÎT XVI CONVOQUE UN NOUVEL ASSISE !

« Chers frères et sœurs, dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix, j’ai souligné comment les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine, et à ce propos j’ai rappelé qu’en cette année 2011, ce sera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de Prière pour la Paix que le vénérable Jean-Paul II a convoquée à Assise en 1986.

C’est pourquoi, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté, dans le dessein de faire mémoire de ce geste historique voulu par mon prédécesseur, et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix. Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu » (déclaration de l’antipape Benoît XVI, le 1er janvier 2011).

Nos amis de Résistance-Catholique se demandent si « Mgr Fellay aura peut-être le droit, en tant que représentant et promoteur du « rite extraordinaire » à sa chapelle dans le prochain panthéon d’Assise ! »

Pour le moment, Mgr Bernard Fellay reste muet. Serait-il devenu sourd après être devenu aveugle pour avoir péché contre le Saint-Esprit ?

Totalement envoûté par ses nouveaux « amis » du Vatican qui ont su flatter son ego ainsi que par la mission dont il se croit investi à leur égard, Mgr Fellay ne peut plus désormais faire marche arrière, condamnant ainsi l’œuvre de Mgr Lefebvre à devenir un vulgaire satellite de cette Contre-Église que constitue l’église Conciliaire. (Résistance-Catholique, le 4 janvier 2011)

La Porte Latine publie seulement une molle protestation (sans protester d’ailleurs) sous le titre « Renouvellement du scandale d’Assise en octobre 2011 ! » , sans commentaire, avec comme seul argument la lettre que Monseigneur Marcel Lefebvre , avait adressée le 27 Août 1986 à sept cardinaux

Monseigneur Lefebvre avait pourtant communiqué très fort sur ce scandale qui le bouleversa et l’ébranlera dans sa fidélité au « pape » !

Il alla jusqu’à déclarer dans son sermon de Pâques (1986) à Écône :

Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

[ PHOTO DE MGR LEFEBVRE CENSURÉE PAR MENZINGEN ]

Mgr. Mgr Lefebvre, s’adressant aux séminaristes et aux fidèles à Écône le Saint Jour de Pâques 1986, a exprimé combien cette démarche lui apparaissait d’une extrême gravité.
S’appuyant sur toute la Tradition de l’Église et citant des articles du Droit Canon qui ont expressément condamné une telle éventualité, Mgr Lefebvre a souligné le dilemme devant lequel non seulement lui-même, mais l’ensemble des catholiques se trouvaient placés. Comment le Pape, auquel Notre-Seigneur Jésus-Christ a promis de le soutenir dans la Foi, peut-il cependant s’unir à la prière de ceux qui rejettent la divinité de Notre-Seigneur ?

Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône

— Extraits —

Alors, lorsque j’avais l’occasion de vous dire jeudi dernier, mes chers amis, que nous avons l’impression de nous éloigner toujours davantage de ceux qui pratiquent cet œcuménisme insensé, contraire à la foi catholique — je devrais dire plutôt, que demeurant catholiques et décidant de demeurer catholiques jusqu’à la fin de nos jours — ce sont eux que nous voyons s’éloigner de nous, parce que nous demeurons catholiques et qu’ils s’éloignent toujours un peu plus de la profession de cette foi catholique qui est le premier précepte qui est celui d’un baptisé, de professer sa foi.

Ce n’est pas pour rien que nos parrain et marraine ont prononcé le Credo le jour de notre baptême – et que nous-mêmes ensuite – à la confirmation que nous avons reçue, nous avons répété par nous-mêmes, ce Credo, qui nous attache définitivement à la foi catholique.

Or, c’est un fait certain, connu désormais de tout le monde, depuis surtout le voyage du pape au Maroc, au Togo, dans les Indes, et dans les communiqués que le Saint-Siège officiellement a fait paraître encore ces jours derniers, pour dire que le pape avait l’intention de se rendre chez les juifs, pour prier avec eux, que le pape avait l’intention de se rendre à Taizé pour prier avec les protestants et qu’il avait l’intention – il l’a dit lui-même publiquement à Saint-Paul-hors-les-murs – de faire une cérémonie qui réunirait toutes les religions du monde pour prier avec elles, à Assise, pour la paix – à l’occasion de l’Année de la paix qui a été proclamée par l’O.N.U. et qui pour l’O.N.U. doit avoir lieu le 24 octobre. Voilà les faits. Vous les avez lu dans les journaux ; vous les avez entendu à la télévision, pour ceux qui ont la télévision.

Que pensons-nous ? Quelle est la réaction de notre foi catholique ? C’est cela qui compte, ce n’est pas notre sentiment personnel, une espèce d’impression ou une constatation quelconque. Il s’agit de savoir ce qu’en pense l’Église catholique ; ce que l’on nous a enseigné ; ce que notre foi nous dit devant ces faits.

C’est pourquoi je me permets de vous lire quelques mots très courts que j’ai recueillis dans le Dictionnaire de Droit canonique, du chanoine Naz, qui est officiellement le commentaire du Droit canon qui est la loi de l’Église depuis les premiers temps de l’Église. Le Droit canon édité et publié sur l’ordre du pape Pie X et publié par Benoît XV, le Droit canon est l’expression de la loi de l’Église qui a été la sienne pendant dix-neuf siècles.

Que dit-il à propos de ce que l’on appelle la communicatio in sacris, c’est-à-dire la participation à un culte a-catholique, participation d’un culte non-catholiques ? Je crois que c’est bien ce qui nous occupe ; c’est bien ce que nous voyons : la participation du pape et des évêques à des cultes non catholiques.

Qu’est-ce qu’en dit l’Église ?

La communicatio in sacris, comme le dit l’Église en latin : Elle est interdite avec les non-catholiques par le canon 1258, paragraphe 1, qui dit : “Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des a-catholiques de quelque manière que ce soit”. De quelque manière que ce soit.

Et voici comment il l’explique — et cela je ne fais que copier ce qui se trouve dans le commentaire officiel de la doctrine de l’Église — :

« La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ».

Je répète… (Monseigneur relit le paragraphe).

C’est exactement ce devant quoi nous nous trouvons. Je pense réellement que les évêques et que le pape ont l’intention d’honorer Dieu, par le culte non-catholique, auquel ils participent. Je ne pense pas me tromper.

« Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme – quo vis modo – parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la foi catholique.

« Il n’est permis ni de prier, ni de chanter, ni de jouer de l’orgue dans un temple hérétique ou schismatique en s’associant aux fidèles qui célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».

Ce n’est pas moi qui ai écrit cela. C’est écrit en toutes lettres dans le Dictionnaire de Droit canonique par le chanoine Naz, qui fait pièce officielle, qui a toujours été considéré dans l’Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.

« Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques. »

Ce n’est pas moi qui le dit, encore une fois. Pourquoi cette législation de l’Église ? Pour nous aider à pratiquer le premier commandement que nous avons de professer notre foi catholique.

Si nous professons notre foi catholique, il nous est impossible, inconcevable de professer une autre foi, un autre culte. Parce que en priant dans un autre culte nous faisons profession d’honorer le dieu qui est invoqué par ce culte, par le culte d’une fausse religion. Une fausse religion, c’est honorer un faux dieu ; un dieu qui est une construction de l’esprit ou qui est une idole quelconque, mais qui n’est pas le vrai Dieu.

Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.

Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”

C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique.

Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l’invente pas. Ce n’est pas moi qui le veux, je voudrais mourir pour qu’elle n’existe pas cette situation. Je voudrais donner ma vie. Mais nous nous trouvons devant cette situation. Comment la juger selon notre foi, suivant la doctrine de l’Église ? Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme grave, excessivement grave, qui je crois n’a jamais existé dans l’Église : Que celui qui est assis sur le siège de Pierre, participe à des cultes de faux-dieux. Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé dans l’Histoire de l’Église.

  

SUITE

 

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 09:28

 

 

Ainsi donc Dieu l’instruit et la rend spirituelle, commençant à lui communiquer le spirituel par les choses extérieures, palpables et accomodées aux sens, selon la petitesse et l’incapacité de l’âme, afin que sous l’écorce de ces choses sensibles, qui sont bonnes en soi, l’esprit fasse des actes particuliers et reçoive tant de morceaux de communication spirituelle qu’il s’habitue au au spirituel et parvienne à la substance actuelle de l’esprit qui est éloignée de tout sens — à laquelle (comme nous avons dit) l’âme ne peut parvenir que bien peu à peu, à sa manière, par le sens, auquel elle a toujours attachée. Si bien qu’à mesure qu’elle s’approche plus de l’esprit, en traitant avec Dieu, tant plus elle se dépouille et évacue des voies des sens, qui sont celles du discours et de la méditation imaginaire. D’où vient que quand elle traitera parfaitement avec Dieu, il faut par nécessité qu’elle ait évacué tout ce qui pouvait tomber sous le sens, touchant Dieu. Comme tant plus une chose s’appuie à une extrémité, elle s’éloigne et s’aliène d’autant plus de l’autre, et quand elle s’appuira parfaitement, elle sera parfaitement écartée de l’autre extrémité. Ce qui a donné lieu au proverbe spirituel, que quand on a goûté une fois de l’esprit, toute la chair dégoûte, c’est-à-dire que les goûts et les voies de la chair ne servent et ne plaisent plus — en quoi l’on entend tout ce qui est de la manière de procéder du sens touchant les choses spirituelles. Ce qui est évident : parce que si c’est esprit, il ne tombe plus au sens ; et s’il est tel que le sens puisse le comprendre, ce n’est pas pur esprit. Car tant plus le sens et l’appréhension naturelle en peuvent savoir tant moins il a d’esprit et de surnaturel (comme nous l’avons donné à entendre plus haut).

Partant l’esprit déjà parfait ne tient compte du sens, ne reçoit les choses par son entremise, ne s’en sert principalement ni n’a besoin de s’en servir en ce qui concerne Dieu, comme il faisait avant qu’il fût avancé en l’esprit. C’est ce que saint Paul signifia, écrivant aux Corinthiens (I Cor., 13 : 11) : “Quand j’étais enfant, je parlais en enfant, j’avais des sentiments d’enfant, et mes pensées étaient pensées d’enfant ; mais quand je suis devenu grand, j’ai évacué les traits de l’enfance.” Nous avons déjà donné à entendre comment les choses du sens et la connaissance que l’esprit peut tirer par là sont exercices puérils. Et partant, si l’âme voulait toujours s’y lier et ne pas s’en retirer, elle demeurerait toujours en enfance, et parlerait de Dieu en enfant, jugerait et penserait de Dieu en enfant ; attendu que s’attachant à l’écorse du sens —  qui est l’enfant — elle ne parviendrait jamais à la substance de l’esprit — qui est l’homme parfait. C’est pourquoi l’âme ne doit admettre les révélations susdites, afin de croître — encore que Dieu les lui offre, — ainsi que l’enfant doit quitter la mamelle pour accoutumer son palais à une viande plus forte et plus nourrissante.

Vous me direz qu’il sera besoin que l’âme en use, étant petite, et qu’elle les laisse quand elle sera grande — comme il faut que l’enfant prenne le tétin pour se sustenter jusqu’à ce qu’il soit assez fort pour le quitter. Je réponds que, touchant la méditation et le discours naturel où l’âme commence à chercher Dieu, il est certain qu’elle ne doit pas laisser la mamelle du sens pour se sustenter , jusqu’à ce qu’elle en vienne en la saison et au temps qu’elle puisse la quitter — qui est lorsque Dieu met l’âme en un commerce plus spirituel, qui est la contemplation, dont nous avons traité dans le treizième chapitre de ce livre (livre II). Mais  quand ce sont des visions imaginaires ou d’autres appréhensions surnaturelles, qui peuvent tomber sous le sens, sans le libre arbitre de l’homme, je dis qu’en tout temps et saison —  soit en état parfait, soit moins parfait — quoiqu’elles viennent de la part de Dieu, l’âme ne doit les admettre pour deux raisons : l’une, parce que (comme nous l’avons dit) Dieu produit leur effet en l’âme sans qu’elle puisse nullement l’empêcher — quoiqu’elle empêche et puisse empêcher la vision, ce qui arrive très souvent : et par conséquent, cet effet qu’elle devait causer en l’âme lui est communiqué beaucoup plus en substance, bien que ce ne soit de cette manière. Car (comme nous l’avons aussi dit) l’âme ne peut empêcher les biens que Dieu veut lui communiquer —  ni n’en est capable  — si ce n’est par quelque imperfection ou propriété ; et à renoncer à ces choses par humilité et par crainte, il n’y a point d’imperfection ni de propriété. L’autre est pour se délivrer du danger et de la peine qu’il y a pour discerner les mauvaises des bonnes et reconnaître si c’est un ange de lumière ou un ange de ténèbres : où il n’y a aucun profit , mais du temps perdu, et un embarras de l’âme en cela, avec danger de s’exposer à plusieurs imperfections et de demeurer en arrière — ne mettant pas l’âme en ce qui est à propos, la dégageant d’un fatras de petites appréhensions et intelligences particulières, selon ce que nous avons dit des visions corporelles et dirons après davantage de celles-ci.

