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16 mars 2013 6 16 /03 /mars /2013 16:39

 

 

IMITER JÉSUS-CHRIST, EN FAISANT UNIQUEMENT LA VOLONTÉ DE NOTRE PÈRE CÉLESTE.

 

 

Aimer les contrariétés ou les adversités, c’est aimer la volonté de notre Père céleste qui nous les a envoyées pour sa gloire et notre plus grand avantage en nous détachant des choses de la chair et de tout ce à quoi nous nous attachons et que nous n’emporterons pas avec nous. — « Quotidie morior » : I Corinthiens, 15 : 31 et cf. 7 : 31 ; cf. Romains, 7 : 18, 24. — Dans le chapitre unique de ses « Deuxièmes demeures » de son « Château de l’âme », sainte Thérèse d’Avila, la Madre, la Mère des spirituels, nous apprend que nous ne pouvons pas progresser dans la vie intérieure sans cet exercice. Celui qui ne progresse pas est « bien à plaindre » et « s’expose grandement à se perdre », soutient la Madre, car qui ne progresse pas recule (cf. le « Château de l’âme », « Premières demeures », chapitre I). — Cf. également les « Exercices spirituels » de saint Ignace de Loyola, « Principe et Fondement », § 23 ; l’ « Appel du roi temporel », la « Seconde partie de cet exercice »,  le « Troisième point », § 97 ; et la « Contemplation pour obtenir l’amour », « Premier point », § 234.

 

L’homme borné en tant que créature s’imagine parvenir par lui-même tout naturellement à son achèvement parfait ou à son entéléchie sans passer par les divers degrés de son élévation ou de sa croissance spirituelle pour se rendre capable de recevoir de l’Incréé la grâce ou la puissance obédientielle nécessaire pour jouir de la vision éternelle ou de la vue de Dieu, Trine et Un, et ainsi de rejoindre une des demeures que le Verbe incarné, qui éclaire tout homme (cf. S. Jean, 1 : 4), lui a préparée auprès de son Père (cf. S. Jean, 14 : 2-4). C’est ce que l’on appelle les inexprimables et les incomparables « économies de Dieu ». Ce problème n’a pas échappé non plus à saint Irénée au sujet du Christ « exécutant la volonté de son Père et réalisant son “ économie ” humaine » (« Contre les hérésies », V, 26, 2). Remarquons que le 7e jour ou le 7e millénaire, qui justifie ce passage obligé, est inauguré par un Ange descendu du ciel pour enchaîner durant cette période le Dragon, l’antique Serpent, - le Diable, Satan, - afin qu’il cessât de séduire les nations, - ce qu’il n’avait cessé de faire depuis la naissance de l’Église, c’est-à-dire depuis deux mille ans, - et bien entendu depuis la chute de nos premier parents. Nous ne pouvons pas oublier ici la parole de Notre-Dame de La Salette, - assise et la tête dans ses mains, - adressée à Mélanie, Sœur Marie de la Croix, disant : « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservée le septième, et on ne veut pas me l'accorder. C'est ce qui appesantit tant le bras de mon Fils », ni oublier non plus de constater que Maximin et Mélanie l’ont vue portant deux chaînes sur ses épaules, la croix étant suspendue à la plus étroite.

Citons la note 247 de la « Synopse des quatre Évangiles » du R. P. M.-J. Lagrange sur « La fin du monde et la parousie » ainsi libellée : « La doctrine d’un Millénaire (âge d’or devant précéder le Jugement dernier) est juive, et l’Église ne veut pas entendre parler même d’un millénarisme mitigé : cette déformation d’une vue sublime des prophètes et de l’Apocalypse doit être écartée ». Notons également que la page antérieure à la Préface de la deuxième édition (Gabalda, 1988) précise : « Ouvrage adopté par les Séminaires de Saint-Sulpice ». Et voilà le travail ! En nous assurant que la doctrine du millénarisme est juive, ce prêtre ne s’est pas rendu compte qu’il réfutait la promesse de Dieu faite jadis à postérité d’Abraham qui n’est autre que le Christ selon l’épître de l’apôtre saint Paul aux Galates (cf. Épître aux Galates, 4 : 28 ; 3 : 16, 6-9 ; S. Matthieu, 5 : 4). En relisant le verset 10 du chapitre 13 de l’Évangile selon saint Marc, Jésus nous révèle qu’ « il faut d’abord que l’Évangile soit prêché à toutes les nations ». Etait-ce le cas lors de la ruine du temple ? Y a-t-il eu des apparitions effrayantes et de grands signes au ciel (cf. S. Luc, 21, 11) ? S’est-il levé nation contre nation, et royaume contre royaume ? et y a-t-il eu des famines et des tremblements de terre en divers lieux (cf. S. Matthieu, 24 : 7) ? Cf. ce même chapitre 24 les versets 9 à 14, etc. Les uns et les autres feraient mieux de reprendre les Saintes Écritures qu’ils ne comprennent pas et de considérer les signes de notre temps avec le système 666 et le numéro du code-barre informatique, les w w w d’internet, et la ville aux sept collines, Babylone la Grande, et ses sept têtes des derniers temps et sa destruction. Repentons-nous et préparons-nous à « l’épreuve qui va fondre sur le monde entier pour éprouver les habitants de la terre » (Apocalypse, 3 : 10). Que saint Vincent Ferrier par l’intercession de la bienheureuse Vierge, Marie immaculée, nous obtienne la grâce de pénétrer le mystère de l’ « économie divine », lui qui a vécu par un raccourci temporaire le jugement dernier et qui en a été l’apôtre par excellence ! (Cf. Internet et cliquez sur :

