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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:32

 

 

« Je ne prie pas pour eux seulement, mais pour ceux qui, par leur prédication, croiront en moi, pour que tous soient un, comme vous, monPère, vous êtes en moi, et moi en vous, pour que, eux aussi, soient un en nous, afin que le monde croie que vous m’avez envoyé. Et je leur ai donné la gloire que vous m’avez donné, afin qu’ils soient un comme nous sommes un, moi en eux, et vous en moi, afin qu’ils soient parfaitement un, et que le monde connaisse que vous m’avez envoyé, et que vous les avez aimés comme vous m’avez aimé. Père, ceux que vous m’avez donnés, je veux que là où je suis, ils y soient avec moi, afin qu’ils voient la gloire que vous m’avez donnée, parce que vous m’avez aimé avant la création du monde. Père juste, le monde ne vous a pas connu ; mais moi, je vous ai connu, et ceux-ci ont connu que c’est vous qui m’avez envoyé. Et je leur ai fait connaître votre nom, et je le leur ferai connaître, afin que l’amour dont vous m’avez  aimé soit en eux, et que je sois moi aussi en eux. »

 

S. Jean, 18 : 10-11, 37-40 (Jésus chez Pilate) :

 

Alors Simon Pierre, qui avait une épée, la tira, et frappant le serviteur du grand prêtre, il lui coupa l’oreille droite : ce serviteur s’appelait Malchus. Mais Jésus dit à Pierre : « Remets ton épée dans le fourreau. Ne boirai-je donc pas le calice que mon Père m’a donné ? » […]

Pilate lui dit (à Jésus) : « Tu es donc roi ? » Jésus répondit : « Tu le dis, je suis roi. Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité : quiconque est de la vérité écoute ma voix. » Pilate lui dit : « Qu’est-ce que la vérité ? » Ayant dit cela, il sortit de nouveau pour aller vers les Juifs, et il leur dit : « Pour moi, je ne truve aucun crime en lui. Mais c’est la coutume qu’à la fête de Pâques je vous délivre quelqu’un. Voulez-vous que je vous délivre le roi des Juifs ? » Alors tous crièrent de nouveau : « Non pas lui, mais BARABBAS. » Or, Barabbas était un brigand.

 

S. Jean, 19 : 28-30 (Jésus au Calvaire) :

 

Après cela, sachant que tout était maintenant consommé, afin que l’Écriture s’accomplît, dit : « J’ai soif ». Il y avait là un vase plein de vinaigre ; les soldats en remplirent une éponge, et l’ayant fixée au bout d’une tige d’hysope, ils l’approchèrent de sa bouche. Quand Jésus eut pris le vinaigre, il dit : « Tout est consommé », et baissant la tête, il rendit l’esprit.

 

S. Luc, 23 : 34, 46 (Jésus au Calvaire) :

 

Lorsqu’ils furent arrivés au lieu appelé Calvaire, ils l’y crucifiè, ainsi que les malfaiteurs, l’un à droite, l’autre à gauche. Mais Jésus disait : « Père, pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font. » […] C’était environ la sixième heure [midi], quand les ténèbres couvrirent la terre jusqu’à la neuvième heure. Le soleil s’obscurcit, et le voile du Temple se déchira par le milieu. Et Jésus s’écria d’une voix forte : « Père, je remets mon esprit entre vos mains. » En disant ces mots, il expira.

 

S. Jean, 20 : 13-31 (Jésus ressuscité apparaît à Marie-Madeleine et à ses disciples) :

 

 […] Et ceux-ci [deux anges] lui dirent : « Femme, pourquoi pleurez-vous ? » Elle leur dit : « Parce qu’ils ont enlevé mon Seigneur, et je ne sais où ils l’ont mis. » Ayant dit ces mots, elle se retourna, et vit Jésus debout ; et elle ne savait pas que c’était Jésus. Jésus lui dit : « Femme, pourquoi pleurez-vous ? Qui cherchez-vous ? » Elle, pensant que c’était le jardinier, lui dit : « Seigneur, si c’est vous qui l’avez emporté, dites-moi où vous l’avez mis, et j’irai le prendre. » Jésus lui dit : « Marie ! » Elle se retourna et lui dit en hébreu : « Rabboni ! » c’est-à-dire Maître. Jésus lui dit : « Ne me touchez point, car je ne suis pas encore remonté vers mon Père. Mais allez à mes frères, et dites-leur : je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu. » Marie-Madeleine alla annoncer aux disciples qu’elle avait vu le Seigneur, et qu’il lui avait dit ces choses.