Croyez que si Notre Seigneur ne conduisait l’âme selon sa portée (comme nous avons dit), Il ne lui communiquerait jamais l’abondance de son esprit par ces étroits canaux de formes, de figures et particulières intelligences, par le moyen desquelles Il sustente l’âme, comme de petites miettes. C’est pourquoi David disait (Psaumes, 147 : 17) : “Mittit crystallum suam sicut bucellas” ; Ce qui est comme dire : Il envoie sa sagesse aux âmes comme par bouchées ; ce qui est grandement déplorable, vu que l’âme a une capacité infinie, on lui donne à manger par des bouchées du sens, à cause de son peu d’esprit et de son inhabilité sensuelle. Et pour ce sujet aussi, ce peu de disposition et cette petitesse pour recevoir l’esprit affligeait saint Paul quand il disait aux Corinthiens (I Corinthiens, 3 : 1-2) : “Mes frères, quand je suis venu vers vous, je n’ai pas pu vous parler comme à des spirituels, mais comme à des charnels. Je vous ai allaités comme des enfants dans le Christ au lieu de vous donner une viande solide : parce que vous n’en étiez pas capables et ne l’êtes pas encore à présent”.

Il reste donc maintenant à savoir que l’âme ne doit jeter les yeux sur cette écorce de figure et cet objet  qu’on lui propose surnaturellement, soit touchant le sens extérieur  (esp. : Resta, pues, ahora saber que el alma no ha de poner los ojos de delante sobrenaturalmente, ahora sea acerca del sentido exterior) : comme sont les discours et les paroles à l’ouïe, les visions de Saints et les belles lumières aux yeux, les odeurs au nez, les goûts et les suavités au palais et d’autres plaisirs en l’attouchement, qui ont coutume de procéder de l’esprit — ce qui est fort ordinaire aux personnes spirituelles. Et elle ne doit non plus mettre les yeux en aucune vision du sens intérieur, comme sont les imaginaires ; au contraire, renonçant à tout, elle doit non seulement les jeter sur le bon esprit qu’elles causent, tachant de le conserver en travaillant et mettant en pratique ce qui est du service de Dieu, avec ordre, sans avoir égard à ces représentations, et sans désirer aucun goût sensible. Ce faisant, on ne prend de cela que ce que Dieu en prétend et désire —  qui est l’esprit de dévotion — puisqu’Il ne les pour autre fin principale ; et on laisse ce qui qu’Il ne donnerait pas, si on pouvait le recevoir recevoir en esprit sans cela (comme nous avons dit) l’exercice et l’appréhension du sens. »

 

Ibid., chapitre XXII :

 

« […] Car l’âme humble a cela de propre qu’elle n’entreprend point de traiter avec Dieu par elle seule, et qu’elle ne peut se satisfaire sans la conduite et le conseil humain. Et Dieu le veut ainsi, parce qu’Il est avec ceux qui s’assemblent pour savoir la vérité, afin de l’éclaircir et confirmer en eux, appuyée sur la raison naturelle, comme Il promit de le faire avec Moïse et Aaron assemblés, parlant par la bouche de l’un et de l’autre. C’est pourquoi Il dit aussi dans l’Évangile : “Là où deux ou trois seront assemblés  pour délibérer sur ce qui est plus à l’honneur et à la gloire de mon nom —  Je suis là au milieu d’eux” (S. Matthieu, 28 : 20).

 

Sainte Thérèse d’Avila, Vie, chapitre XVIII : 

 

« Je me trouvais dans l'angoisse [?], quand un religieux très instruit de l'ordre du glorieux saint Dominique vint dissiper mon doute [?]. Il me dit que Dieu était véritablement présent en moi, et m'expliqua comment il se communique à nous; aussi je fus grandement soulagée ».

 

Id., Château intérieur, Cinquième demeure, chapitre III :

 

 « Sachez, mes filles, que cette union de pure conformité à la Volonté de Dieu, il n’est point nécessaire que les puissances soient suspendues. Dieu, qui est tout puissant, a mille moyens d’enrichir les âmes et de les conduire dans ces demeures, sans les faire passer par ce chemin abrégé donr j’ai parlé [suspension des puissances de l’âme], je veux dire sans les élever à cette divine union [à l’union passive] avec Lui, d’où, après quelques moments, elles sortes toutes transformées. Mais remarquez bien que dans tous les cas il faut que ce vers mystique meure [capital !], et que dans cette union de pure conformité à la Volonté divine, sa mort doit nous coûter plus cher. En effet, dans cette union surnaturelle où l’on goûte en Dieu de si grands délices, le bonheur qu’elle éprouve de vivre d’une vie si nouvelle, aide beaucoup à faire mourir ce vers ; tandis que dans l’union de conformité il faut que l’âme, sans sortir de la vie ordinaire, lui donne elle-même la mort. J’avoue, mes filles, que ce dernier état est beaucoup plus pénible que le premier, mais la récompense en sera beaucoup plus grande, si nous sortons victorieuse du combat, pourvu que notre volonté soit véritablement unie à celle de Dieu [par la foi pure et nue]. C’est là l’union que j’ai désirée toute ma vie, et que j’ai toujours demandée à Notre-Seigneur. C’est aussi celle qui est la plus facile à connaître et la plus assurée. Mais, hélas ! qu’ils sont peu nombreux ceux qui doivent y arriver ! »

 

Quelle sagesse dans cette phrase du Docteur Mystique extraite de sa Montée du Mt Carmel, au chapitre V du livre I :

 

« Parce que l'âme qui ne prétendra rien que de garder parfaitement la loi de Dieu et de porter la croix de Jésus-Christ sera la vraie arche, et aura en soi la vraie manne qui est Dieu, - quand elle viendra à garder en soi parfaitement cette loi et cette verge, sans aucune autre chose ».

 

Voici les merveilles que nous révèle sainte Thérèse de Jésus d’une âme parvenue à l’achèvement parfait de son union avec Dieu tel qu’il est, c’est-à-dire au sommet de la contemplation mystique (Le château intérieur, septième demeure, ch. I) :

 

« […] Mais quand Dieu l’unissait à Lui, elle [l’âme] ne comprenait plus rien, vu que toutes ses puissances étaient suspendues. Ici, il en est autrement. Notre Dieu de bonté veut que les écailles des yeux de l’âme tombent enfin pour qu’elle voie et comprenne par un mode extraordinaire quelque chose de la faveur qu’Il lui accorde. Dès qu’elle est introduite dans cette demeure, les trois Personnes de la très sainte Trinité se montrent à elle par une vision intellectuelle, ou une certaine représentation de la Vérité, à la lumière d’une flamme qui éclaire d’abord son esprit, comme une nuée d’une incomparable splendeur. Elle voit que ces trois Personnes sont distinctes ; puis, par une connaissance admirable qui lui est donnée, elle comprend avec la plus complète certitude que ces trois Personnes sont une seule Substance, un seul Pouvoir, une seule Sagesse et un seul Dieu. Ce que nous connaissons par la Foi, l’âme le comprend on peut le dire, par la vue ; néanmoins, elle ne voit rien, ni des yeux du corps, ni des yeux de l’âme, car ce n’est pas une vision imaginaire [parfait !]. Les trois Personnes se communiquent alors à elle, lui parlent, et lui donnent l’intelligence de ces paroles par lesquelles Notre-Seigneur dit dans le saint Evangile qu’Il viendra Lui-Même avec le Père et le Saint-Esprit habiter dans l’âme qui L’aime et qui garde Ses commandements (a). »

a)  Cf. Saint Jean, XIV, 23.

 

À SUIVRE

 

 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 17:30

CONSEILS DE SAINT JEAN DE LA CROIX, DE SAINTE THÉRÈSE D’AVILA

ET DU R. P.  F.-D. JORET

 

Saint Jean de la Croix, Docteur Mystique, La Montée du Mont Carmel, livre II, chapitre III :

 

« La foi, disent les théologiens, est une habitude de l’âme certaine et obscure. Et la raison pour laquelle elle est une habitude obscure, c’est parce qu’elle fait croire des vérités révélées par Dieu même, lesquelles sont au-dessus de toute lumière naturelle et surpassent tout entendement humain, sans aucune proportion. D’où vient cette excessive lumière de la foi, qui est donnée à l’âme, lui est une obscure ténèbre, parce que le plus surmonte le moins et nous en prive, — tout de même que la lumière du soleil éclipse toutes les autres lumières, en telle sorte que leur lumière ne paraît point quand elle luit, et elle surmonte notre puissance visive. Voire elle l’aveugle et la prive de la vue qui lui est donnée, pour autant que sa lumière est excessive et fort disproportionnée à la puissance visive. Ainsi la lumière de la foi par son grand excès opprime et vainc celle de notre entendement, lequel s’étend seulement de soi à la science naturelle, encore qu’il ait une puissance pour le surnaturel, quand Notre Seigneur voudra le mettre en un acte surnaturel. […]

«  De manière que ce qu’on doit tirer d’ici, c’est que la foi, qui est une nuit obscure, donne lumière à l’âme qui est en obscurité, pour que vienne à se vérifier aussi ce que dit David à ce propos, disant : “La nuit sera mon illumination en mes délices” (Psaumes, 138 : 11). Comme qui dirait : dans les plaisirs de ma pure contemplation et union avec Dieu, la nuit de la foi me servira de guide. En quoi il donne clairement à entendre que l’âme doit être en ténèbres pour avoir lumière et pour pouvoir faire ce chemin. »

 

Ibid., livre II, chapitre XII :

 

« […] D’où vient que ceux qui imaginent Dieu sous quelques-unes de ces figures — ou comme un grand feu, ou comme une lumière (esp. : resplandor : lumière éclatante), ou autres formes — et pensent que quelque chose de cela Lui ressemble, sont bien loin du compte. Car, encore qu’il soit nécessaire aux commençant d’avoir ces considérations, ces formes et ces moyens de méditations pour affectionner et appâter l’âme par les sens (comme nous dirons ci-après) et qu’ainsi ils leur servent de moyens éloignés pour s’unir à Dieu — par lesquels les âmes doivent ordinairement passer pour parvenir au terme et station du repos spirituel — néanmoins, ce doit être en telle sorte qu’ils passent par eux, sans s’y arrêter toujours. Autrement dit, ils n’arriveraient jamais au terme, lequel n’est pas comme les moyens éloignés et n’a rien à démêler avec eux. Tout ainsi que les degrés de l’escalier n’ont rien de commun avec le terme ou le haut de la montée dont ils sont les moyens ; et si celui qui monte ne laissait les degrés en arrière, jusqu’à ce qu’il n’y en est plus, et s’il voulait s’arrêter  sur quelqu’un d’entre eux, il ne parviendrait et ne monterait jamais à la paisible et à l’agréable demeure du terme. […] Ainsi saint Paul, dans les Actes des Apôtres (17 : 29), dit que “nous ne devons pas estimer ce qui est divin être semblable à l’or ou à l’argent ou à la pierre artistement taillée ou à ce que l’homme peut fabriquer avec l’imagination.” »

