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29 juin 2012 5 29 /06 /juin /2012 16:11

 

À MÉDITER POUR ÊTRE DÉFINITIVEMENT PERSUADÉ QUE NOUS SOMMES EN PLEINE APOSTASIE PERPÉTRÉE PAR DES IMPOSTEURS

 

 

(Quant à ceux qui participent à des messes qui se déclarent unies [« una cum »] à de tels imposteurs, ils participent ipso facto à leurs hérésies et sont par conséquent anathèmes et objectivement hors de la foi catholique, étant bien entendu que le nouveau rituel est invalide pour vice de forme et ne deviendra pas valide même en se déclarant non uni [« non una cum »] à de tels apostats.)

  

Pseudo Concile Vatican II, 28 octobre 1965, DéclarationNostra Ætate sur l’Église et les religions non-chrétiennes, sous l’autorité et le paraphe de Paul VI et soutenue jusqu’à Benoît XVI :

 

       « Ainsi, dans l'Hindouisme, les hommes scrutent le mystère divin et l'expriment par la fécondité inépuisable des mythes et par les efforts pénétrants de la philosophie [sagesse naturelle et non divine, et par conséquent limitée] ; ils cherchent la libération des angoisses de notre condition, soit par les formes de la vie ascétique, soit par la méditation profonde, soit par le refuge en Dieu [quel Dieu ?] avec amour et confiance. Dans le Bouddhisme selon ses formes variées, l'insuffisance radicale de ce monde changeant est reconnue et on enseigne une voie par laquelle les hommes, avec un cœur dévot et confiant, pourront soit acquérir l'état de libération parfaite, soit atteindre l'illumination suprême [quelle folie !] par leurs propres efforts [l’orgueil de Lucifer] ou par un secours venu d'en haut [de quelle origine ? – Cf. le discernement des esprits des Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola]. [...] De même aussi, les autres religions qu’on trouve de par le monde […] L’Église regarde aussi avec estime les musulmans qui adorent le Dieu Un [la doctrine de Dieu Trine et Un étant condamnée par le Coran (chap. V, Le festin, verset 73), - précisons-le], vivant et subsistant, miséricordieux  et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre [Allons-y pour le Credo catholique !], qui a  parlé aux hommes [par son Fils unique Jésus-Christ, - précisons-le également]. Ils cherchent à se soumettre de toute leur âme aux décrets de Dieu, même s'ils sont cachés, comme s'est soumis à Dieu Abraham, auquel la foi islamique  se réfère volontiers [Cela c'est une autre paire de manches ! En réalité, en relisant plus attentivement cette Déclaration, nous ne pouvons que rejeter ce que celle-ci soutient, car il n’est pas possible qu’un même Dieu tienne un langage contradictoire selon qu’il s’adresse aux catholiques, aux bouddhistes ou aux musulmans. L’estime des personnes ne doit pas s’étendre jusqu’à leurs fausses religions. C’est là véritablement une incitation à l’apostasie. – Cliquez sur :  http://taraquebec.org/presenta.html : Présentation - Les Maîtres de Sagesse – Maitreya. — La déclaration « Nostra Ætate » rejoint la pensée de Maitreya et fait le lit du « New Age ».]

 

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Vision de l’enfer de Ste Thèrèse d’Avila (1515 – 1582),  « perte de tant d’âmes et en

particulier des luthériens »,  dans sa « Vie écrite par elle-même », ch. XXXIIe,

et « les hérétiques et les maures (musulmans) qui se damnent », dans

son « Château de l’Âme », les « Cinquièmes Demeures », ch. IIe.

 

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SAINT  IRÉNÉE (135/140-202/203)

« CONTRE LES HÉRÉSIES »

 

LIVRE IV, 7, 2

 

2. Le  Père du Christ, Dieu des anciens patriarches

 

Abraham a connu le Père par le Verbe

 

7, 2. Ce n'est pas seulement à propos d'Abraham qu'il disait cela, mais il entendait montrer que tous ceux qui, depuis le commencement, eurent la connaissance de Dieu et prophétisèrent la venue du Christ, avaient reçu cette révélation du Fils lui-même. Et c'est ce Fils qui, dans les derniers temps, s'est fait visible et palpable et a conversé avec le genre humain, afin de susciter à partir de pierres des fils à Abraham (b), d'accomplir la promesse faite par Dieu à celui-ci et de rendre sa postérité pareille aux étoiles du ciel. Comme le dit Jean-Baptiste : « Dieu peut, en effet, à partir de ces pierres, susciter des fils à Abraham. » Cela, Jésus l'a fait en nous arrachant au culte des pierres, en nous retirant d'une dure et stérile parenté et en créant en nous une foi semblable à celle d'Abraham. Et Paul en témoigne, lorsqu'il dit que nous sommes fils d'Abraham selon la ressemblance de la foi et la promesse de l'héritage (c).

