LA « FORCE MYSTÉRIEUSE » : L’ORIGINE DE LA FRANC-MAÇONNERIE (17/19).

Première investigation

James, s'adressant à son fils Samuel et aux lecteurs de cette Histoire, dit : "Avant ma conversion au christianisme je suivais le plan des ancêtres de ma mère Esther, dont j'ai hérité cette Histoire, préservant ses secrets et croyant en la vérité de sa doctrine. Ainsi je continuai jusqu'à la destinée qui voulut que je tombai profondément amoureux de Janet, la chrétienne. Elle aussi éprouvait un grand amour pour moi et était d'accord pour être ma femme à la condition que je me convertisse au christianisme. Je me convertis et nous nous mariâmes, puis Samuel, mon fils par ma première femme se convertit aussi.

Pendant le premier mois de notre mariage, ma nouvelle femme avait eu connaissance de cette Histoire. Elle réagit d'une telle façon qu'elle provoqua en moi un esprit d'indignation envers l'Histoire" et ses héritiers et à m'encourager à la publier pour le bien et le salut de la religion chrétienne, d'abord, et de toute l'humanité ensuite ; elle insista pour me convaincre.

Avant de commencer à l'imprimer nous avions à comprendre quelques secrets fondamentaux de la Maçonnerie moderne, sans lesquels les bénéfices de cette Histoire ne seraient pas complets. Nous désirions savoir, spécialement, si le secret était en possession de Désaguliers, Anderson et ses compagnons ou si ils étaient en contact avec d'autres successeurs, détenteurs de ces manuscrits hébreux. Pour le savoir, j'entrai dans la nouvelle Maçonnerie et m'élevai jusqu'au plus haut degré.

A cause de mon voyage du retour en Russie en mission, je remplis mon devoir en te transmettant à toi, mon fils, cette Histoire et ses secrets de peur que quelque chose puisse arriver. Ta mère Janet sera ta collaboratrice et administratrice en tout ce qui est lié à cette Histoire.

Deuxième investigation

James, dit à son fils Samuel : "Mon fils tu vois ici une Histoire plus précieuse que des diamants. Quand tu la liras tu comprendras son importance extraordinaire. Je te la transmets avec tous ces secrets. Tu ne prêteras pas le terrible serment que j'ai eu à prêter ; tu y verras son texte, comme il fut décrété par nos ancêtres, les neuf fondateurs de la Franc-Maçonnerie. Ils le prêtèrent d'abord et l'imposèrent à tous les héritiers de cette Histoire. Après ta conversion au christianisme avec moi, tu n'obéiras plus à cet ordre".

"Sache, Samuel, combien est grand mon amour et mon respect pour ta mère Janet. Sache aussi que je l'aime beaucoup parce qu'elle t'a adopté avec autant d'affection que si elle était ta propre mère. Tu dois donc l'aimer, lui obéir et la servir en hommage d'elle et en mémoire à ta vraie mère, dont l'âme à présent est réconfortée en voyant que tu trouves de l'affection dans cette mère. Nous devons surtout l'aimer en remerciement de sa bonté à nous convertir au christianisme et pour m'avoir encouragé à publier cette Histoire".

"J'ai trouvé des vertus indescriptibles en elle. J'ai vu en elle l'amour, la pureté, l'intégrité, l'intelligence, la vraie foi et une piété authentique. J'ai vu en elle l'économie et la générosité réunies. J'ai vu en elle un sentiment profondément enraciné pour le devoir. Mais le facteur majeur dans mon amour infini pour elle est son affection pour toi. Elle t'a donné, Samuel, une éducation vertueuse. Sans elle tu ne serais pas capable d'avoir ces vertus. Elle est ta mère, ton éducatrice et celle qui t'a christianisé. Un de tes devoirs les plus sacrés est de l'aimer et de décharger ton devoir envers elle. Je sais qu'elle est, en, ma présence ou en mon absence, fidèle et ma collaboratrice. Par dessus tout je désire que tu ne fasse rien sans la consulter. Elle, à son tour, vous donnera des conseils liés à cette Histoire et à vos autres actions.

Cette rencontre que nous avons eue doit être ajoutée à tout ce que nous avons dit, à notre Histoire, enregistrons-la.

Maintenant, Samuel, revoyez, cette Histoire et remontez dans le passé parce que, avant mon voyage, je désire vous dire un secret de grande importance.