 

Ibid., chapitre XIV :

 

« […] Étant alors certain, selon Aristote et selon les théologiens, que tant plus la lumière divine est haute et élevée, elle est d’autant plus obscure à notre entendement. […] »

 

Ibid., chapitre XVI :

 

« […] Partant, je dis que de toutes ces appréhensions et visions et de toutes autres formes et espèces — qui s’offrent sous forme ou image ou quelque intelligence particulière — soit fausses de la part du diable, soit qu’on les connaisse pour véritables de la part de Dieu, l’entendement ne doit s’en embarrasser ni appâter ; l’âme ne doit les admettre ou garder, si elle veut être détachée, dénuée, pure et simple, sans aucun mode ni manière, comme il est requis à l’union. […] Or qu’en Dieu il n’y est aucune forme ni ressemblance, le Saint-Esprit le donne assez à l’entendre au Deutéronome (4 : 12), disant : “Vous avez ouï la voix de ses paroles et vous n’avez vu absolument aucune forme en Dieu.”  Mais Il dit qu’il y avait là des ténèbres, une nuée et l’obscurité ; qui sont la connaissance confuse dont nous avons parlé, en laquelle l’âme s’unit avec Dieu. Et Il dit après (4 : 15) : “Vous n’avez vu aucune ressemblance le jour où le Seigneur parla du milieu du feu sur le mont Oreb.” Or que l’âme ne puisse parvenir à la hauteur de Dieu — autant qu’il se peut en cette vie — par le moyen de quelques formes et figures, le même Esprit-Saint le dit dans les Nombres (12 : 6-8), où Dieu reprenant Aaron et Marie, frère et sœur de Moïse, de ce qu’ils murmuraient contre lui, pour leur donner à entendre le haut état d’union et d’amitié qu’Il lui avait donné, dit : Si quelqu'un parmi vous est prophète du Seigneur, je lui apparaîtrai dans la vision, ou je lui parlerai en songe. Mais tel n'est pas mon serviteur Moïse, qui est très fidèle dans toute ma maison; car c'est bouche à bouche que je lui parle, et c'est clairement et non en énigmes et en figures qu'il voit le Seigneur .” En quoi Il donne clairement à entendre qu’en ce haut état d’union dont nous parlons, Dieu ne se communique point à l’âme par aucun déguisement de vision imaginaire, de ressemblance ou de figure, et il ne doit point s’y en trouver ; mais bouche à bouche, c’est-à-dire, essence pure et nue de Dieu (esp. : esto es, esentia pura y desnuda de Dios) — qui est comme la bouche de Dieu en amour  — avec l’essence pure et nue de l’âme qui est la bouche de l’âme en l’amour de Dieu. Partant, pour venir à cette union essentielle de l’amour de Dieu, l’âme doit prendre garde de ne point s’appuyer aux visions imaginaires, ni aux formes, ni aux figures, ni aux intelligences particulières, puisqu’elles ne peuvent lui servir de moyen proportionné et prochain pour un tel effet ; mais au contraire elles lui seront un empêchement : et pour ce sujet elle doit y renoncer et s’efforcer de ne pas les avoir (esp. : de renunciar y procurar de no ternerlas). »

 

Ibid., chapitre XIII :

 

« Il y a beaucoup à dire touchant la fin que Dieu prétend et la façon dont Il Se sert en donnant ces visions pour élever l’âme de sa bassesse à Sa divine union. Tous les livres spirituels en traitent, et en notre traité aussi le but que nous poursuivons est de le donner à entendre. Et pour cela, je dirai seulement en ce chapitre ce qui suffira pour satisfaire à notre doute, qui était de savoir pourquoi Dieu, qui est très sage et qui est soigneux d’ôter les âmes des écueils et des pièges, offre et communique ces visions surnaturelles, puisqu’il y a tant de péril et d’embarras pour passer plus avant avec elles, — comme nous avons dit.

« Pour répondre à cela, il faut présupposer trois fondements. Le premier est de saint Paul (Romains, 13 : 1) qui dit : “que les choses qui sont, sont ordonnées par Dieu.” Le second est du Saint-Esprit, au livre de la Sagesse (8 : 1), où Il dit que “la Sagesse de Dieu, encore qu’elle touche d’une fin à l’autre — c’est-à-dire d’une extrémité à l’autre — dispose toutes choses suavement.” Le troisièmement est des théologiens qui disent que Dieu meut toutes choses à leur mode.

Or, il est évident, selon ces fondements, que Dieu pour mouvoir une âme et la relever de la fin et de l’extrémité de sa bassesse à l’autre fin et extrémité de Sa grandeur en Sa divine union, Il doit le faire avec ordre et suavité et à la manière de l’âme. Attendu donc que l’ordre que tient l’âme en sa connaissance est par les formes et par les images des choses créées, et que sa manière de connaître et de savoir est par les sens, de là vient que Dieu pour élever l’âme à la souveraine connaissance et pour le faire suavement, doit commencer par le plus bas degré et par l’extrémité des sens de l’âme, afin de la conduire à sa façon, jusqu’à l’autre fin de Sa sagesse spirituelle, qui ne tombe point dans les sens. C’est pourquoi Il l’instruit premièrement dans les formes et les images et par les voies sensibles — selon sa manière d’entendre — tantôt naturelles, tantôt surnaturelles, et par le moyen du discours Il la conduit au souverain Esprit de Dieu.

Et c’est la cause pour laquelle Il lui donne les visions et les formes et les images et les autres notices spirituelles, sensibles et intelligibles. Ce n’est pas que Dieu ne voulût bien lui donner aussitôt la sagesse de l’esprit, dès le premier acte, si les deux extrémité, qui sont l’humain et le divin, le sens et l’esprit, pouvaient convenir, par voie ordinaire, et se joindre par un seul acte, sans qu’il intervînt  premièrement de nombreux actes de disposition, — lesquels conviennent entre eux avec ordre et suavité, les uns servant de fondement et de dispositions aux autres, tout ainsi qu’en les agents naturels. Et ainsi les premiers servent aux seconds et les seconds aux troisièmes et ainsi du reste, ni plus ni moins. De même Dieu va perfectionnant l’homme à la manière de l’homme, du plus bas et extérieur jusque au plus haut et intérieur.

D’où vient que premièrement Il lui perfectionne le sens corporel, l’incitant à user des bons objets naturels, parfaits et extérieurs : comme à ouïr les sermons à la messe, voir des choses saintes, mortifier le goût en mangeant, mâter l’attouchement avec des pénitences et austérités. Et quand ces sens sont déjà quelque peu préparés, Il a coutume de les perfectionner davantage, leur départant quelques faveurs surnaturelles et caresses pour les confirmer de plus en plus au bien, leur offrant quelques communications surnaturelles, comme visions corporelles de Saints ou de choses saintes, de très suaves odeurs, des paroles et dans le toucher de très grands délices, par lesquelles choses le sens est fort confirmé dans la vertu et rendu étranger à l’appétit des mauvais objets. En outre les sens corporels intérieurs, dont nous traitons ici, comme sont l’imaginative et la fantaisie, sont conjointement perfectionnés et habitués au bien par des considérations, méditations et des saints discours, et instruisant l’esprit en tout cela. Or, Dieu a coutume d’illuminer ces personnes, étant disposées par cet exercice naturel, et de les spiritualiser davantage par quelques visions surnaturelles — que nous appelons en ce lieu imaginaires — avec lesquelles aussi (comme nous venons de dire) l’esprit profite grandement, lequel tant en les unes qu’en les autres, se polit et se forme peu à peu. Ainsi Dieu mène l’âme de degré en degré jusqu’au plus intérieur : non qu’il soit toujours nécessaire de garder cet ordre du commencement à la fin si ponctuellement, car Dieu fait parfois l’un sans l’autre, allant par ce qui est le plus intérieur à ce qui l’est moins, ou donnant le tout ensemble. C’est comme Dieu voit être convenable à l’âme et selon qu’Il veut la gratifier. Mais la voie ordinaire est conforme à cela.

 

À SUIVRE

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 09:11

 

S Y S T È M E   M O N É T A I R E   M O N D I A L

  

Système monétaire mondial – crise du dollar. - La Chaloupe sur LePost.fr

  

 

Les manipulations du système monétaire et du système des changes provoquent le scandale le plus important de notre époque. Pour la première fois, l’escroquerie monétaire atteint des dimensions mondiales, parce qu’elle a lieu effectivement dans le monde entier, qu’aucun gouvernement ne peut plus la contrôler ni la stopper ou l’empêcher et que, formellement, elle a même lieu légalement en raison de lois désuètes.

L’étape décisive dans la rupture avec la monnaie d’Etat a été la fondation, en 1913, du Système fédéral de réserve des Etats-Unis. Dès la fin du XIXe siècle, les banques sous la coupe de l’empire Rotschild ont lancé une grande campagne pour prendre le contrôle de l’économie des Etats-Unis. Venant d’Europe, les Rotschild ont financé la Banque J.P. Morgan & Co., la Banque Kuhn Loeb & Co., John D. Rockefellers Standard Oil Co., les chemins de fer d’Edward Harriman et les aciéries ­d’Andrew Carnegie.²

Aux environs de l’an 1900, les Rotschild ont envoyé aux Etats-Unis un de leurs agents, Paul Warburg, pour coopérer avec la Banque Kühn Loeb & Co. Jacob Schiff et Paul Warburg ont lancé une campagne visant à instaurer des «Federal Reserve Banks» (FED), instituts privés d’émission. Appuyés par les deux grands groupes financiers Rotschild et Rockefeller, ils sont parvenus à fonder une banque centrale privée ayant le droit d’émettre sa propre monnaie, moyen légal de paiement garanti à l’origine par l’Etat. L’instauration de la FED en 1913 a permis aux banquiers internationaux de raffermir leur puissance financière aux Etats-Unis. Paul Warburg a été le premier président de la FED.

Le XVIe amendement de la Constitution américaine, qui a permis au gouvernement de prélever un impôt sur le revenu, a suivi la fondation de la FED. Telle était la conséquence du fait que le gouvernement ne pouvait plus émettre sa propre monnaie. Ainsi, les banquiers internationaux faisaient indirectement main basse sur le patrimoine privé des citoyens américains. A l’époque, les plus importants actionnaires de la FED étaient:

1)    Les banques Rothschild de Paris et de Londres

2)    La Banque Lazard frères de Paris

3)    La Banque Israel Moses Seif en Italie

4)    La Banque Warburg à Amsterdam et à     Hambourg

5)    La Banque Lehmann à New York

6)    La Banque Kuhn Loeb & Co. à New York

7)    La Banque Rockefeller Chase Manhatten à New York

8)    La Banque Goldman Sachs à New York.

Après la Première Guerre mondiale, les réserves d’or mondiales ont été accumulées dans cette banque privée qu’était la FED, de sorte que de nombreuses banques centrales n’ont plus pu maintenir l’étalon-or et que leur pays a sombré dans la déflation – la première crise économique mondiale. Même pendant la Guerre mondiale, les Etats-Unis ont exigé des pays en guerre qu’ils paient les armements livrés en or.

Après la fin de la guerre, l’or de l’Allemagne a dû aussi être cédé comme butin de guerre. A elles seules, plus de 30 000 tonnes d’or du monde se sont ainsi accumulées aux Etats-Unis. Cet or a servi de couverture au dollar. Toutefois, comme une grande partie des dollars étaient détenus dans les banques centrales étrangères comme réserves monétaires, les Etats-Unis ont pu imprimer et dépenser davantage de dollars qu’ils n’avaient d’or. En effet, les autres pays avaient besoin de dollars pour acheter des matières premières, traitées uniquement en cette monnaie. Outre l’or, le dollar est donc devenu de plus en plus une des réserves monétaires principales des banques centrales étrangères. Le règne du dollar dans le monde avait commencé.