 

a) Cf. Genèse, 15 : 5 ; 22 : 17 ;

b) S. Matthieu, 3 : 9 ; S. Luc, 3 : 8 ;

c) Cf. Romains, 4 : 11-18.

 

Livre V, 34, 1

 

2. La résurrection des justes

 

Israël rétabli dans sa terre, afin d'y avoir part aux biens du Seigneur.

 

34, 1. Isaïe lui-même annonce clairement qu'une joie de cette sorte aura lieu à la résurrection des justes, lorsqu'il dit : « Les morts ressusciteront, ceux qui sont dans les tombeaux se lèveront et ceux qui sont dans la terre se  réjouiront, car la rosée qui vient de toi est pour eux une guérison (1) » Ézéchiel dit de même : « Voici que je vais ouvrir vos tombeaux, et je vous ferai sortir de vos tombeaux, et je vous introduirai dans la terre d'Israël. Et vous saurez que je suis le Seigneur, quand j’ouvrirai vos tombeaux, quand je ferai sortir des tombeaux mon peuple. Je mettrai mon Esprit en vous, et vous vivrez, et je vous établirai sur votre terre, et vous saurez que je suis le Seigneur. » Le même prophète dit encore (2) : « Voici ce que dit le Seigneur : Je rassemblerai Israël d'entre toutes les nations parmi lesquelles ils ont été dispersés, et je me sanctifierai en eux aux yeux des peuples des nations, et ils habiteront sur leur terre, que j'ai donnée à mon serviteur Jacob. Ils y habiteront en sécurité ; ils bâtiront des maisons et planteront des vignes ; ils habiteront en sécurité, quand j'exercerai un jugement sur tous ceux qui les auront méprisés, sur ceux de leurs alentours, et ils sauront que je suis le Seigneur, leur Dieu et le Dieu de leurs pères (3). » Or nous avons montré un peu plus haut que c'est l'Église qui est la postérité d'Abraham. Et c'est pourquoi, afin que nous sachions que tout cela se réalisera dans la Nouvelle Alliance, qui, de toutes les nations, rassemble ceux qui sont sauvés, suscitant ainsi à partir des pierres des fils à Abraham (4), Jérémie dit : « C'est pourquoi voici que des jours viennent, dit le Seigneur, où l'on ne dira plus : "Le Seigneur est vivant, lui qui a ramené les fils d'Israël de l'Égypte", mais : "Le Seigneur est vivant, lui qui a ramené les fils d'Israël du pays du septentrion et de toutes les contrées où ils avaient été chassés, et qui va les rétablir sur leur terre, celle qu’il avait donnée à leurs pères (5). »

  1. Isaïe, XXVI, 19 ;
  2. Ézéchiel, XXXVII, 12-14 ;
  3. Ézéchiel, XXVIII, 25-26 ;
  4. Cf. S. Matthieu, III, 9 ; S. Luc, III, 8 [les faux Juifs rejetés et  remplacés par des païens que le Christ a choisis en leur donnant une foi  semblable à celle d’Abraham ainsi que son héritage] ;
  5. Jérémie, XVI, 14-15 ; XXIII, 7-8.

 

LIVRE II, 25, 3 ; 28, 1

 

3. L’orgueil gnostique

 

Petitesse de l'homme face à la grandeur infinie de son Créateur.

 

25, 3. Et si quelqu'un n'arrive pas à trouver la raison d'être de tout ce à quoi il applique sa recherche, qu'il fasse réflexion qu'il n'est qu'un homme infiniment au-dessous de Dieu, qu'il n'a reçu la grâce que « d'une manière partielle (a) », qu'il n'est point encore égal ou semblable à son Auteur et qu'il ne peut avoir l'expérience et la connaissance de toutes choses à la façon de Dieu. Autant l'homme qui a été fait et a reçu aujourd'hui le commencement de son existence est inférieur à Celui qui n'a pas été fait et est depuis toujours identique à lui-même, autant ce même homme est inférieur à son Auteur en ce qui concerne la science et la recherche des raisons d'être de toutes choses. Car tu n'es pas incréé, ô homme, et tu n'existes pas depuis toujours avec Dieu, comme son propre Verbe ; mais, grâce à sa suréminente bonté, après avoir reçu présentement le commencement de ton existence, tu apprends peu à peu du Verbe les « économies » du Dieu qui t'a fait.

 

a) I Corinthiens, XIII, 9, 12.