Troisième investigation

La surprise de Samuel face aux secrets et la ruse en lisant l'Histoire.

Après une semaine, James, Janet et Samuel se réunirent. James dit à Samuel : "Je crois, mon fils, que tu as lu cette Histoire complètement, avec une grande avidité. Tu as dépensé beaucoup d'heures à l'étudier, mais cela n'a pas d'importance. C'est ce qui m'est arrivé lorsque je la reçus de ton grand-père Samuel (dont tu portes le nom), car elle contient tout ce qui peut surprendre, affecter et élever le cœur du lecteur, le remplissant de la joie et du plaisir de connaître ses secrets. Peut-être l'illettré, ceux de pauvre mentalité et les incrédules peuvent ne pas avoir ces sentiments. Cependant je ne crois pas qu'il y ait des personnes qui ne soient pas intéressées par ces secrets.

Samuel dit : "Père, quand j'ai lu cette Histoire, j'ai tout oublié et j'ai été enivré de connaître ses secrets, sa méchanceté et sa ruse. Ces secrets s'ils viennent à être publiés jetteront les états maçonniques dans le trouble ; des secrets qui feront trembler le monde entier : les maçons et les chefs de toutes les religions, spécialement les chrétiens, quand ils connaîtront la conspiration contre eux.

James dit : "Enregistrez, Samuel, en résumé, ce que nous vous avons dit. Je veux pour ma part écrire ce qui suit ce que je veux aussi enregistrer. Ainsi les éléments de cette étude demeureront organisés.

Quatrième investigation

Synthèse des commentaires au sujet des ordres supérieurs et antireligieux que James révéla à son fils Samuel. L'interprétation erronée des trois mots : Liberté, Fraternité et Egalité.

Vous voyez, mon, fils, que je suis entré dans la nouvelle Maçonnerie pour la comparer avec la Maçonnerie de nos ancêtres, "la Force Mystérieuse^". Parce que la Maçonnerie moderne est une partie complémentaire de l'ancienne, à cause de l'ignorance complète des secrets et des fondations occultes de cette Association de la part des maçons, et à cause de la joie que produira sur les hommes sages et les historiens leur connaissance de la pierre angulaire de cette fondation, votre mère Janet et moi décidâmes que j'entrerais dans l'Association.

Elle me dit : "J'appellerai cette Histoire : la dissipation de l'obscurité. Mais l'obscurité ne sera pas dissipée si vous n'entrez pas dans l'Association en vue d'être au courant des innovations qui sont survenues en elle après que Levy ait changé son nom". C'était quand je joignis l'Association et étudiai ses secrets, réalisant ainsi mon objectif.

Gardez mes études : Tout ce que je m'étais attendu à voir en elle, je le vis avec tout le temps nécessaire. Je vis que ses statuts généraux publiés avaient été pris dans les mêmes anciens statuts. Mais Anderson et Désaguliers leur donnèrent un aspect scientifique et un style général convenant à tous les lecteurs, maçons et non-maçons.

Il n'y a pas de doute que David Adoniram collabora avec eux comme vous l'avez observé dans ses "conditions". Je ne parviens pas à voir les statuts internes, et personne d'autre ne le peut, parce que les statuts sont monopolisés par les chefs principaux, héritiers des neuf fondateurs.

Je vis que les ordres supérieurs étaient distribués par des chefs inconnus de leurs exécuteurs. Ces chefs, à leur tour, obéissent à une autorité suprême et complètement inconnue dont les ordres doivent être exécutés par eux.

Je vis que dans l'ancienne Maçonnerie, seule la religion juive était préservée. Dans la Maçonnerie moderne, je vis un état d'esprit antireligieux inspiré par un nihilisme absolu contre le christianisme et en particulier le catholicisme.

Je vis que les chefs de l'ancienne Maçonnerie étaient des Juifs rusés qui attaquaient les hommes de Jésus. Les chefs de la Maçonnerie moderne, les successeurs de Désaguliers et Adoniram sont par ailleurs un amalgame de mercenaires : les Juifs qui attaquent la religion chrétienne et les Protestants qui attaquent le Catholicisme.

Les nouveaux chefs ne sont pas moins rusés que les anciens ancêtres. Ils tiennent dans leurs mains les rênes de tous les maçons. Ils jouent avec eux à volonté. Et finalement, j'ai vu les désastres et les catastrophes progresser sur l'humanité. Donc, tu le verras aussi, Samuel.