En 1971, Richard Nixon (37e président des Etats-Unis de 1969 à 1974) a résilié l’obligation de convertir le dollar en or (l’étalon de change-or) et, simultanément, la garantie de l’Etat à propos du dollar. Depuis lors, le billet vert n’est couvert ni par l’or ni par une garantie de l’Etat; il s’agit donc de la monnaie privée libre de la FED. Or la masse monétaire de dollars en circulation déterminée par la FED (depuis mars 2006, celle-ci ne publie plus le chiffre de la masse monétaire M3) est devenue un problème insoluble: pendant que la masse mondiale de biens quadruplait au cours des 30 dernières années, la masse monétaire s’est multipliée par quarante.

Comment fonctionne cette banque privée qui a le droit d’imprimer des dollars ? La FED produit des dollars. Ceux-ci sont prêtés au gouvernement des Etats-Unis contre des obligations qui servent de «sûretés» à la FED. Les banques de la FED qui détiennent ces titres perçoivent des intérêts annuels. Astucieux, n’est-il pas vrai ?

Dès 1992, les obligations détenues par la FED avaient une valeur de quelque 5 trillions de dollars, et les intérêts payés par les contribuables américains augmentent constamment. La FED s’est appropriée ce patrimoine incroyable en prêtant de l’argent au gouvernement américain et en encaissant alors des intérêts. La contre-valeur: du papier de couleur, nommé dollar.

Répétons-le: le dollar est émis non pas par le gouvernement des Etats-Unis, mais par la FED, qui est contrôlée par des banques privées et met à disposition du gouvernement de l’argent et, en contre-partie, encaisse largement des intérêts et prélève des impôts. Personne ne remarque cette duperie. De plus, les obligations émises par le gouvernement donnent à la FED un droit de gage, public et privé, sur l’ensemble des biens-fonds des Etats-Unis. De nombreuses actions en justice se sont efforcées de faire annuler la loi sur la FED, mais sans succès jusqu’à maintenant. Le président John F. Kennedy a été le premier à tenter de transformer la FED en édictant un décret présidentiel («executive order number 11110»). Peu après, il a été assassiné, probablement par son propre service de renseignements. Le premier acte de son successeur, Lyndon B. Johnson, a été d’annuler le décret de son prédécesseur dès son retour de Dallas à Washington, dans l’avion présidentiel.

Et aujourd’hui ? Les banques privées tentent par tous les moyens de maintenir et d’assurer leur gigantesque source de revenu qu’est le dollar. Les Etats qui veulent nouer leurs relations commerciales internationales sur la base de l’euro, tels l’Irak, l’Iran ou le Venezuela, sont déclarés terroristes. Les gouvernements sont forcés de livrer des produits aux Etats-Unis contre des dollars sans valeur, et l’augmentation effrénée de la liquidité fournit à la haute finance les liquidités illimitées avec lesquelles elle peut acheter dans le monde entier. Les banques centrales du monde entier sont forcées de détenir des dollars sans valeur comme «réserves monétaires». Le dollar des Etats-Unis est la monnaie privée de la haute finance, garantie par personne si ce n’est par elle-même, utilisée pour maximiser le profit, accrue sans vergogne, employée comme moyen de domination mondiale et pour accaparer toutes les ma­tières premières et autres valeurs au monde.

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 17:07

 

R. P. Jean-Baptiste Scaramelli, S. J., Méthode de Direction Spirituelle ou L’Art de conduire les âmes à la perfection chrétienne par les voies ordinaires de la grâce, IIIe Traité : Des dispositions prochaines pour la perfection chrétienne, ou des vertus morales qu'il faut acquérir, Art. XI : De l’Humilité, chapitre VIII, paragraphe 568, pp. 437-429, Lib.-Édit. J. Vermot, Paris, 1857 :

 

568. Troisième avertissement. L’humilité surnaturelle et véritable qui descend du ciel consiste dans un certain mépris de soi-même, naît de la connaissance du néant , des vices et des misères de la nature humaine, et porte l’homme à se soumettre en paix avec tranquillité, non seulement à Dieu, mais encore à ses semblables, comme nous l’avons démontré dans les chapitres précédents. Voyon maintenant comment il faut exercer cette soumission :

Premièrement, envers Dieu. Après s’être mise en la présence de son Seigneur, l’âme doit d’abord élever ses regards vers la grandeur infinie de Dieu, et les reporter ensuite sur sa propre bassesse ; puis, à la vue de cette majesté suprême comparée aux misères qu’elle aperçoit en elle-même, elle s’abaissera, se méprisera et s’abîmera dans son propre néant, autant qu’il lui sera possible, à la lumière de cette clarté céleste. Saint Ignace veut que nous considérions comme étant, aux yeux de Dieu, un ulcère ou un apostème d’où coulent de tous côtés la sanie et le pus de nos péchés (a). Saint Vincent Ferrier exige même que nous regardions comme un cadavre fétide et déformé par tant de péchés que nous avons commis, et que nous nous étonions de voir que le Seigneur ait pu aimer un être aussi abominable.

Secondement, avouons, du fond de notre cœur, que tout le bien dont nous jouissons n’est point à nous, mais à Dieu ; que nous devons, par conséquent, lui en rapporter tout l’honneur, toute la gloire, et nous attribuer à nous-mêmes notre néant, ainsi que la corruption de nos péchés, plus odieuse même que le néant.

Troisièmement, réjouissons-nous intérieurement de n’être rien et qu’il soit tout ; de ne rien pouvoir, et qu’il puisse tout ; de n’avoir aucun bien, et qu’il soit tout notre unique et souverain bien.

Quatrièmement, repentons-nous, comme d’un vol considérable, de lui avoir dérobé la chose la plus précieuse, c’est-à-dire sa propre gloire, en nous complaisant dans les qualités et les prérogatives dont il nous a doués, ou en nous attribuant les louanges qui lui étaient dues : hâtons-nous alors de lui restituer l’honneur que nous lui avons ravi et disons-lui de tout notre cœur : « À vous seul l’honneur et la gloire ».

Cinquièmement, rendons-lui aussi toute la gloire que tous les hommes orgueilleux lui ont refusée jusqu’à présent, et avouons sincèrement qu’elle lui est due tout entière, non seulement comme au premier principe et à la source de tout bien, mais encore comme à la fin dernière vers laquelle nous devons tendre avec tout ce que nous avons reçu.

Sixièmement, rougissons d’avoir osé nous élever orgueilleusement, tandis que les anges et les bienheureux du ciel s’abîmaient dans leur néant et reconnaissaient leur souveraine pauvreté.

Septièmement, craignons que Dieu ne nous retire ses dons, ou qu’il permette que nous en abusions pour notre perte.

Huitièmement, formons la ferme et inébranlable résolution, non seulement de ne jamais ambitionner de louange, d’honneur ou d’estime propre, mais encore d’éviter de notre part autant que possible tout ce qui pourrait nous les attirer, comme par exemple les dignités, les charges honorables : car, selon saint Bernard, « il faut fuir et détester la présomption, qui vous porte peut-être à rechercher sciemment, avec réflexion, la gloire du bien qui ne nous appartient pas, et à ravir impudemment l’honneur d’un autre, en vous attribuant ce que vous savez très bien ne pas vous appartenir. » Le saint docteur ajoute ensuite : « C’est en effet un acte d’orgueil et un très grand péché que de se servir des dons comme d’une chose qu’on tient de soi et de se glorifier des bienfaits qu’on a reçus » (b).

a) Cf. Exercices spirituels, Première semaine, Second exercice : La méditation des péchés, paragraphe 58, Le troisième point, 5° ;

b) De Dilig. Dei.  

 

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 11:54

 

FERNAND CROMBETTE (1880 – 1970)  ET SON ŒUVRE

 

http://digilander.libero.it/crombette/fr_scife01.htm 

 

Voir également (Galilée) :

crombgal1.htm 

 

sur notre site :

  http://www.premiumorange.com/thomiste/

 

 L’œuvre  de Fernand Crombette prouve magistralement et définitivement l’inerrance scientifique et historique de la Bible et nous donne une vision parfaitement conforme à la Parole de Dieu ou à la Bible. Ce que nous soutenons est tout à fait vérifiable. Et peu nous importe que nous soyons qualifiés improprement de « fixistes » sur des forums offrant peu d’intérêt par les partisans du naturalisme maçonnique ou les modernistes et par les inféodés au pseudo concile Vatican II et à la civilisation moderne (a) ! Tout cela n’est que brasser du vent ou n’aboutit nulle part. Parmi les dirigeants du Ceshe nous comptons deux polytechniciens et des ingénieurs qui ne manquent pas d’intelligence ni de bon sens et savent ce que signifie le mot travailler A.M.D.G. et qui ne se complaisent pas à discutailler ou ergoter avec des ignorants qui prétendent les réfuter sans même avoir lu et analysé les écrits de Fernand Crombette.

Les arguments péremptoires de Fernand Crombette rabaissent le caquet de nos pseudo savants d’un monde athée complètement déboussolé. Ses écrits fortifient notre foi et nous préparent spirituellement à la venue du Règne du Christ-Roi sur notre terre restaurée dans son premier état. Pour cela, il suffirait de lire et de méditer son ouvrage intitulé « Galilée avait-il tort ou raison ? » édité en deux tomes par le CESHE (Réf. 2.33 et 2.34). Cliquez sur : travaux et LA NASA ET LE GÉOCENTRISME et Accueil

  

a) Syllabus, Pape Pie IX, Proposition 80 (proposition condamnée) : Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et composer avec la civilisation moderne. All. « Jamdudum cerninus » du 18 mars 1861.

  

La méthode de traduction de Fernand Crombette par le copte ancien monosyllabique étant manifestement parvenue à prouver que la Bible ou la parole de Dieu est un livre qui corrobore tout ce qu’elle nous révèle, nous pouvons logiquement en conclure que cette méthode est nécessairement exacte « principiellement » (hapax), car l’Auteur des Saintes Écritures, qui est « le Verbe de Dieu par qui tout a été fait » (a), ne peut pas nous égarer par des mensonges puisqu’il est « Celui qui est par essence », ou l’Être même, c’est-à-dire Celui qui s’est identifié à « la Vérité » (b), — ainsi qu’à « la Voie et à la Vie » (c). (Et n’oublions quand même pas qu’il convient avant tout d’exister avant d’agir ou de poser un acte, d’où il suit que Dieu, le Souverain Bien, étant Celui qui est par essence et/ou excellence agit également et nécessairement  — puisque nous sommes et avons l’être sans être l’Être même de nous-mêmes et de tout, — mais avec cette différence qu’il agit parfaitement en tant que Créateur et Seigneur tout puissant (d).)

 

a) Cf. S. Jean, 1 : 1-2 ; Exode, 3 : 7-8 ;

b) Saint Augustin dit dans son livre « De la vraie religion » (36. 66), Verbum Dei ipsa est Veritas (le Verbe de Dieu est la vérité même) : « La Vérité est ce par quoi est montré “ce qui est” » : « Sed cui saltem illud manifestum est, falsitatem esse, qua id putatur esse quod non est, intellegit eam esse veritatem, quae ostendit “id quod est”. »

c) Cf. Saint Jean, 15 : 26 ; 13 : 19 ; 8 : 24, 28, 58 ; Exode, 3 : 14.

d) Cf. Saint Jean, 5 : 19 (« Tout ce que le Père fait, le Fils le fait pareillement »).

 

Rappelons que Champollion a prétendu déchiffrer, à partir de la célèbre pierre de Rosette, les hiéroglyphes égyptiens en analysant des noms royaux écrits en grec tout en croyant ainsi repérer dans les hiéroglyphes correspondants encadrés d’un écusson quelques lettres de l’alphabet, ce qui l’a lourdement trompé, car l’alphabet ne date que du XVIIe siècle avant J.-C., alors que les hiéroglyphes existaient depuis déjà quelques siècles. Ses conclusions devenaient par conséquent ipso facto erronées. Si vous désirez comprendre la méthode de traduction de Fernand Crombette et vous rendre compte que tout le système de CHAMPOLLION repose sur des erreurs fondamentales, veuillez prendre connaissance de l’ouvrage intitulé « consulter l’ouvrage intitulé « CHAMPOLLION N’A PAS LU LES HIÉROGLYPHES ÉGYPTIENS » (Réf. : 2.38) par « Un CATHOLIQUE FRANÇAIS » (Fernand CROMBETTE), et également « LA GENÈSE À DÉCOUVRIR » (Réf. : 2.36) en cliquant sur Catalogue > Liste et Catalogue > Commande.