 

Réserver à Dieu la connaissance des choses qui nous dépassent

 

28, 1. Ainsi donc, puisque nous possédons la règle même de la vérité et un témoignage tout à fait clair sur Dieu, nous ne devons pas, en cherchant dans toutes sortes d'autres directions des réponses aux questions, rejeter la solide et vraie connaissance de Dieu ; nous devons bien plutôt, en orientant la solution des questions dans le sens qui a été précisé, nous exercer dans une réflexion sur le mystère et sur l'« économie » du seul Dieu existant, grandir dans l'amour de Celui qui a fait et ne cesse de faire pour nous de si grandes choses et ne jamais nous écarter de cette conviction qui nous fait proclamer de la façon la plus catégorique que Celui-là seul est véritablement Dieu et Père qui a fait ce monde, modelé l'homme, donné la croissance à sa créature et appelé celle-ci de ses biens moindres aux biens plus grands qui sont auprès de lui. Ainsi l'enfant, après avoir été conçu dans le sein maternel, est-il amené par lui à la lumière du soleil, et le froment, après avoir grandi sur sa tige, est-il déposé par lui dans le grenier ; mais c'est un seul et même Créateur qui a modelé (a) le sein maternel et créé le soleil, et c'est aussi un seul et même Seigneur qui a produit la tige, fait croître et se multiplier (b) le froment et préparé le grenier.

 

a) Cf. S. Matthieu, 3 : 12 ;

b) Cf. Genèse, 1 : 28.

 

LIVRE III, 16, 6

 

1. Le Fils de Dieu s’est vraiment fait homme

 

Suite du témoignage de Jean

 

16, 6. Or tous ces gens dont nous avons parlé, lors même qu'ils confessent de bouche un seul Jésus-Christ, se moquent d'eux-mêmes du fait qu'ils pensent une chose et en disent une autre. Car, encore qu'avec des modalités diverses, ainsi que nous l'avons montré, leurs systèmes proclament qu'autre est celui qui a souffert et qui est né, c'est-à-dire Jésus, et autre celui qui est descendu en lui et qui en est ensuite remonté, c'est-à-dire le Christ : le premier est celui qui relève du Démiurge, ou le Jésus de l'économie, ou encore celui qui est né de Joseph, et il est, exposent-ils, capable de souffrir; quant au second, il est descendu des régions invisibles et inexprimables, et il est, affirment-ils, invisible, insaisissable et impassible. Ainsi s'égarent-ils loin de la vérité, parce que leur pensée s'écarte du vrai Dieu. Ils ignorent en effet que le Verbe de Dieu (a), le Fils unique (b), qui était de tout temps présent à l'humanité (c), s'est uni et mêlé selon le bon plaisir du Père à son propre ouvrage par lui modelé et s'est fait chair (d) : et c'est ce Verbe fait chair qui est Jésus-Christ notre Seigneur, et c'est lui qui a souffert pour nous, qui est ressuscité pour nous, qui reviendra dans la gloire du Père pour ressusciter toute chair, faire apparaître le salut et appliquer la règle du juste jugement à tous ceux qui subiront son pouvoir. Il n'y a donc qu'un seul Dieu, le Père, comme nous l'avons montré, et un seul Christ Jésus, notre Seigneur, qui est passé à travers toutes les « économies » et qui a tout récapitulé en lui-même (e). Dans ce « tout » est aussi compris l'homme, cet ouvrage modelé par Dieu : il a donc récapitulé aussi l'homme en lui, d'invisible devenant visible, d'insaisissable, saisissable, d'impassible, passible, de Verbe, homme. Il a tout récapitulé en lui-même, afin que, tout comme le Verbe de Dieu a la primauté sur les êtres supracélestes, spirituels et invisibles, il l'ait aussi sur les êtres visibles et corporels (f), assumant en lui cette primauté et se constituant lui-même la tête de l'Église (g), afin d'attirer tout à lui (h) au moment opportun.

 

a) Cf. S. Jean, 1 : 1-3 ;

b) Cf. S. Jean, 1 : 18 ;

c) Cf. S. Jean, 1 : 10 ;

d) Cf. S. Jean, 1 : 14 ;

e) Cf. Éphésiens, 1 : 10 ;

f) Cf. Colossiens, 1 : 18 ;

g) Cf. Éphésiens, 1 : 22 ;

h) Cf. S. Jean, 12 : 32 ; cf. Isaïe, LXVI, 22 et S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre V, 36, 1 [causalité finale : Dieu n’a pas créé le monde pour le détruire, mais pour le conduire à sa perfection, car il est le Principe et la Fin de toutes choses, c’est-à-dire notre souverain Bien].

 

 

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S. Marc, XVI, 15-16 :

 

Et Jésus leur dit : « Allez par le monde entier prêcher l’Évangile à toute créature. Celui qui croira et sera baptisé sera sauvé ; celui qui ne croira pas, sera condamné. » - Formule du Baptême : cliquez sur : Formule du Baptême • La Foi ― (Ces paroles du Christ ou du Verbe incarné sont absolument opposées à la Déclaration Nostra Ætate du Concile Vatican II, l’œuvre du grand Dragon, le Serpent antique, appelé le Diable et Satan, qui donne puissance à la Bête ou à l’Antéchrist, le lion (cf. Apocalypse, XII, 9 ; XIII, 2 : lat. leo, onis, et verset  4). ― Psaumes (Vulg.), XCV, 5 : « Quoniam omnes dii gentium dæmonia : Dominus autem cœlos fecit » : « Parce que tous les dieux sont des démons : mais le Seigneur a fait les cieux » (cf. S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre III, 6, 3 ; 12, 6).