Le soir de ce même jour, le premier de la semaine, les portes du lieu où se trouvaient les disciples étant fermées, parce qu’ils craignaient les Juifs, Jésus vint, et se présentant au milieu d’eux, il leur dit : « Paix avec vous ! » Ayant ainsi parlé, il leur montra ses mains et son côté. Les disciples furent remplis de joie en voyant le Seigneur. Il leur dit une seconde fois : « Paix avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, moi aussi je vous envoie. » Après ces paroles, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit-Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis ; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. »

Mais Thomas, l’un des Douze, celui qu’on appelle Didyme, n’était pas avec eux lorsque Jésus vint. Les autres disciples lui dirent donc : « Nous avons vu le Seigneur. » Mais il leur dit : « Si je ne vois dans ses mains la marque des clous, et si je ne mets mon doigt à la place des clous, et ma main dans son côté, je ne croira point. »

Huit jours après, les disciples étant encore dans le même lieu, et Thomas avec eux, Jésus vint, les portes étant fermées, et se tenant au milieu d’eux, il leur dit : « Paix avec vous ! » Puis il dit à Thomas : « Mets ici ton doigt, et regarde mes mains ; approche aussi ta main et mets-la dans mon côté ; et ne sois pas incrédule, mais croyant. » Thomas lui répondit : « Mon Seigneur, et mon Dieu ! » Jésus lui dit : « Parce que tu m’as vu, tu as cru. Heureux ceux qui n’ont pas vu et qui ont cru. »

Jésus a fait encore, en présence de ses disciples, beaucoup de miracles qui ne sont pas écrits dans ce livre. Mais ceux-ci ont été écrits, afin que vous croyiez que  Jésus est le Christ, le Fils de Dieu, et qu’en croyant vous ayez la vie en son nom.

 

I Corinthiens, 15 : 24-28 :

 

« […] Puis ce sera la fin, quand le Christ remettra le royaume à Dieu le Père, après avoir anéanti toute principauté, toute puissance et toute force. Car il faut qu’il règne “ jusqu’à ce qu’il ait mis tous ses ennemis sous ses pieds ” (Psaumes, 109 : 1). Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort ; car “ il a tout mis sous ses pieds ”. Mais lorsque l’Ecriture dit que tout lui a été soumis, il est clair que c’est en exceptant Celui qui lui aura soumis toutes choses, afin que Dieu soit tout en tous (cf. S. Irénée, « Contre les hérésies », V, 36, 2).

 

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DOSTOïEVSKI, « LES FRÈRES KARAMAZOV » : « SI DIEU N’EXISTE PAS , TOUT EST PERMIS ».

 

C’EST CE QUE LA FRANC-MAÇONNERIE ENSEIGNE SOUS L’INSPIRATION DU DÉMON.

 

CF. L’ENCYCLIQUE « HUMANUM GENUS » DU PAPE LÉON III (20 AVRIL 1884).

 

«  Si Dieu n’existe pas, tout est permis. » Cette phrase, extraite des « Frères Karamazov » de Dostoïevski, a le mérite de poser les liens de Dieu et de la Morale et d’en tirer toutes les conséquences sur le plan du Droit. Mais avant d’aller plus loin définissons d’abord les termes que nous utiliserons. La Morale concerne notre comportement et notre devoir d’éviter le mal et de faire le bien dans tous les domaines de la vie. Le bien, quant à lui, est de l’ordre de l’être, de la plénitude, de l’achèvement parfait ; et c’est la raison pour laquelle Dieu se nomme « JE SUIS » (Exode, 3 : 14), c’est-à-dire l’Éternel, l’Incréé, le souverain Bien. Quant au mal, il ne peut venir que du créé et se caractérise donc par un manque d’un bien dû ou d’être dans l’importe quel domaine. Ainsi le péché est de cet ordre comme une offense à l’Être même qui est le premier principe et la fin de toutes choses. Dieu étant le Créateur de la nature (cf. Genèse, 1, 1), il en est par conséquent son Législateur suprême, et il est également la cause première de la grâce pour nous mériter la vie éternelle (cf. Romains, 6 : 23). Or la nature et la grâce ne peuvent se contredire, car Dieu est Un (cf. Hébreux, 13 : 8). Nous concluons donc que tout État qui prétend s’identifier au Droit naturel commet un acte blasphématoire en se substituant à l’autorité de Dieu ; et que tout homme qui soutient cette position par ses paroles et ses actes encourt la damnation éternelle et suscite la colère de Dieu (cf. Apocalypse, 6 : 17). Nous en voyons l’exemple avec l’avortement, le mariage, l’usure, le Talmud, etc. L’Apocalypse ou la Révélation de Jésus-Christ nous en donne la confirmation : rien n’échappe à Dieu !

 

 

FIN

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