 

Nous ne dirons pas que nous regrettons le titre provocateur que Fernand Crombette a choisi de donner à son livre, car cet homme de génie inspiré de Dieu a bel et bien repris et rectifié les erreurs de Champollion qui ont plongé le monde chrétien dans le doute, voire dans l’apostasie, en remettant en question l’inerrance de la Bible.

      

       Extrait d’UNE EXPLICATION de la lecture des Hiéroglyphes égyptiens selon la méthode de Fernand CROMBETTE et une DÉCOUVERTE ÉTONNANTE lors de recherches à propos de LA PIERRE DE ROSETTE résumées par Rodolphe Hertsens, membre du CERCLE SCIENTIFIQUE ET HISTORIQUE – CESHE, Belgique, 1988 :

 

« […] Le copte monosyllabique pouvait se plier facilement au jeu de rébus. D’ailleurs le copte est toujours monosyllabique dans son essence. Même si le copte actuel est plus rigide, il comporte encore une majorité de mots monosyllabiques et on peut retrouver le sens étymologique de chaque syllabe dans les formes verbales ou nominales polysyllabiques. En plus, et nous venons de le voir dans l’exemple donné, le glissement des voyelles et de certaines consonnes facilitent grandement les lectures multiples et donc la magie. Le génie des scribes donnait un verrouillage tel que “ jamais ” les transcriptions ne puissent se contredire. Mais par le jeu de la double lecture, ils savaient dissimuler une incantation magique homophone, derrière un texte apparemment innocent.

« Que l’on ne dise pas que les hiéroglyphes, lus selon cette méthode, peuvent être interprêtés arbitrairement et que l’on peut donc obtenir tout ce que l’on veut.

« Comment F. Combette, s’il s’était trompé, aurait-il pu trouver par sa méthode, 8000 pages durant, une Histoire d’Égypte datée, logique, cohérente et en accord complet avec la Bible ?

« Si les mots “ science ” et “ savant ”, “ méthode ” et  “ contrôle ” représentent encore l’idée qu’ils expriment, nous demandons avec insistance et au nom de feu Fernand CROMBETTE, que les “ savants ” actuels veuillent bien “ contrôler ” sa “ méthode de lecture ” afin de faire “ avancer la science ” et acquérir une meilleure connaissance de l’Histoire, donnant ainsi en même temps la certitude de la vérité historique de la Bible. Nous trouvons, en effet, dans l’Histoire de l’Égypte des confirmations étonnantes de “ faits ” et de “ miracles ” relatés dans la Bible, avec toutes les explications qu’ils requièrent.

«  Un exemple : notre Cahier du CESHE n° 4.51 explique en détail, sur plusieurs pages — de façon détaillée semblable à la page 23 — une inscription qui raconte le miracle Luni-solaire de JOSUÉ.

« D’autres ouvrages de F. CROMBETTE nous apprennent comment il a pu trouver, en se basant sur cette méthode de lecture, des détails intéressants et scientifiques dans les Saintes Écritures elles-mêmes, sans que ces détails contredisent les vérités traditionnelles. […] »

 

D’aucuns ont reproché à Fernand Crombette d’avoir pris dans ses écrits un ton direct et dur. S’il témoignait ainsi de la vérité, cela prouvait tout simplement que sa conscience religieuse surpassait le commun des mortels en lui faisant voir les conséquences de toutes les erreurs et de toutes les hérésies qu’il dénonçait. S’il n’avait pas eu ce caractère inné et reçu de la divine Trinité des grâces particulières, il n’aurait jamais pu accomplir sa mission. Il était de la trempe de l’apôtre saint Paul. Soyons donc bien convaincus que n’arrivons et n’arriverons pas à la cheville de cet homme providentiel annoncé par Marie des Vallées !     

 

Nous tenons à informer les internautes que Fernand Crombette, dans son ouvrage intitulé « Galilée avait-il tort ou raison ? », en s’appuyant sur l’autorité de l’Écriture Sainte, nous prouve magistralement que le soleil tourne autour de la Terre et que celle-ci tourne sur elle-même en se tenant au centre (barycentre) de l’univers et en restant constamment tangente à son axe (cf. Psaumes, 103, 5 ; I Chroniques, 16 : 30 ; I Samuel, 2 : 8 ; Écclésiaste, 1 : 5 ; Ézéchiel, 38 : 12 ; 5 : 5-6). Sa vision du monde, qui s’impose logiquement et naturellement à tout chrétien qui se veut en accord et en harmonie avec sa Foi, s’avère manifestement homocentrique et christocentrique. Nous pouvons soutenir que cet homme est le seul être au monde qui a produit une œuvre prodigieuse manifestement inspirée de Dieu qui fait de lui un des plus grands prophètes des derniers temps (cf.  Émile Dermenghem, "La vie admirable et les révélations de Marie des Vallées", pp. 218-219, chez Plon – Nourrit et Cie, Paris, 1928 – ouvrage qui nous révèle les paroles d’une sainte qui nous éclairent sur notre situation actuelle et nous conduit à une vision surnaturelle de l’œuvre de Dieu et nous pousse à transmettre au monde ce que nous avons gratuitement reçu).

 

ID., Galilée avait-il tort ou raison ? Tome I, Astronomie moderne, La condamnation de Galilée et le Magistère ordinaire de l’Église : crombgal1.htm (sur notre site http://thomiste.pagesperso-orange.fr/)

 

Un catholique français (Fernand Crombette), « La Genèse à découvrir » (Réf. : 2.36), extraits de l’ouvrage « La Révélation de la Révélation » (Réf. : 2.42 et 2.43) :

 

« […] Or, Notre-Seigneur Jésus-Christ s’adressant un jour à sa servante et son âme victime Marie des Vallées, inspiratrice de saint Jean Eudes dans sa dévotion aux Cœurs de Jésus et de Marie, la fit prier pour une affaire de grande conséquence qui touchait l’Eglise et lui dit qu’Il promettait à son Eglise trois choses singulières dont la troisième était la connaissance des Ecritures et d’un sens qu’elle n’a point encore connu. Cette promesse n’ayant pas encore été réalisée, il est temps qu’elle le soit, car nous approchons du règne de l’Antéchrist. Notre nouvelle traduction de la Bible pense en être l’accomplissement. Il suffira d’ailleurs de confronter notre texte avec celui de la Vulgate pour en constater l’amélioration. »

 

La Bible ayant manifestement permis à Fernand Crombette de découvrir, de compléter et même de rectifier certaines révélations mosaïques mal traduites, nous devons en conclure qu’elle possède intrinsèquement et radicalement une valeur incomparable dont l’origine ne peut être que divine, car on y découvre l’explication de la situation privilégiée de la terre au centre de l’univers, de sa forme originelle en un seul bloc, de l’universalité géographique du Déluge et de la division de la terre en continents, îles et bancs provoquée par la dislocation de l’écorce  terrestre, et de bien d’autres phénomènes qui échappent à notre intelligence, mais que notre foi éclaire et justifie.

 

L’aberration délirante de la théorie de la Relativité d’Einstein :

 

Sur notre site :  http://www.premiumorange.com/thomiste/ voir notre fichier :  crombgal2.htm où nous trouvons la critique de Gustave Plaisant, Gustave Plaisant, Polytechnicien, dénonce et démasque l’imposture de la théorie de la Relativité d’Einstein

 

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Dieu le Fils, « Premier-Né de toute créature » (« Primogenitus omnis creaturæ ») (1) et « par qui tout a été créé » (2), « a tout réglé avec nombre, poids et mesure » (3) – ce que Fernand Crombrette a magnifiquement montré et prouvé à l’aide de sa méthode de traduction de la Bible par le copte monosyllabique, donc ancien, de la Bible hébraïque, des hiéroglyphes égyptiens, du crétois et d’autres langues qui n’avaient pas encore été déchiffrées.

 

1) Colossiens, 1 : 15 ; Proverbes, 8 : 22 ; saint Luc, 3 : 38 (« …. Fils d’Adam, fils de Dieu ») ;

2) Colossiens, 1 : 16 ; S. Jean, 1 : 3 ; Éphésiens, 1 : 4 ;

3) Sagesse, 11 : 2O ; Daniel, 5 : 26-28 ; Deutéronome, 32 : 8.

 

Pour finir, au sujet de Fernand Crombette, savant français mort ignoré en 1970 et dont tous les manuscrits sont signés : « un catholique français », nous ne rejoignons que partiellement la pensée de l’abbé Ricossa, parce que les travaux de ce savant témoignent d’une science linguistique probablement unique au monde (1) qui mérite toute notre attention, dépassent tout ce que nous pouvons imaginer. Il n’est possible de se prononcer sur son œuvre gigantesque qu’en ayant lu et étudié ses livres et même contrôlé les thèses proposées (2), ce qui demanderait des années de travail et de vérification sans discontinuer (3). Il nous dépasse tous en son domaine. Il faut savoir que ce chercheur de génie a adressé une copie de son ouvrage à Rome pour que l’Église porte un jugement sur son œuvre, mais qu’il n’a reçu qu’un simple accusé de réception. En répondant à un questionnaire de son Évêque, il expose en 62 pages manuscrites certains détails relatifs à sa traduction de la Bible par le copte et révèle également sa crainte des résultats néfastes qu’entraînera le pseudo Concile Vatican II en laissant la porte ouverte au modernisme qui commençait déjà à se propager dans les séminaires (4). Le vœu du « catholique français » d’être entendu et de recevoir de ses travaux un juste jugement sera exhaussé quand disparaîtra la sinistre église conciliaire et quand l’Église apostolique réapparaîtra dans sa plénitude.

 

1) Cf. sa critique des œuvres de Champollion : chapitre La pierre de Rosette de l’ouvrage intitulé Si le monde savait… ;

2) 43 volumes d’une extrême densité ;

3) Cf. Noël Derose, Si le monde savait…, Fernand Crombette, sa vie, son œuvre, Diffusion Pierre Téqui, by CESHE a.s.b.l. 1995 ;

4) ID., Préliminaires, page 322 : « Nous l’avons déjà dit au début de ce cahier, Crombette a professé durant toute sa vie qu’il brûlerait toute son œuvre (à laquelle il avait travaillé durant plus de 30 ans) si jamais l’Église le lui ordonnait. Nous en sommes témoin. »

 

Nous tenons cependant à informer nos lecteurs que Fernand Crombette, farouchement opposé à la théorie évolutionniste, prouve par ses travaux que le texte de la Bible dit la vérité, que la chronologie biblique s'accorde avec celle de l'histoire égyptienne, que la Terre se trouve au Centre de l'Univers, qu'elle a été éjectée du soleil qui tourne en un an sur une orbite autour du Centre de Gravité de l'Univers, que cette Terre touche constamment l'axe de l'Univers tout en possédant sa rotation diurne, que etc. Ce qui n'est quand même pas négligeable du point de vue apologétique ! Et les dates qu’il donne sont extrêmement précises. Ajoutons qu'il a eu comme collaborateurs et conseillers des architectes, des ingénieurs, des physiciens, des polytechniciens et autres scientifiques éminents. Et que cette collaboration continue (avec Guy Berthault, Guy de La Tour d’Auvergne, Yves Nourissat, notre regretté Alain Fournier, etc.). Sachons donc où nous mettons les pieds si nous ne voulons pas être ridiculisés et confondus en essayant de le réfuter sans avoir pris connaissance de ses œuvres.

 

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Fernand Crombette et la preuve de la grande imposture de la thèse évolutionniste

diffusée dans le monde entier par Darwin et les ennemis du Dieu créateur.