 

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Comment se dire un chrétien fondamental (1) ou un catholique intégral en rejetant de l’Ancien Testament les livres de Tobie, de Judith, de la Sagesse, de l’Ecclésiaste, des Macchabées et de Baruch, et du Nouveau Testament les épîtres de saint Paul aux Hébreux, de saint Jacques et de saint Jude et l’Apocalypse (2) ? C’est impensable parce que contradictoire ; et c’est pourtant ce que Luther a osé faire en entraînant dans son sillage Calvin et tous les hérétiques prétendus réformés.

1) Cf. S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre III, 3, 2, La Tradition apostolique de l’Église ;

2) Cf. S. Alphonse de Liguori, « Les vérités de la Foi », IIIe partie, Contre les sectaires qui nient que l’Église catholique soit la seule véritable. – Cliquez sur internet :

 

http://jesusmarie.free.fr/alphonse_les_verites_de_la_foi.pdf

 

Qui parviendra à concilier ces informations toutes fiables de saint Alphonse de Liguori, Confesseur et Docteur de l’Èglise, avec la Déclaration Nostra Ætate du pseudo Concile Vatican II sur la véritable Èglise de Jésus-Christ et les religions non chrétiennes ? Nous ne pouvons que constater que cette Déclaration récapitule en elle toute l’apostasie du diable et rejoindre la prophétie de l’apôtre Paul qui nous annonce pour la fin des temps la venue du fils de perdition, l’Adversaire, c’est-à-dire l’Antéchrist (cf. II Thessaloniciens, 2 : 3-4 ; Apocalypse,17 : 12-14).

 

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É C R I T U R E S   E T   T R A D I T I O N

 

Qu’en serait-il de la Tradition sans les Écritures ? Car ce sont en effet celles-ci qui confirment celle-là. Les paroles de Jésus que nous révèlent les versets 44 à 48 du chapitre XXIV de l’apôtre saint Luc le prouvent incontestablement. Et c’est la raison pour laquelle, à moins de sombrer dans l’hérésie, nous ne pouvons que rejeter catégoriquement tout ce qu’une prétendue Tradition déclarerait dans la mesure où celle-ci se trouverait en pleine contradiction avec une parole prophétique et une parole du Christ. 

 

S. Luc, XXIV, 44-48 :

 

Puis Il (Jésus) leur dit : « C'est bien là ce que je vous ai dit quand j'étais encore avec vous : qu'il fallait que tout ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, les Prophètes et les Psaumes s'accomplît. » Alors il leur ouvrit l'esprit, pour qu’ils comprissent les Écritures ; et il leur dit : « Il est ainsi écrit, et c’est ainsi que le Christ souffrît, et qu’il ressuscitât d’entre les morts le troisième jour ; et que le repentir et la rémission des péchés soient prêchés en son nom à toutes les nations, à commencer par Jérusalem. Pour vous, vous êtes témoins de ces choses. »

 

S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre III, « Témoignage de Marc et de Luc », 16 : 5 :

 

16, 5. C'est pourquoi encore le Seigneur disait à ses disciples après sa résurrection : « Ô hommes sans intelligence et cœurs lents à croire tout ce qu'ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffrît cela pour entrer dans sa gloire (a) ? » Il leur dit encore : « Ce sont là les paroles que je vous ai dites quand j'étais encore avec vous : qu'il fallait que s'accomplît tout ce qui est écrit à mon sujet dans la Loi de Moïse, les prophètes et les psaumes (b). » « Alors il leur ouvrit l'intelligence pour qu'ils comprissent les Écritures. Et il leur dit : Ainsi a-t-il été écrit que le Christ souffrirait et ressusciterait d'entre les morts et qu'en son nom la rémission des péchés serait prêchée à toutes les nations (c). » Or ce Christ est bien Celui qui est né de Marie, car « il faut, disait-il, que le Fils de l'homme souffre beaucoup, qu'il soit rejeté, qu'il soit crucifié et qu'il ressuscite le troisième jour (d) ». L'Évangile ne connaît donc pas d'autre Fils de l'homme que Celui qui est né de Marie et qui a aussi souffert la Passion ; il ne connaît pas davantage un Christ qui se serait envolé de Jésus avant cette Passion, mais il reconnaît en Celui qui est né Jésus-Christ, le Fils de Dieu, et il proclame que c'est celui-ci même qui, après avoir souffert la Passion, est ressuscité.