 

 St Vincent Ferrier - Les saints - Catholique.org et : http://www.infobretagne.com/saint-vincent-ferrier.htm)

 

     

S. IGNACE DE LOYOLA, « EXERCICES SPIRITUELS », « PRINCIPE ET FONDEMENT » :

« L’HOMME EST CRÉÉ POUR LOUER, HONORER ET SERVIR DIEU NOTRE SEIGNEUR,

ET MOYENNANT CELA SAUVER SON ÂME ».

 

LE SAINT-ESPRIT, EST LE LIEN SUBSTANTIEL, PERMANENT ET ÉTERNEL,

QUI PROCÈDE DE L’AMOUR RÉCIPROQUE DE NOTRE PÈRE CÉLESTE

 ET DE SON FILS UNIQUE JÉSUS-CHRIST.

 

JÉSUS, NOTRE SAUVEUR ET NOTRE DIEU, EST CONTINUELLEMENT

TOURNÉ VERS SON PÈRE « QUI LUI A TOUT REMIS ET À QUI

LUI-MÊME SE SOUMETTRA, AFIN QUE SON PÈRE », LE

PREMIER PRINCIPE ET LA FIN DE TOUTES CHOSES,

« SOIT TOUT EN TOUS » (I COR., 15 : 28).

 

DIEU EST LUMIÈRE ET AMOUR (CF. I S. JEAN, 1 : 5 ; 4 : 8), ET JÉSUS

« LA VOIE, LA VÉRITÉ ET LA VIE » (S. JEAN, 14 : 6) QUI Y

CONDUISENT, — ET TOUT AUTRE AMOUR N’EST

N’EST QU’UNE PARTICIPATION QUI NOUS

INCLINE  À L’IDOLÂTRIE.

 

DIEU, AVEC LE PÈRE, LE FILS ET LE SAINT-ESPRIT, RETIENT,

COMPREND ET AIME, ET L’HOMME ÉGALEMENT, AVEC SA

SA MÉMOIRE, SON INTELLIGENCE ET SA VOLONTÉ,

ÉTANT CRÉÉ « À L’IMAGE DE DIEU,

SELON SA RESSEMBLANCE »

(GENÈSE, 1 : 26).

 

L’ÉCRITURE SAINTE SE SUFFIT À ELLE-MÊME. SUIVONS

L’EXEMPLE DE JÉSUS QUI S’Y RÉFÉRAIT SOUVENT

POUR JUSTIFIER SA MISSION COMME SAUVEUR

ET RÉDEMPTEUR DU GENRE HUMAIN QUE

SON PÈRE CÉLESTE LUI A CONFIÉE

(CF. S. LUC, 24 : 44-49).

 

 

Épître de saint Paul, Apôtre des nations, aux Hébreux, 10 :

 

C’est pourquoi le Christ dit en entrant dans le monde : « Vous n’avez voulu ni sacrifice, ni oblation, mais vous m’avez formé un corps ; vous n’avez agréé ni holocaustes, ni sacrifices pour le péché. Alors j’ai dit : Me voici (car il est question de moi dans le rouleau du livre), je viens ô Dieu, pour faire votre volonté. »

 

S. Jean, 6 : 37-38 :

 

« Tout ce que le Père me donne viendra à moi, et celui qui vient à moi, je ne le jetterai point dehors ; car je suis descendu du ciel pour faire, non ma volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. Or la volonté de celui qui m’a envoyé, est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je le ressuscite au dernier jour. »

 

S. Jean, 14 : 31 (Le dernier repas de Jésus) :

 

« Mais afin que le monde sache que j’aime mon Père, et que j’agis selon le commandement que mon Père m’a donné. »

 

S. Matthieu, 12 : 50 :

 

« Car quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère. »

 

S. Matthieu, 6 : 10 :

 

« Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » [Cf. S. Luc, 2 : 14 ; Romains, 12 : 2 ; 9 : 19.]

 

S. Jean, 18 : 11 (L’arrestation de Jésus) :

 

« Le calice que le Père m’a donné, est-ce que je ne dois pas le boire ? »

 

S. Matthieu, 5 : 14-16, 48 :

 

Vous êtes la lumière du monde. Une ville située au sommet d’une montagne ne peut être cachée. Et si l’on allume une lampe on ne la place pas sous le boisseau, mais sur le lampadaire, et elle éclaire tous ceux qui sont dans la maison. Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père dans les Cieux ! […] Vous donc, soyez parfaits comme votre Père céleste est parfait. [Cf. 2 S. Pierre, 3 : 9 ; 5 : 7 ; I Thessaloniciens, 4 : 3 ; Romains, 8 : 32 ; Actes, 5 : 41.]

 

À SUIVRE

 

 

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