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1 juin 2012 5 01 /06 /juin /2012 19:45

 

LA MISSION SURNATURELLE ET POSTHUME DE SAINTE JEHANNE D’ARC

 

   La mission extraordinaire, surnaturelle et posthume de sainte Jeanne d’Arc (6 janvier 1412 [Épiphanie, hommage des Rois mages au Roi des Rois, fête des Rois] – 30 mai 1431), vierge et martyre, patronne et gardienne de la France - La Geste de Dieu par les Francs : « Vive le Christ qui est Roi de France ! » - Au futur roi Charles VII : « Et vous mande le Roi du ciel, par moi, que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims ; et que vous serez lieutenant [lieu tenant] à Luy, qui est vray Roy de France » :

 

Gloria.tv: Sermon Abbe Marchiset-Fête de sainte Jeanne d'Arc

 

À lire et à méditer : « La Sainte de la patrie » ou  « La vie de la Bienheureuse Jeanne d’Arc », en 2 vol., par Mgr Stanislas-Xavier Touchet, évêque d’Orléans, P. Lethielleux, Librairie-Éditeur, 10, rue Cassette, Paris 1921.

 

Cf. Pierre Virion, « Le Christ qui est Roi de France » (Pie X), éditions Saint-Germain, Paris 1949.

 

Cf. L.-H. et M.-C. Remy, « La vraie mission de sainte Jehanne d’Arc : le Christ-Roi de France ». Un ouvrage qui n’a pas son pareil et qui donne une dimension surnaturelle à la Politique. Cliquez sur :

 

http://www.a-c-r-f.com/principal.htlm

 

« La vraie mission de sainte Jehanne d’Arc : le Christ-Roi de France », p. 36 :

 

[Dès le lendemain,] « le 22 juin 1429, le Dauphin vint au-devant des chefs de guerre qu’il rencontra à Châteauneuf-sur-Loire. Là, il tint un conseil décisif, décidant d’aller à Reims pour le sacre, malgré plusieurs opposants et grâce à l’insistance de Jehanne » (35).

« La première parole de Jehanne à Charles dans leur premier entretien à Chinon, avait été : “ Gentil Dauphin, j’ai nom Jehanne la Pucelle, et vous mande le Roi des Cieux par moi, que vous serez sacré et couronné dans la ville de Reims et vous serez LieuTenant du Roi des Cieux, qui est ROI DE FRANCE ”.

« Le roi de France est dans le dessein de Dieu : locum tenens Regis cœlorum qui est REX FRANCIÆ (36). Si le LieuTenant a droit au respect dû à Celui dont il tient la place, il n’a ce droit que pour faire observer la loi de Celui qu’il remplace, et toute sa force est là. S’il oublie jusqu’à ne pas reconnaître le suzerain, il devient félon. Toute la mission de la Pucelle dans sa signification la plus haute est là.

« Le sang ne donne droit à la LieuTenance que lorsqu’il est vivifié par une âme qui en reconnaît le plus essentiel de ses devoirs, la dépendance du Roi des Cieux, l’obligation de régner en Son Nom et pour Lui. Considérer le sang royal d’une manière purement matérielle, c’est ne pas connaître le signification du mot, lui enlever son sens élevé, pour le ravaler à une signification animale ; car, matériellement considéré, il n’est que cela. Voilà pourquoi, entre l’enseignement de Jehanne et la légitimité professée par l’école gallicane, il y a la distance de la terre au ciel, du Christianisme à l’idolâtrie. Le droit divin du sang matériellement considéré est une idolâtrie réprouvée par la foi et la raison ; il en est le renversement » (37).

 

35) – Duparc (Pierre), Procès en nullité de la condamnation de Jehanne d’Arc, t. V, p. 212, Paris, Lib. Klincksieck, 1988 ;

36) – Vous serez Lieu-tenant du Roi des cieux qui est Roi de France.

37) – R. P. Ayroles, t. IV, pp. 216-234 : les plus belles pages d’Ayrolles. […] Ce passage est la condamnation définitive de la conception naturaliste de la mission de sainte Jehanne d’Arc et de la royauté française, développée par l’école d’Action Française et les « nationalistes » français, ainsi que des études et publications universitaires, y compris les plus récentes, sur Jehanne.