 

a) Cf. S. Luc, 24 : 25-26 ;

b) S. Luc, 24 : 44 ;

c) S. Luc, 24 : 45-47 ;

d) S. Matthieu, 16 : 21 ; S. Marc, 8 : 31 ; S. Luc, 9 : 22.

 

S. Matthieu, XVII, 5 (cf. S. Luc, IX, 35 ; S. Marc, IX, 7) :

 

« Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui je me suis complu : ÉCOUTEZ-LE»

 

S. Jean, XIV, 21-24 :

 

« Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Judas, non pas l’Iscariote , lui dit : « Seigneur, comment se fait-il que vous vouliez vous manifester à nous, et non au monde ? Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure. Celui qui ne m’aime pas, ne gardera pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé. »

 

S. Matthieu, IV, 1-11 :

 

Alors Jésus fut conduit au désert par l’Esprit, pour être tenté par le diable. Et après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits, il eut faim. Et s’approchant, le tentateur dit à Jésus : « Si tu es le fils de Dieu (a), dis que ces pierres deviennent des pains ». Mais lui (Jésus) répondit : « Il est écrit : ̏  Ce n’est pas de pain seul que vivra l’homme, mais de toute parole qui sort de la bouche de Dieu (b).  ̋ . Alors le diable l’emmène à la Ville Sainte. Et il le plaça sur le Pinacle du Hiéron, et il lui dit : « Si tu es le fils de Dieu (c), jette-toi en bas, car il est écrit : ̏  À ses anges il donnera des ordres et ils le porteront sur leurs mains, de peur que son pied ne heurte contre la pierre (d)  ̋ . »  Jésus lui dit : Aussi bien il est écrit : « Tu ne tenteras point le Seigneur, ton Dieu (e). De nouveau, le diable l’emmène sur une montagne très haute et lui montre tous les royaumes du monde avec leur gloire. Et il lui dit : « Cela, à toi je donnerai tout, si tu te prosternes devant moi ». Alors, Jésus lui dit : « Retire-toi, Satan ! Car il est écrit :  ̏  C’est devant le Seigneur, ton Dieu, que tu te prosterneras ; c’est à lui seul que tu rendras un culte (f) !  ̋ ». Alors le diable le laisse. Et voici que des anges s’approchèrent . Et ils le servaient.  

 

  1. Cf. Psaume XC (Vulgate), 14 ;
  2. Cf. Deutéronome, VIII, 3 ;
  3. Cf. Psaume XC, 14 ;
  4. Cf. Psaume XC, 11, 12 ;
  5. Cf. Deutéronome, VI, 16 ». — Cf. S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre V, Le Christ triomphant du démon à l’aide des commandements de Dieu, 22, 1 ;
  6. Cf. Deutéronome, VI, 13. ― S. Irénée, « Contre les hérésies »,  Livre V, « Le Christ triomphant du démon à l’aide des commandements de Dieu », 21, 3.

 

Ibid., XXIV, 35 :

 

Jésus : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »

 

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Psaume 91 (Psaume 90 dans la Vulgate)

 

1 Celui qui s'abrite sous la protection du Très-Haut repose à l'ombre du Tout-Puissant. 2 Il dit au Seigneur : « Vous êtes mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie. » 3 Car c'est le Seigneur qui le délivre du filet de l'oiseleur et de la peste funeste. 4 Il le couvrira de ses ailes, et sous ses plumes il trouvera un refuge. Sa vérité t’environnera comme un bouclier ; il ne craindra rien de tout ce qui effraye durant la nuit. 5 Il n’aura à craindre ni les terreurs de la nuit ; 6 ni la flèche qui vole pendant le jour, ni les maux que l’on prépare dans les ténèbres, ni les attaques du démon de midi. 7 Que mille tombent à son côté, et dix mille à sa droite, il ne sera pas atteint. 8 De ses yeux seulement il regardera, et il verra la rétribution des méchants. 9 Car il a dit : « Vous êtes mon refuge, Seigneur ! » Il a fait du Très-Haut son asile. 10 Le malheur ne viendra pas jusqu'à lui, aucun fléau n'approchera de sa tente. 11 Car il ordonnera à ses anges de le garder dans toutes ses voies. 12 Ils le porteront dans leurs mains, de peur que son pied ne heurte contre la pierre. 13 Il marchera sur l’aspic et le basilic : et il foulera aux pieds le lion et le dragon. 14 « Puisqu'il s'est confié en moi, je le délivrerai ; je le protégerai puisqu'il connaît mon nom. 15 Il m’invoquera et je l’exaucerai ; je serai avec lui dans la détresse (d). Je le délivrerai et le glorifierai. 16 Je le rassasierai de longs jours, et je lui ferai voir mon salut. »

 

S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre III, 23, 7 :

 