Cliquez sur :

 

 

Créationnisme, cet autre révisionnisme (2/2), par Laurent Glauzy | Le collectif contre-révolutionnaire

 

 

 

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 10:18

 

CANTIQUE SPIRITUEL

Saint de la Croix (1542 – 1591)

Docteur mystique

Strophe XXI

 

Que si donc au pré public

De ce jour, nul ne me voit, nul ne me trouve,

Dites que je suis perdue,

Et qu’allant énamourée

Je me suis fait perdante et j’ai gagné.

 

Exposition

 

Pues ya si en el ejido

de hoy más no fuere vista ni hallada

diréis que me he perdido ;

que, andando enamorada,

me hice perdidiza, y fui ganada.

 

5. L’âme en ce couplet répond à une répréhension tacite que lui pourraient faire les gens du monde qui ont coutume de taxer ceux qui se donnent vraiment à Dieu d’être extrêmes en leur retraite, et étranges et farouches en leur façon de procéder, les tenant pour inutiles et perdus en ce que le monde prise et estime. A laquelle réprimande elle satisfait ici d’une très bonne façon, et d’une grande audace et hardiesse fait tête et se raidit contre cela et contre tout ce que le monde lui peut imposer — le tenant en fort peu d’estime, après être arrivée au vif de l’amour de Dieu. Au contraire elle-même le reconnaît et se prise et se glorifie d’avoir fait ces choses pour son Bien-Aimé et de s’être perdue au monde et à elle-même. Et ainsi elle le confesse en ce Cantique, disant à ceux du monde que, s’ils ne la voient plus dans ses premières occupations et ses premiers passe-temps qu’elle avait accoutumé d’avoir dans le monde, qu’ils disent et croient qu’elle s’est perdue et qu’elle s’en est retirée ; et qu’elle tient cela pour un si grand bien, qu’elle-même s’est voulue perdre allant à la quête de son Ami, grandement passionnée de Lui. Et pour leur montrer le profit de sa perte, et afin qu’ils ne jugent pas qu’on puisse appeler cela folie ou tromperie, elle dit que cette perte a été son gain et que pour ce sujet tout exprès elle s’est perdue.

 

Que si donc au pré public

De ce jour, nul ne me voit, nul ne me trouve.

 

Le pré public communément se dit d’un lieu public, où le peuple a coutume de s’assembler pour se recréer et prendre quelque relâche, et aussi où les bergers font paître leurs troupeaux. C’est pourquoi l’âme par le pré public entend ici le monde où les mondains ont leurs passe-temps et leurs commerces et paissent les troupeaux de leurs appétits. D’où vient que parlant aux gens du siècle, elle leur dit que, si elle n’y est vue, ni trouvée comme devant qu’elle se fût entièrement dédiée au service de Dieu, qu’ils croient qu’ils croient qu’elle s’est perdue à toutes choses, et qu’ils le disent ainsi, parce qu’elle se réjouit qu’on le sache et désire qu’ils le publient, disant :

 

Dites que je suis perdue,

 

Celui qui aime ne rougit point devant le monde de ce qu’il fait pour Dieu et ne cache point ses œuvres par vergogne, encore que tout le monde les doive condamner. Car celui qui aura honte de confesser le Fils de Dieu devant les hommes, laissant les l’exercice des bonnes œuvres, le Fils de Dieu lui-même, comme Il le dit en saint Luc (Luc, X, 26), aura honte de le confesser devant son Père. Et partant l’âme, avec un courage d’amour, se glorifie plutôt qu’on sache pour la gloire de son Bien-Aimé qu’elle a fait une telle œuvre pour son amour, à savoir qu’elle s’est perdue à toutes les choses du monde, et pour ce sujet elle dit :

 

Dites que je suis perdue,

 

Peu de spirituels parviennent à cette si parfaite hardiesse et détermination dans les œuvres. Car bien que quelques-uns pratiquent cette façon de procéder, et même qu’il y en ait qui se tiennent pour fort avancés, pourtant jamais ils n’achèvent de se perdre en certains points, soit du monde, soit de la nature pour faire les œuvres parfaites et pures pour le Christ, sans regarder à ce qu’on dira, ou ce qu’il semblera. Et ainsi, eux-là ne pourront pas dire : « Dites que je suis perdue », puisqu’ils ne sont pas perdus à eux-mêmes dans leurs œuvres. Ils ont encore honte de confesser le Christ devant les hommes par leurs actions ; ils ne vivent pas véritablement en Lui, puisqu’ils ont égard à d’autres choses.

 

Et qu’allant énamourée,

 

 

C’est-à-dire exerçant les vertus, enflammée d’amour de Dieu,

 

Je me suis faite perdante et j’ai gagné.

 

Le véritable amoureux se perd incontinent à tout pour se trouver en ce qu’il aime. Et pour ce sujet, l’âme dit ici que d’elle-même elle « se fit perdante », qui est se laisser perdre exprès. Et ceci arrive en deux manières. Premièrement, se perdant soi-même, ne faisant aucun cas de soi en aucune chose, mais seulement de l’Ami ; se livrant à Lui gratuitement, sans regarder à aucun intérêt ; « se faisant perdante » de soi-même et ne se voulant gagner en rien pour soi-même. Secondement, « se perdant » à toutes choses, ne tenant aucun compte des siennes, mais seulement de celles qui touchent son Ami, et cela c’est « se faire perdante », qui est avoir envie d’être gagnée.

Tel est celui qui est vraiment épris de l’amour de Dieu, lequel ne prétend point de profit ni de récompense, mais seulement de perdre volontairement tout et soi-même pour l’amour de Dieu — ce qu’il tient pour son propre gain. Et il est ainsi selon le dire de saint Paul (Philippiens, I, 21) : « Mourir pour le Christ », spirituellement, à toutes choses et à soi-même, « c’est mon gain ». C’est pourquoi elle dit, « Et j’ai gagné ». Car celui qui ne sait pas se perdre ne se gagne pas ; au contraire il se perd, selon que Notre Seigneur le dit dans l’Évangile, disant : « Car celui qui voudra gagner pour soi son âme la perdra, et qui perdra son âme pour l’amour de Moi la trouvera » (Matthieu, XVI, 25).

Et si nous voulons entendre le vers susdit spirituellement, et plus à propos pour ce qui se traite ici, il faut savoir que dans la voie spirituelle, quand une âme est parvenue à tel point que de se perdre, touchant tous les moyens et voies naturelles de procéder en le commerce avec Dieu, et que désormais elle ne Le cherche plus par les considérations, ni par les formes ou sentiments, ou autres moyens des créatures et du sens, mais qu’elle passe par-dessus tout cela, traitant avec Dieu et jouissant de Lui en foi et en amour alors on dit qu’elles s’est véritablement gagnée à Dieu parce qu’elle s’est vraiment perdue à tout ce qui n’est point Dieu et à tout ce qui est en elle.

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 19:57

 

 

SAINT  IRÉNÉE (135/140-202/203)

ÉVÊQUE DE LYON (177-202/203)

HONORÉ PAR L’ÉGLISE COMME MARTYR

LE FONDATEUR DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE

ET

LE MARTEAU DES HÉRÉSIES

(jamais réfuté ni nommément condamné)

 

« CONTRE LES HÉRÉSIES »

DÉNONCIATION ET RÉFUTATION

DE LA GNOSE AU NOM MENTEUR

dont le vrai titre est :

«  FAUSSE GNOSE DÉMASQUÉE ET RÉFUTÉE »

(Elegcoς kaί anatroph thς yeudwnumou gnώsewς)

 

Traduction française par Adelin Rousseau

Moine de l’Abbaye d’Orval

Internet : www.JESUSMARIE.com

 

LIVRE I

 

DEUXIÈME PARTIE

 

UNITÉ DE LA FOI DE L’ÉGLISE

ET

VARIATIONS DES SYSTÈMES HÉRÉTIQUES

 

3. LA RÈGLE DE LA VÉRITÉ

 

 

22, 1. Pour nous, nous gardons la règle de vérité, selon laquelle « il existe un seul Dieu » tout-puissant « qui a tout créé » par son Verbe, « a tout organisé et a fait de rien toutes choses pour qu'elles soient (a) », selon ce que dit l'Écriture : « Par le Verbe du Seigneur les cieux ont été affermis, et par le Souffle de sa bouche existe toute leur puissance (b) » ; et encore : « Tout a été fait par son entremise et, sans lui, rien n'a été fait (c). » De ce «tout», rien n'est excepté : le Père a fait par lui toutes choses, soit visibles, soit invisibles (d), soit sensibles, soit intelligibles, soit temporelles en vue d'une « économie », soit éternelles (e) . Il ne les a pas faites par des Anges ni par des Puissances séparées de sa volonté, car Dieu n'a nul besoin de quoi que ce soit ; mais c'est par son Verbe et son Esprit qu'il fait tout, dispose tout, gouverne tout, donne l'être à tout. C'est lui qui a fait le monde — car le monde fait partie de ce « tout », — lui qui a modelé l'homme (f). C'est lui le Dieu d'Abraham, le Dieu d'Isaac, le Dieu de Jacob (g), au-dessus duquel il n'est point d'autre Dieu, non plus qu'un Principe, une Puissance ou un Plérôme quelconques. C'est lui le Père de notre Seigneur Jésus-Christ (h), comme nous le montrerons. En gardant cette règle, nous pouvons sans peine, quelque variés et abondants que soient les dires des hérétiques, prouver qu'ils se sont écartés de la vérité. En effet, presque tous les hérétiques, autant qu'ils sont, affirment bien un seul Dieu, mais ils le changent par leur doctrine perverse, ingrats qu'ils sont envers leur Créateur autant que les païens le sont par l'idolâtrie. D'autre part, ils méprisent l'ouvrage modelé par Dieu, rejetant leur propre salut et s'érigeant en accusateurs farouches et en faux témoins contre eux-mêmes. Ils ressusciteront certes dans leur chair, même à leur corps défendant, pour reconnaître la puissance de Celui qui les ressuscitera d'entre les morts, mais ils ne seront pas comptés au nombre des justes à cause de leur incrédulité.

 

22, 2. Puisqu'une dénonciation de tous les hérétiques est donc forcément variée et multiforme et que notre propos est de les contredire tous selon le caractère propre à chacun, nous croyons nécessaire de faire connaître d'abord leur source et leur «racine», afin que, connaissant leur très sublime Abîme, tu saches de quel arbre sont sortis de tels « fruits » !

 

a) HERMAS, Pasteur, Mand. 1 ; cf. II Mar. 7 : 28 ; Sagesse, 1 : 14 ;

b) Psaumes, 32 : 6 ;

c) S. Jean, 1 : 3 ;

d) Cf. Colossiens, 1 : 16 ;

e) Cf. II Corinthiens, 4 : 18 ;

f) Cf. Genèse, 2 : 7 ;

g) Cf. S. Matthieu, 22 : 29 ; Exode, 3 : 6 ;

h) Cf. Éphésiens, 1 : 3.

 

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Quelques notes au sujet de saint Irénée

 

Par sa connaissance et son analyse des Saintes Écritures, saint Irénée, évêque de Lyon, dépasse tout ce qui a été écrit sur la foi chrétienne. En lisant de nombreux ouvrages sur cette question majeure, ce que nous soutenons est devenu pour nous une évidence.

 

J. Tixeront, Précis de Patrologie, Éditions Gabalda, Paris, 1927, p. 37 :

 

« Les presbytres (anciens) sont des hommes qui ont vécu entre les années 70-150, et qui ont pu converser avec les apôtres ou leurs disciples immédiats. »

 

Saint Irénée, un témoin de la foi de l’Église primitive.