 

L.-H. et M.-C. Remy, « La vraie mission de sainte Jehanne d’Arc : le Christ-Roi de France »., pp. 180-181 : Jésus-Christ Roi, point culminant de la Mission de Jehanne d’Arc, par le R. P. Ayroles (159), de la Compagnie de Jésus :

 

La Vénérable aime à l’appeler le saint royaume. Saint, il l’est par ses origines surnaturelles, par le rôle providentiel que l’HOMME-DIEU lui a assigné. Quand le Pape Grégoire IX écrivait à saint Louis que la France était la nouvelle tribu de Juda, que le Christ l’avait choisie pour être l’exécutrice de ses grands desseins sur le monde, il exprimait sous une autre forme ce qu’avaient dit ses prédécesseurs. Quelques années seulement avant l’apparition de la Vénérable, le Pape Boniface IX, pour ramener le malheureux Charles VI à l’obédience romaine, lui disait : « L’alliance entre vos prédécesseurs et les Pontifes Romains fut si étroite, que ceux-ci n’ont presque rien entrepris de grand sans les rois de France, et que les rois de France n’ont rien fait de digne de mémoire sans les Pontifes Romains ».

Souvenirs d’incomparable gloire, ils rendent plus poignantes les angoisses présentes. Pourquoi l’irréconciliable ennemie de l’HOMME-DIEU, la maçonnerie, s’est-elle attaquée avec tant de frénésie à la France ? Pourquoi déploie-telle toutes les astuces du génie infernal qui l’inspire pour étouffer dans sa poitrine tout battement chrétien, et sucer dans ses veines, jusqu’à la dernière molécule du sang Rédempteur qui l’avait faite si grande ? Elle connaît ce qu’est la France dans le plan divin. Périsse la France plutôt que de la voir encore chrétienne (176). C’est le serment d’Annibal proféré dans le tréfonds des antres maçonniques. Un de ses adeptes n’a-t-il pas dit : Nous n’avons que faire d’une France qui ne répandrait pas les principes de la Révolution. Or, l’essence de la Révolution est la guerre à l’HOMME-DIEU, l’application dans l’ordre politique du cri : écrasons l’infâme traduit aujourd’hui par celui de : Le cléricalisme, voilà l’ennemi (177).

Que ceux qui ne veulent pas voir périr la France ne s’y trompent pas. Il n’y a qu’un moyen de salut, opposer le cri : Jésus-Christ-Roi. Nous allons entendre la Libératrice le proclamer sans se lasser sous toutes les formes. Tout ce que nous avons dit, des dates des événements de sa carrière, du calque de sa vie sur la vie extérieure du Roi des nations, de son absorption pour ainsi dire dans son Seigneur, se rapporte à ce qu’elle va nous dire en termes bien exprès, a pour but de montrer comment tout dans son existence est pour faire resplendir le dogme de la royauté de Jésus-Christ.

 

159) – (NDLA) R. P. Ayroles, 22 novembre 1828 - 6 octobre 1921. Mgr Touchet, dans un de ses mandements, a dit du R. P. Ayroles : « Il est l’homme le plus renseigné que je sache au monde sur Jehanne d’Arc ». Léon XIII l’a qualifié officiellement de « principal témoin de Jehanne d’Arc, testis præcipuus » (Mgr Delassus, La mission posthume de sainte Jehanne d’Arc, Introduction).

176) – (NDLA) Ce que répétait enconre le ministre socialiste et franc-maçon Jules Moch, le 17 mai 1958 : Nous ne voulons pas que la France redevienne la Fille aînée de l’Église !

177) – (NDLA) Slogan lancé par Gambetta, à la fin de son discours à l’Assemblée nationale, le 4 mai 1877. L’attaque contre le cléricalisme est une formule spécieuse, la véritable cible étant la religion de Notre Seigneur Jésus-Christ. L’éradication de la vocation chrétienne de la France, sous couvert de la laïcité [ou de l’athéisme – cf. la « Force mystérieuse], programme constant des loges, sera finalement réalisé par la loi de séparation du 9 décembre 1905 [cf. également l’allocutation du 23 juin de Nicolas Sarkozy, à l’occasion du 275e anniversaire de la naissance de la franc-maçonnerie française, et l’allégeance de son successeur, François Hollande, à la franc-maçonnerie ou au satanisme. – Cf. l’encyclique Quas Primas du 11 décembre 1925 de S.S. Pie XI sur la fête du Christ-Roi]. 

 

 

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