23, 7. C'est pourquoi Dieu a mis une inimitié entre le serpent, d'une part, et la femme avec sa postérité, d'autre part, de telle sorte que les deux parties s'observent mutuellement (a), l'une étant mordue au talon, mais ayant assez de force pour fouler aux pieds la tête de l'ennemi (b), l'autre mordant, tuant et entravant la marche de l'homme, « jusqu'à ce que fût venue la postérité (c) » destinée d'avance à fouler aux pieds (d) la tête du serpent, c'est-à-dire le Fruit de l'enfantement de Marie (e). C'est de lui que le prophète a dit : « Tu marcheras sur l'aspic et le basilic, tu fouleras aux pieds le lion et le dragon (f). » Ce texte signifiait que le péché, qui se dressait et se déployait contre l'homme, qui éteignait en lui la vie, serait détruit, et avec lui l'empire de la mort (g), que serait foulé aux pieds par la « postérité » de la femme, dans les derniers temps, le lion qui doit assaillir le genre humain, c'est-à-dire l'Antéchrist, et enfin que « le dragon, l'antique serpent (h) », serait enchaîné et soumis au pouvoir de l'homme jadis vaincu, pour que celui-ci foule aux pieds toute sa puissance (i). Or, celui qui avait été vaincu, c'était Adam, lorsque toute vie lui avait été ôtée ; c'est pourquoi, l'ennemi ayant été vaincu à son tour, Adam a recouvré la vie, car « le dernier ennemi qui sera anéanti, c'est la mort (j) », qui avait d'abord tenu l'homme sous son pouvoir. C'est pourquoi, lorsque l'homme aura été libéré, « se réalisera ce qui est écrit : La mort a été engloutie dans la victoire. Où est-elle, ô mort, ta victoire ? Où est-il, ô mort, ton aiguillon (k) ? » Cela ne pourra être dit légitimement, si celui-là même sur qui la mort a dominé en premier lieu n'a pas été libéré, car le salut de cet homme est la destruction de la mort. Ainsi donc, puisque le Seigneur a vivifié l'homme, c'est-à-dire Adam, la mort a bien été détruite.

 

a) Cf. Genèse, 3 : 15 .- b) Cf. S. Luc, 10 : 19 .- c) Galates, 3 : 19 .- d) Cf. S. Luc, 10 : 19 .- e) Cf. Galates, 3 : 16 .- f) Psaumes, 90 : 13 .- g) Cf. Romains, 5 : 14, 17 .- h) Cf. Apocalypse, 20 : 2 ; 12 : 9 .- i) Cf. S. Luc, 10 : 19-20 .- j) I Corinthiens, 15 : 26 .- k) I Corinthiens, 15 : 54-55.

 

S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre V, 22, 1 :

 

22, 1. Le Seigneur a donc clairement montré que le Seigneur véritable et le seul Dieu est celui qui fut annoncé par la Loi : car le Dieu que la Loi avait prêché par avance, c'est celui-là même que le Christ a présenté comme étant son Père, et c'est aussi lui seul que doivent servir (a) les disciples du Christ. Le Seigneur a également anéanti notre adversaire au moyen des énoncés de la Loi : or cette Loi loue le Créateur comme Dieu et ordonne de ne servir que lui seul (b). S'il en est ainsi, il ne faut plus chercher un autre Père en dehors de celui-là ou au-dessus de celui-là, « puisqu'il n'y a qu'un seul Dieu qui justifie les circoncis en suite de la foi et les incirconcis par le moyen de la foi (c) ». En effet, s'il existait quelque autre Père au-dessus du Créateur, jamais le Seigneur n'aurait pu anéantir l'Apostasie au moyen des paroles et des commandements de ce Créateur : une ignorance ne peut être dissipée par une autre ignorance, pas plus que par une déchéance ne peut être abolie une déchéance. Si donc la Loi provient de l'ignorance et de la déchéance, comment les énoncés qu'elle renferme ont-ils pu détruire l'ignorance du diable et triompher de l'homme fort ? Car un homme fort ne peut être supplanté ni par un plus faible ni par un égal ; il ne peut l'être que par un plus fort (d). Or, celui qui est plus fort que tout, c'est le Verbe de Dieu. C'est lui qui crie dans la Loi : « Ecoute, Israël, le Seigneur ton Dieu est l'unique Seigneur, et tu aimeras le Seigneur ton Dieu de toute ton âme, et tu l'adoreras et ne serviras que lui seul (e). » Dans l'Évangile, d'autre part, c'est au moyen des mêmes énoncés qu'il anéantit l'Apostasie, c'est par le précepte du Père qu'il triomphe de l'homme fort, et c'est le commandement de la Loi qu'il déclare être ses propres paroles, lorsqu'il dit : « Tu ne tenteras pas le Seigneur ton Dieu (f). » Car ce n'est pas par le commandement d'un autre, mais par le propre commandement de son Père, qu'il a anéanti l'Adversaire et vaincu l'homme fort.