 

S. Irénée (135/140-202/203), évêque de Lyon, martyr, successeur de l’évêque Pothin vers l’an 150, Contre les hérésies, Introduction du traducteur Adelin Rousseau, Moine de l’Abbaye d’Orval, p. 7 :

 

« Irénée est né en Asie Mineure dans le courant de la première moitié du IIe siècle. Lui-même, dans un fragment de lettre que nous a conservé Eusèbe de Césarée, évoque ses années d’enfance durant lesquelles, à Smyrne, il était l’auditeur fervent du vieil évêque Polycarpe, lequel, souligne Irénée, "avait été en relations avec Jean et avec les autres qui avaient vu le Seigneur". Indication précieuse : dans l’enseignement de Polycarpe, le jeune Irénée pouvait encore percevoir un écho direct de la parole de ceux qui avaient été les témoins oculaires de la vie du Christ, et, comme le note Irénée lui-même, des connaissances de cette sorte, une fois gravée dans le cœur d’un enfant, grandissent avec lui et imprègnent de façon indélébile toute sa vie d’adulte. »

 

Giuseppe Ricciotti,  Professeur à l’Université de Rome, Saint Paul Apôtre, Éd. Robert Laffont, Paris, 1952, Le troisième voyage missionnaire, page 354, § 462 :

 

« […] Il semble bien que ce Papias, célèbre vers 120, était originaire de Hiérapolis du Lycus ; c’est lui qui nous a transmis les plus anciens renseignements extérieurs sur les faits rapportés par les évangiles canoniques (1). »

1) Cf. Vita di Gesù Cristo, p. 118 (§ 107), p. 123 (§ 114), p. 134 (§ 128), etcp

 

Id., Vie de Jésus-Christ, Éd. Payot, Paris, 1954, Les Évangiles, p. 100, § 107 :

 

« […] Nous avons à ce propos un précieux témoignage de Papias de Hiérapolis, qui, écrivant vers l’an 120, affirme avoir recherché anxieusement ce qu’avaient enseigné de vive voix les Apôtres et les autres disciples immédiats de Jésus, qu’il nomme individuellement, en en donnant cette raison : “ Je jugeais en effet que le contenu des livres ne me servirait pas autant que les choses transmises d’une voix vivante et permanente (dans Eusèbe, Hist. eccl., III, 39, 4) ”. Et quand il parle de livres et de voix, il fait certainement allusion aux sources de la vie et de la doctrine de Jésus, car peu après il traite expressément des évangiles de Marc et de Matthieu. »

 

Id., Ibid.,  p. 105, § 114 :

 

« Le premier évangile est attribué à l’apôtre Matthieu, appelé aussi Lévi et précédemment publicain, selon une tradition constante, qui remonte au IIe siècle. Papias de Hiérapolis, déjà cité par nous, qui vers l’an 120 écrivit cinq livres d’Explication des dires (logiwn) du Seigneur, y affirmait que : Matthieu coordonna en dialecte hébraïques les dires (ta logia sunetaxato) ; chacun ensuite les interpréta comme il en était capable (dans Eusèbe, Hist. eccl., 39, 16). D’autres témoignages successifs, — tels que ceux d’Irénée (Adv. Haer., III, I, I), de Tertullien (Adv. Marcion., IV, 2), de Clément d’Alexandrie (Stromata, I, 21), etc., — confirment plus ou moins explicitement l’indication de Papias. […]. »

 

Ibid., p. 116, § 128 :

 

« Ici encore, comme pour l’évangile de Matthieu, le témoignage le plus ancien et le plus autorisé est celui de Papias, qui écrit : “Le Prêtre disait encore ceci : Marc, devenu interprète (ermhneuthV) de Pierre, écrivit exactement, mais non pas avec ordre (tazei) tout ce qu’il se rappela des choses ou dites ou accomplies (h lekcdenta pracdenta) par le Seigneur. — Lui-même, en effet, n’entendit pas le Seigneur et ne fut pas son disciple mais bien, comme je l’ai dit, plus tard, celui de Pierre. Lequel faisait des instructions, selon les nécessités, mais sans presque avoir souci d’établir une coordination (suntazin) des paroles (logion) du Seigneur ; de sorte que Marc n’a commis aucune faute en écrivant les choses comme il se les rappela. Il fut attentif à ce point seulement de ne rien négliger des choses qu’il entendit et de ne rien dire de faux à leur sujet  ”(dans Eusèbe, Hist. eccl., III, 39, 15). » Ce témoignage est plus ancien que Papias lui-même, puisque dans sa première phrase, — soit jusqu’à “dites ou accomplies par le Seigneur”, — il rapporte l’affirmation du Prêtre Jean. Que ce Jean soit l’Apôtre et évangéliste, ou une personne différente est ici secondaire, puisque dans le cas présent il suffit d’être assuré que l’affirmation en question remonte au Ier siècle. Il est superflu aussu de rappeler que les observations déjà faites, à propos de Matthieu, sur la valeur des mots “ordre”, “coordonner” et “paroles” chez Papias, conservent ici également leur pleine valeur. […] »

 

Ibid., p. 147, § 157 :

 

« Vers l’an 180, Irénée, après avoir parlé des trois premiers évangiles, ajoute : Puis Jean, le disciple du Seigneur, celui qui reposa sur sa poitrine, publia lui aussi son évangile, quand il demeurait à Éphèse d’Asie (Adv. hær., III, I, I ; texte grec dans Eusèbe, Hist. Eccl., V, 8, 4). Il ne peut exister de doute fondé que, pour Irénée, ce Jean, disciple du Seigneur, fût l’apôtre qui dans la dernière cène reposa sur la poitrine de Jésus (Jean, XIII, 23) ; mais la valeur singulière du témoignage d’Irénée sur cette question vient de la circonstance que, jeune homme, en Asie Mineure, il avait entendu  Polycarpe de Smyrne (1), mort presque nonagénaire en 155, lequel à son tour avait été auditeur de Jean : de sorte que d’Irénée on remonte à Jean par le seul intermédiaire de Polycarpe. »

1) Ceci est rapporté par Irénée lui-même dans sa lettre à Florin (Eusèbe, Hist. ecclés., V, 20-4-8 ; cf. aussi IV, 14, 3 et sv.).

 

Dom Charles Poulet, Histoire de l’Eglise, en 2 volumes, Éd. Beauchesne, 1959, tome I, page 44 :

 

« Saint Irénée, évêque de Lyon et martyr, composa à la fin du IIe siècle un ouvrage appelé d’ordinaire « Contre les hérésies », dirigé contre ces gnostiques : c’est un travail si solide et si bien documenté, qu’il est resté l’une des sources patristiques les plus utiles de la théologie catholique. »

 

 

La sainte Bible selon la Vulgate , 19O2-2002, traduite en français et approuvée par l’Église, Nouvelle Édition, Éditions D.F.T., 2e trimestre 2002, p. 3011, Apocalypse de saint Jean (Révélation de Jésus-Christ), XX, 1-6, note « Règneront avec lui pendant mille ans » (verset 6) :

 

« D’après ce qui précède, nous pouvons nous figurer ce règne de mille ans, prélude de la gloire définitive, comme une réalisation plus complète de l’adveniat regnum tuum de l’oraison dominicale. […] Pendant les premiers siècles de l’Église [de l’Église primitive], le millénarisme fut conçu comme le retour glorieux de Jésus-Christ venant régner sur la terre avec ses saints pendant mille ans avant le jugement général [Ce que ne soutient pas saint Irénée, évêque de Lyon, qui ne parle que de « l’apparition de notre Seigneur » – cf. « Contre les hérésies », livre V, IIIe partie, 26, 1]. Cette attente était commune, nous pourrions dire populaire parmi les premiers fidèles (S. Papias, évêque de Hiérapolis, 110, S. Polycarpe, 69/70-155/156, évêque de Smyrne, S. Irénée, évêque de Lyon, 177,  S. Justin, martyr, S. Méliton, évêque de Sardes, Tertullien, etc.) ; elle les soutient et les console sous le feu de la persécution. [Hélas] [sic !] des hérétiques y mêlèrent des idées grossières qui la firent bien vite rejeter. De ce temps de S. Jérôme, [on pensa autrement] : c’est du haut du ciel avec ses Saints, non pas visiblement présent sur la terre, d’après saint Jean [d’après S. Jérôme !], doit régner pendant mille ans, et ce règne doit précéder le second avènement, sans se confondre avec lui. S. Augustin, après quelques hésitations, finit par voir dans le règne de mille ans toute la durée l’existence terrestre de l’Église (De Civitate Dei, XX, VII, 13). Bossuet le fait commencer avec Jésus-Christ et finir en l’an mille. D’autres le placent entre Charlemagne et la Révolution française [quelle cacophonie doctrinale !]. Nous pensons, avec Bisping, que le millénium n’a pas encore fait son apparition » (Chanoine Crampon, 1885). [Il convient également de signaler que dans cette même Bible traduite selon la Vulgate, à la page 1585, Isaïe, XI, note 6-9, le chapitre V, IIIe partie, 33, 4 : « Certains ne l’ignorent pas… », le traité de saint Irénée « Contre les hérésies » est cité pour prouver qu’Israël sera rétabli dans sa terre, afin d’avoir part aux biens du Seigneur, lorsque « la terre sera rénovée ou restaurée en son état premier » (cf. S. Irénée, Contre les hérésies, livre V, 3e partie, 32, 1). — Pauvres théologiens qui se croient obligés de rejeter la doctrine catholique du millénarisme sous prétexte que des hérétiques n’ont vu que le côté matériel des choses, — qui existe pourtant bel et bien ! Les saints ci-dessus nommés feraient-ils également partie de ces hérétiques ? Avant la chute originelle, la Genèse ne nous révèle-t-elle pas que l’état de notre terre était différent de son état actuel (cf. Genèse, III, 17-19) ? Et cette « plaisanterie » dure depuis des siècles ! Si le fait de mésuser et/ou abuser d’une bonne chose constitue une raison suffisante pour la supprimer, pourquoi ne pas l’appliquer à la Bible elle-même qui a engendré une multitude d’hérésies ? L’abus d’une chose bonne en soi entraîne-t-il sa suppression ? Où va-t-on avec un principe pareil ? Le comble de cela, c’est d’oser écrire que pour la majorité des chrétiens du IIe siècle la venue du Règne glorieux et spirituel du Christ était imminente en citant saint Irénée, alors que celui-ci précise bien dans ses écrits que ce Règne ne se réalisera qu’au septième millénaire.]

 

Les âmes des martyrs jouissant de la vision béatifique ou de la vie éternelle, n’avaient nul besoin d’une vie nouvelle, si ce n’est de reprendre possession de leur corps au septième millénaire et régner avec le Christ, période durant laquelle l’antique serpent, qui est le diable et Satan, sera enchaîné et notre terre renouvelée et rétablie dans son état premier (a). Ce qui est écrit est écrit.

a) Cf. Apocalypse, XII, 8-9 ; XX, 1-4 ; Actes, III, 17-22.

 

L’évangéliste saint Jean en décrivant sa vision du règne millénaire dans le chapitre XX de l’Apocalypse et en précisant la raison pour laquelle Satan sera enchaîné, écrivant (au verset 3) : « … afin que Satan ne séduisît plus les nations », prouve incontestablement que ce règne ne peut absolument pas se rapporter à l’état des âmes bienheureuses du monde des esprits ou du haut du ciel ni moins encore à toute la durée de l’existence terrestre de l’Église.