Dans cette Histoire tu vois que la Maçonnerie de nos ancêtres était bâties sur des mensonges, des idées fausses, le fanatisme et la corruption. De ces mensonges sont nés d'anciens symboles et les outils de l'architecture et de la construction avec lesquels ils se sont armés. Avec ce mensonge Hérode "a trouvé" des vieux papiers dans le coffre de son grand-père, etc. comme nous l'avons vu auparavant.

Ils ont créé tous ces mensonges pour dissimuler les secrets de la date de la fondation, en obtenant le succès dans leur tromperie pour plusieurs siècles.

Tu vois aussi, que dans la Maçonnerie moderne, les mêmes tromperies existent, utilisées par les chefs héritiers parmi la masse des Maçons. Ceux-ci, comme les anciens Mystérieux, croient que personne ne connait l'origine, l'époque, l'endroit ou le but de cette Association.

La "Maçonnerie-mère" lança toutes ses actions dans une seule intention, qui était la bataille contre les hommes de Jésus. La "Maçonnerie-fille" surpasse cette limite par de grandes distances. Elle agit pour la démolition des trônes et l'abolition des autorités spirituelles et temporelles, ainsi peut-elle avoir la domination absolue du monde. Elle a adopté les mêmes emblèmes que Jésus : Liberté, Fraternité, Egalité ; mais cette adoption peut être très contradictoire avec la vérité.

La liberté de Jésus était modérée, bienveillante et fructueuse. La liberté des Maçons est extrémistes, sans limites, liberté des blasphèmes et des tromperies, destructrice des caractères, des religions, de la richesse, des vies et des familles.

La fraternité de Jésus était pure et humaine, elle prêchait la fraternité parmi les hommes. Elle impose l'amour mutuel et leur interdit la haine et le mal. Les maçons, mon fils, pratiquent une fraternité pleine d'égoïsme et de privilèges. L'amour personnel prévaut parmi eux, l'amour de la vengeance, les divisions et les conflits sans fin. Je vois que la trahison, les agressions, le vol, l'orgueil, la profanation et le nihilisme règnent parmi eux.

L'égalité de Jésus est juste est légale devant la loi et la religion. Dans la Maçonnerie, l'égalité signifie la disparition de tout ordre. Avec cette égalité supposée, les rêves de la liberté sont au-delà de tout ordre, avec chaque chose tombant dans la confusion et la perte des vraies valeurs.

Cinquième investigation

Retiens, Samuel, mes études de "l'aide" dans la "Maçonnerie fille".

Ce mot n'était rien qu'un filet tendu par les successeurs, fondateurs de la nouvelle Maçonnerie et les chefs secondaires en vue d'attirer de jeunes candidats. Notre "Histoire" ne mentionne pas ce terme raide mutuelle", parmi les mystérieux sauf dans ce qui est lié à l'attaque de la religion chrétienne. L'habileté de Désaguliers et Anderson leur inspira la création de ce filet afin d'attirer les hommes vers l'Association, sachant que chaque frère, en ce qui concerne l'aide, est sollicité et en a besoin. Pour cette raison, ils mirent dans leurs statuts généraux le terme "Aide".

Si, au commencement, quelques frères bénéficièrent d'une aide quelconque, plus tard, avec l'augmentation du nombre des affiliés dans les loges répandues dans tous les pays et les territoires, cette aide se dissipa jusqu'à disparaître.

Nous avons entendu beaucoup de plaintes de frères au sujet de la négligence de leurs chefs, spécialement quand l'aide était donnée seulement aux frères fortunés. L'aide était venue et achetée. Les mécontents devinrent de plus en plus nombreux demandant l'application de la loi d'Anderson d'Aide mutuelle". Finalement ils firent cette stipulation ; ou bien la loi d'Aide mutuelle d'Anderson est appliquée, ou bien elle sera révisée dans ce sens : celui qui paie plus, reçoit plus d'aide.

Je connaissais beaucoup de frères qui perdaient leurs situations dans le commerce, le gouvernement, l'industrie et d'autres occupations, sans qu'il soit possible à leurs chefs de les aider, et ils restaient sans travail. Je connais aussi beaucoup de frères qui volontairement détruisent leurs affaires, en attendant une aide maçonnique qu'ils ne reçoivent jamais.

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