 

  1. Cf. S. Matthieu, 4 : 10 ; 
  2. Cf. Deutéronome, 6 : 13 ;
  3. Romains, 3 : 30 ;
  4. Cf. S. Matthieu, 12 : 29 ; S. Marc, 3 : 27 ;
  5. Deutéronome, 6 : 4-5, 13 ;
  6. Deutéronome, 6 : 16.

 

S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre V, 21, 3 :

 

21, 3. Quel est-il donc, ce Seigneur Dieu à qui le Christ rend témoignage, en disant que nul ne doit le tenter (a) et qu'il nous faut l'adorer et ne servir que lui seul (b) ? Sans aucun doute, c'est le Dieu qui a donné la Loi. Car ces choses avaient été prescrites par avance dans la Loi ; de plus, en citant des textes de la Loi, le Seigneur a bien fait voir que celle-ci annonçait, de la part du Père, le vrai Dieu, et que l'ange apostat à l'égard de Dieu était réduit à néant au moyen des maximes de cette même Loi, démasqué et vaincu qu'il était par le Fils de l'homme gardant le commandement de Dieu. En effet, à l'origine, il avait persuadé à l'homme de transgresser le commandement du Créateur et l'avait ainsi réduit sous son pouvoir, car son pouvoir consiste dans la transgression et l'apostasie, et c'est précisément par celles-ci qu'il avait enchaîné l'homme. Aussi fallait-il qu'il fût à son tour vaincu par le moyen de l'homme et enchaîné par les liens mêmes par lesquels il avait enchaîné l'homme, afin que l'homme ainsi libéré pût revenir à son Seigneur, en laissant à celui-là les liens par lesquels il avait lui-même été enchaîné, à savoir la transgression. Car c'est l'enchaînement de celui-là qui fut la libération de l'homme, s'il est vrai que « nul ne peut pénétrer dans la maison d'un homme fort et s'emparer de ses meubles, s'il n'a d'abord enchaîné cet homme fort (c) ». Quand donc le Seigneur l'eut convaincu de donner des conseils contraires à la parole du Dieu qui a fait toutes choses ainsi qu'à son commandement, — ce commandement de Dieu, c'était la Loi, — quand l'homme qu'il était eut fait la preuve que le diable était un transfuge, un violateur de la Loi et un apostat à l'égard de Dieu : à dater de cet instant, le Verbe l'enchaîna » hardiment comme son propre transfuge et « s'empara de ses meubles », c'est-à-dire des hommes qu'il détenait sous son pouvoir et dont il usait injustement. Et ainsi fut fait justement captif celui qui avait injustement réduit l'homme en captivité ; quant à l'homme auparavant réduit en captivité, il échappa au pouvoir de son possesseur par la miséricorde de Dieu le Père, qui eut pitié (d) de l'ouvrage par lui modelé et lui octroya le salut en le restaurant par le Verbe, c'est-à-dire par le Christ, afin que l'homme sache par expérience que ce n'est pas de lui-même, mais par un pur don de Dieu, qu'il reçoit l'incorruptibilité.

 

  1. Cf. S. Matthieu, 4 : 7 ; Deutéronome, 6 : 16 ;
  2. Cf. S. Matthieu, 4 : 10 ; Deutéronome, 6 : 13.

 

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NOMBREUX PASSAGES DU TALMUD (I/IV)

 

« Les Juifs qui se disent Juifs et ne le sont pas (1) » font une guerre tous azimuts au racisme des non Juifs alors qu’eux-mêmes le justifient par leur Talmud. N’est-ce pas là le comble de la contradiction ? Ces prétendus Juifs ont attribué une valeur divine au racisme qu’ils dénient néanmoins aux autres (2), alors que ceux-ci pourraient fort bien leur renvoyer la balle. Certains l’ont fait. En vérité, le racisme est injustifiable et toujours condamnable et dénote un manque d’intelligence et de vraie foi, car Dieu, notre Père céleste, que nous connaissons grâce à son Fils unique et à son Esprit Saint (3), nous a révélé que le genre humain est issu de nos premiers parents, Adam et Ève, le couple originel, et qu’il nous a donné son Fils unique en rançon pour la rémission de nos péchés par ses souffrances sur la croix (4). Nous espérons le repentir, la conversion et le baptême de ces âmes égarées, car Dieu ne veut pas qu’aucun de ses enfants périsse (5). Nous ne faisons que rappeler la proche venue du prophète Élie (6) accompagnée du prophète Hénoch (7), l’un pour la conversion des prétendus Juifs, ― qui ne connaissent pas Dieu (8), ― et l’autre pour celle des hérétiques et des païens ou des fausses religions, ― prophètes qui, selon l’Apocalypse, seront tués par la Bête et reprendront vie (9).