 

Paroles de la Ste Vierge adressées à Marie-Julie Jahenny (1850-1941) le 19 septembre 1896 : « Rappelez-vous mes graves paroles sur la montagne de la Salette. Le prêtre n’est plus humble et n’est plus respectueux. J’ai encore à mes yeux, dit la Sainte Vierge, la trace des larmes que j’ai répandues à pareil jour, en voulant apporter à mes enfants la bonne nouvelle, s’ils se convertissaient, mais la triste nouvelle s’ils persistaient dans leur iniquité. On a fait peu de cas de ce que j’ai révélé. Mes enfants, quand je me rappelle, depuis le jour où, sur la sainte montagne, j’ai apporté mes avertissements à la terre menacée... quand je me rappelle la dureté avec laquelle on a reçu mes paroles pas tous, mais beaucoup. Et ceux qui auraient dû les faire passer dans le cœur de mes enfants, avec une confiance immense et une pénétration profonde, ils n’en ont pas fait cas. Il les ont méprisées et, pour la plus grande part, ont refusé leur confiance. Eh bien ! je vous assure que toutes ces promesses, mes secrets intimes, vont se réaliser. » Cliquez sur : Les secrets de la Salette confirmés Par Marie-Julie Jahenny - MonSeigneur et monDieu

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 18:24

 

 

SAINT  IRÉNÉE (135/140-202/203)

ÉVÊQUE DE LYON (177-202/203)

HONORÉ PAR L’ÉGLISE COMME MARTYR

LE FONDATEUR DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE

ET

LE MARTEAU DES HÉRÉSIES

(jamais réfuté ni nommément condamné)

 

« CONTRE LES HÉRÉSIES »

DÉNONCIATION ET RÉFUTATION

DE LA GNOSE AU NOM MENTEUR

dont le vrai titre est :

«  FAUSSE GNOSE DÉMASQUÉE ET RÉFUTÉE »

(Elegcoς kaί anatroph thς yeudwnumou gnώsewς)

 

Traduction française par Adelin Rousseau

Moine de l’Abbaye d’Orval

Internet : www.JESUSMARIE.com

 

LIVRE IV

 

DEUXIÈME PARTIE

 

L’ANCIEN TESTAMENT,

PROPHÉTIE DU NOUVEAU :

UNE LECTURE ECCLÉSIALE

DES ÉCRITURES

 

4. UNE LECTURE ECCLÉSIALE DES ÉCRITURES :

SPÉCIMENS D’EXEGESE VETERO-TESTAMENTAIRE

 

Exégèse d’un presbytre : les transgressions du peuple — Le petit nombre d’élus.

 

27, 4. Sans équivoque ni contradiction possibles, l'Apôtre montre que c'est un seul et même Dieu qui a jugé ces actes-là et qui exige ceux de maintenant, et il indique le motif pour lequel ils ont été mis par écrit. Aussi sont-ils ignorants et audacieux, voire impudents, tous ceux qui, à cause des transgressions des anciens et de la désobéissance d'un grand nombre, affirment qu'autre était le Dieu de ceux-là, c'est-à-dire l'Auteur du monde, — ils le prétendent issu d'une déchéance, — et autre le Père enseigné par le Christ, — il s'agit, en fait, de celui que chacun d' eux a imaginé en son esprit.

Car ils ne rendent pas compte des faits suivants :

— de même que là « Dieu n'eut pas pour agréables la plupart d'entre eux (a) » qui péchèrent, de même ici « il y a beaucoup d'appelés et peu d'élus (b) » ;

— et de même que là les injustes, les idolâtres et les fornicateurs perdirent la vie, de même ici le Seigneur déclare que les gens de cette sorte seront envoyés au feu éternel (c), et l'Apôtre dit : « Ignorez-vous que les injustes n'hériteront pas du royaume de Dieu ? Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les avares, ni les ivrognes, ni les médisants, ni les rapaces n'hériteront du royaume de Dieu (d) » ; et la preuve qu'il ne s'adresse pas aux gens du dehors, mais à nous, de peur que nous ne soyons jetés hors du royaume de Dieu pour avoir agi de la sorte, c'est qu'il ajoute : « Voilà ce que certains d'entre vous ont été ; mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus-Christ et dans l'Esprit de notre Dieu (e) » ;

— et de même que là ont été exclus ceux qui faisaient le mal et corrompaient les autres, de même ici on arrache l'œil, le pied et la main qui scandalisent, afin que le reste du corps ne périsse pas avec eux (f) ; et nous avons ordre, « si quelqu'un, portant le nom de frère, est impudique, ou avare, ou idolâtre, ou médisant, ou ivrogne, ou voleur, de ne pas même manger avec un homme de cette espèce (g) » ; et l'Apôtre dit encore : « Que nul ne vous abuse par de vaines paroles, car c'est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur les fils de la désobéissance : n'ayez donc aucune part avec eux (h) » ;

— et de même que là les autres partagèrent le châtiment des pécheurs, parce qu'ils les approuvaient et vivaient avec eux, de même ici « un peu de levain corrompt toute la pâte (i) » ;

— et de même que là la colère de Dieu descendit sur les injustes, ici aussi l'Apôtre dit pareillement : « La colère de Dieu va se révéler du haut du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui détiennent la vérité captive de l’injustice (j) » ;

— et de même que là la vengeance de Dieu s'appesantit sur les Égyptiens qui lésaient injustement Israël, de même ici le Seigneur déclare : « Dieu ne vengera-t-il donc pas ses élus qui crient vers lui jour et nuit ? En vérité, je vous le dis, il les vengera promptement (k) » ; et l'Apôtre dit dans l'épître aux Thessaloniciens : « C'est justice pour Dieu que de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent et de vous donner, à vous qui êtes affligés, le repos avec nous, lors de la manifestation du Seigneur Jésus du haut du ciel avec les messagers de sa puissance et dans une flamme de feu qui tirera vengeance de ceux qui ne connaissent pas Dieu et de ceux qui n'obéissent pas à l'Évangile du Seigneur Jésus : ils subiront la peine éternelle de la perdition, par le fait de la face du Seigneur et de l'éclat de sa puissance, quand il viendra pour être glorifié dans ses saints et reconnu admirable en tous ceux qui auront cru (l). »

a) I Corinthiens, 10 : 5 ;

b) S. Matthieu, 22 : 14 ;

c) Cf. S. Matthieu, 25 : 41 ;

d) I Corinthiens, 6 : 9-10 ;

e) I Corinthiens, 6 : 11 ;

f) Cf. S. Matthieu, 18 : 8-9 ;

g) I Corinthiens, 5 : 11 ;

h) Éphésiens, 5 : 6-7 ;

i) I Corinthiens, 5 : 6 ;

j) Romains, 1 : 18 ;

k) S. Luc, 18 : 7-8 ;

l) II Thessaloniciens, 1 : 6-10.

  

  

  

LIVRE I

 

TROISIÈME PARTIE

 

ORIGINE DU VALENTINISME

 

1. LES ANCÊTRES DES VALENTINIENS

 

 

27, 4. Puisque ce Marcion est le seul qui ait eu l'audace de mutiler ouvertement les Écritures et qu'il s'est attaqué à Dieu plus impudemment que tous les autres, nous le contredirons séparément : nous le convaincrons d'erreur à partir de ses écrits et, Dieu aidant, nous le réfuterons à partir des paroles du Seigneur et de l'Apôtre qu'il a conservées et qu'il utilise. Pour l'instant il nous faut faire mention de lui, pour que tu saches que tous ceux qui, de quelque manière que ce soit, adultèrent la vérité et blessent la prédication de l'Église, sont les disciples et les successeurs de Simon, le magicien de Samarie. Bien que, dans le but de tromper autrui, ils se gardent d'avouer le nom de leur maître, c'est pourtant sa doctrine qu'ils enseignent; ils mettent en avant le Nom du Christ Jésus comme un appât, mais c'est l'impiété de Simon qu'ils propagent sous des formes diverses, causant ainsi la perte d'un grand nombre ; par ce Nom excellent (a), ils répandent leur détestable doctrine ; sous la douceur et la beauté de ce Nom, ils présentent le venin amer et pernicieux du Serpent, qui fut l'initiateur de l'apostasie.

a) Cf. S. Jacques, 2 : 7.

 

     

 

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 15:53

 

SAINT  IRÉNÉE (135/140-202/203)

ÉVÊQUE DE LYON

HONORÉ PAR L’ÉGLISE COMME MARTYR

LE FONDATEUR DE LA THÉOLOGIE CATHOLIQUE

ET

LE MARTEAU DES HÉRÉSIES

(jamais réfuté ni nommément condamné)

 

« CONTRE LES HÉRÉSIES »

DÉNONCIATION ET RÉFUTATION

DE LA GNOSE AU NOM MENTEUR

dont le vrai titre est :

«  FAUSSE GNOSE DÉMASQUÉE ET RÉFUTÉE »

(Elegcoς kaί anatroph thς yeudwnumou gnώsewς)

 

Traduction française par Adelin Rousseau

Moine de l’Abbaye d’Orval

Internet : www.JESUSMARIE.com

 

LIVRE IV

 

DEUXIÈME PARTIE

 

L’ANCIEN TESTAMENT,

PROPHÉTIE DU NOUVEAU

UNE LECTURE ECCLÉSIALE

DES ÉCRITURES

 

2. LE PROPHÉTISME

 

 

Les visions de Jean (Apocalypse) — La colère du Dieu tout-puissant.

 

20, 11 […] Jean, le disciple du Seigneur, vit lui aussi, dans l'Apocalypse, la venue pontificale et glorieuse de son royaume : « Je me retournai, dit-il, pour voir la voix qui me parlait; m'étant retourné, je vis sept chandeliers d'or et, au milieu des chandeliers, quelqu'un de pareil à un Fils d'homme. Il était vêtu d'une tunique descendant jusqu'aux pieds et portait à hauteur de poitrine une ceinture d'or ; sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine d'un blanc de neige ; ses yeux étaient comme une flamme de feu ; ses pieds étaient pareils à de l'airain qu'on aurait embrasé dans une fournaise; sa voix était comme la voix des grandes eaux; dans la main droite il tenait sept étoiles ; de sa bouche sortait un glaive aigu à deux tranchants, et son visage était comme le soleil lorsqu'il brille dans sa force (a). » Parmi toutes ces choses, en effet, il en est une qui signifie la splendeur qu'il reçoit du Père, à savoir la tête; une autre signifie le pontificat, à savoir la tunique descendant jusqu'aux pieds — et pour ce motif Moïse revêtit le pontife selon ce modèle même (b) — ; une autre encore signifie ce qui a trait à la fin, à savoir l'airain embrasé dans la fournaise, qui est la fermeté de la foi et la persévérance de la prière à cause de l'embrasement qui doit se produire à la fin. Mais Jean ne put supporter cette vision : « Je tombai, dit-il, à ses pieds comme mort (c). » C'était afin qu'arrivai ce qui est écrit : « Personne ne peut voir Dieu et vivre (d). » Alors le Verbe le ranima et lui rappela qu'il était Celui sur la poitrine de qui il s'était penché à la cène, lorsqu'il demandait quel était celui qui devait le trahir (e) : « Je suis, lui dit-il, le premier et le dernier, et le vivant; j'ai été mort, et voici que je suis vivant pour les siècles des siècles; j'ai les clefs de la mort et des enfers (f). » Après cela, dans une seconde vision, il vit le même Seigneur : « Je vis, dit-il, au milieu du trône et des quatre animaux et au milieu des vieillards, un agneau debout, comme égorgé ; il avait sept cornes et sept yeux, qui sont les sept Esprits de Dieu envoyés par toute la terre (g). » Et de nouveau, au sujet de ce même agneau, il dit : « Parut alors un cheval blanc. Celui qui le montait s'appelle Fidèle et Véridique : il juge et combat avec justice. Ses yeux sont comme une flamme de feu ; il a sur la tête plusieurs diadèmes et porte un nom inscrit que nul ne connaît sinon lui-même ; il est revêtu d'un manteau teint de sang ; son nom est : Verbe de Dieu. Les armées du ciel le suivaient sur des chevaux blancs, vêtues d'un lin fin d'une blancheur éclatante. De sa bouche sort un glaive affilé pour en frapper les nations : c'est lui qui les gouvernera avec un sceptre de fer, et c'est lui qui foule la cuve du vin de l'ardente colère du Dieu tout-puissant. Sur son manteau et sur sa cuisse il porte inscrit ce nom : Roi des rois et Seigneur des seigneurs (h). » Voilà comment, en tout temps, le Verbe de Dieu montrait aux hommes les images des choses qu'il devait accomplir et les figures des « économies » du Père, nous enseignant par là les choses de Dieu.

a) Apocalypse,  1 : 12-16 ;

b) Cf. Exode, 28 : 4 ; Lévitique, 8 : 7 ;

c) Apocalypse, 1 : 17 ;

d) Exode, 33 : 20 ;

e) Cf. S. Jean, 13 : 15 ;

f) Apocalypse, 1 : 17-18 ;

g) Apocalypse, 5 : 6-7 ;

h) Apocalypse, 19 : 11-16. — Frapper les nations : lat. : ut in ipso percutiat Gentes, gr. : ina en auth pataxh ta eqnh

 

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