 

1) Apocalypse, II, 9 ;

2) Cf. sur internet de nombreux passages du Talmud : NOMBREUX PASSAGES DU TALMUD (I/IV). - Le Présent éternel et les vérités de la foi : http://jesusmarie.free.fr/alphonse_les_verites_de_la_foi.pdf

3) Cf. S. Matthieu, XI, 27 ; S. Jean, XIV, 26 ; Psaumes (Vulgate), XC, 14 ;

4) Cf. S. Jean, I, 1, 10-13, 29 ; S. Luc, XXIV, 44-49 ; Isaïe, ch. 53 ; S. Irénée, IIe siècle, « Contre les hérésies », Livre V, Réalité de l’Incarnation, 1, 1 ;

5) Cf. Ézéchiel, XVIII, 32 ; II S. Pierre, III, 9 ; I Thessaloniciens, IV, 3 ; Apocalypse, III, 9 ;

6) Cf. Ecclésiastique (Vulgate), XLIV, 16 ; 

7) Ibid., XLVIII, 1, 9-10 ;

8) Cf. S. Matthieu, XI, 27 ; S. Luc, X, 33 ; S. Irénée, « Contre les hérésies », Livre IV, Objection : Nul n’a connu le Père avant la venue du Christ, 6, 1-7 ;

9) Cf. Apocalypse, X, 3-12 ; Le secret de La Salette, 19 septembre 1846.

 

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  Les origines de l’islam : les falsifications historiques

 

Une imposture !

 

Commentaires sur 'Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 1)' (RSS 2.0)

 

Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 2) - Poste de veille

 

Chronique d'Hélios d'Alexandrie : Les origines de l'islam (partie 3) - Poste de veille

 

Ce que disent les spécialistes

 

En 1995 à l’Université de Cambridge en Angleterre, Jay Smith, un islamologue de renom, dans un débat rendu fameux dans les cercles académiques a déclaré ceci :

 

« La plupart des Occidentaux ont pris pour de l’argent comptant les allégations des docteurs musulmans, ils ne les ont jamais remises en question dans la mesure où elles tiraient leur origine du coran. Ils ont fait preuve de réticence à examiner avec un œil critique le coran et les propos du prophète par crainte des réactions violentes, par conséquent ils se sont contentés de penser que les musulmans possédaient quelques preuves tangibles pour soutenir leurs croyances. »

 

Plus loin dans son exposé, il a cité les travaux de chercheurs bien connus comme John Wansbrough (université de Londres), Joseph Schacht, Andrew Rippin (Canada), Michael Cook et Patricia Crone (Oxford et Cambridge), Yehuda Nevo (université de Jérusalem) et Humphreys :

 

« L’immense majorité des chercheurs indépendants qui ont étudié le coran et les hadiths ont conclu que les écritures islamiques n’ont pas été révélées, mais qu’elles sont le résultat d’une compilation de textes tardifs et d’éditions réalisées par des groupes de personnes au cours de quelques centaines d’années. Le coran que nous lisons aujourd’hui, loin d’être identique à celui du milieu du septième siècle, est plutôt un produit du huitième et du neuvième siècle. Il n’a pas été conçu à la Mecque ou à Médine mais à Baghdad. C’est à cet endroit et en ce temps là que l’islam a acquis sa propre identité et qu’il est devenu une religion. Par conséquent la genèse de l’islam n’a pas eu lieu durant la vie de Mahomet mais a été le résultat d’une élaboration graduelle durant une période de 300 ans. »

 

Absence de documents historiques

 

Il n’existe aucun document historique attestant l’existence de l’islam en tant que religion avant le neuvième siècle, soit deux cents ans après Mahomet (mort en 632). Il y a bien eu une biographie de Mahomet rédigée par Ibn Ishaq vers 750, c’est-à-dire 118 ans après la mort du prophète, mais le texte original est perdu et il n’est que partiellement restitué dans des versions revues et modifiées par des historiens ultérieurs comme Ibn Hisham (mort en 834) et surtout Al Tabari (mort en 923). Ce dernier a reconnu avoir censuré le texte d’Ibn Ishaq parce qu’il donnait une image défavorable de Mahomet, or les éléments non-censurés retenus par Al Tabari sont loin de brosser un portrait sympathique du prophète (brigandage, rapines, assassinats, génocides, pédophilie etc.) et il est difficile d’imaginer comment le vrai Mahomet pouvait être pire que celui qui nous est présenté dans l’histoire officielle de l’islam.

 

FIN

 

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NOS ULTIMES CONCLUSIONS TIRÉES DE L’ÉCRITURE AU SUJET DE LA FIN DES TEMPS (1/2) - Le Présent éternel

 

 

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POUR PARVENIR À UNE RÉSURRECTION DE VIE (CF. S. JEAN, V, 25, 28-29) - Le Présent éternel

 

 

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