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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 09:56

 

LES RAISONS QUI NOUS CONTRAIGNENT À REJETER

JEAN-PAUL II

EN TANT QU’UNIQUE VICAIRE SUPRÊME DU CHRIST SUR LA TERRE

 

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011 at Le CatholicaPedia Blog

  

CatholicaPedia, une mémoire de la Tradition…

Le scandale d’Assise continuera en octobre 2011

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Le 1er janvier 2011, après la prière de l’Angelus Benoît 1er (de Vatican d’eux) a annoncé qu’il se rendrait à Assise en octobre prochain, pour le 25e anniversaire de la Journée Mondiale de Prière pour la Paix que Jean-Paul II (de Vatican d’eux) convoqua à Assise en 1986.

ROME, Samedi 1er janvier 2011 (ZENIT.org) – Benoît XVI se rendra en pèlerinage à Assise en octobre 2011. Il y invite les chrétiens d’autres confessions et les représentants d’autres religions pour célébrer le 25e anniversaire du rassemblement « historique » convoqué par Jean-Paul II le 27 octobre 1986.

Résistance-Catholique : BENOÎT XVI CONVOQUE UN NOUVEL ASSISE !

« Chers frères et sœurs, dans le Message pour la Journée mondiale de la Paix, j’ai souligné comment les grandes religions peuvent constituer un facteur important d’unité et de paix pour la famille humaine, et à ce propos j’ai rappelé qu’en cette année 2011, ce sera le 25e anniversaire de la Journée mondiale de Prière pour la Paix que le vénérable Jean-Paul II a convoquée à Assise en 1986.

C’est pourquoi, en octobre prochain, je me rendrai en pèlerinage dans la cité de saint François, en invitant à s’unir à ce chemin nos frères chrétiens des différentes confessions, les représentants des traditions religieuses du monde, et, idéalement, tous les hommes de bonne volonté, dans le dessein de faire mémoire de ce geste historique voulu par mon prédécesseur, et de renouveler solennellement l’engagement des croyants de toute religion à vivre leur foi religieuse comme un service de la cause de la paix. Qui est en marche vers Dieu ne peut pas ne pas transmettre la paix, qui construit la paix ne peut pas ne pas se rapprocher de Dieu » (déclaration de l’antipape Benoît XVI, le 1er janvier 2011).

Nos amis de Résistance-Catholique se demandent si « Mgr Fellay aura peut-être le droit, en tant que représentant et promoteur du « rite extraordinaire » à sa chapelle dans le prochain panthéon d’Assise ! »

Pour le moment, Mgr Bernard Fellay reste muet. Serait-il devenu sourd après être devenu aveugle pour avoir péché contre le Saint-Esprit ?

Totalement envoûté par ses nouveaux « amis » du Vatican qui ont su flatter son ego ainsi que par la mission dont il se croit investi à leur égard, Mgr Fellay ne peut plus désormais faire marche arrière, condamnant ainsi l’œuvre de Mgr Lefebvre à devenir un vulgaire satellite de cette Contre-Église que constitue l’église Conciliaire. (Résistance-Catholique, le 4 janvier 2011)

La Porte Latine publie seulement une molle protestation (sans protester d’ailleurs) sous le titre « Renouvellement du scandale d’Assise en octobre 2011 ! » , sans commentaire, avec comme seul argument la lettre que Monseigneur Marcel Lefebvre , avait adressée le 27 Août 1986 à sept cardinaux

Monseigneur Lefebvre avait pourtant communiqué très fort sur ce scandale qui le bouleversa et l’ébranlera dans sa fidélité au « pape » !

Il alla jusqu’à déclarer dans son sermon de Pâques (1986) à Écône :

Mais il est possible que nous soyons dans l’obligation de croire que ce pape n’est pas pape.

Écoutez : Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône [ CENSURÉ PAR MENZINGEN ]

[ PHOTO DE MGR LEFEBVRE CENSURÉE PAR MENZINGEN ]

Mgr. Mgr Lefebvre, s’adressant aux séminaristes et aux fidèles à Écône le Saint Jour de Pâques 1986, a exprimé combien cette démarche lui apparaissait d’une extrême gravité.
S’appuyant sur toute la Tradition de l’Église et citant des articles du Droit Canon qui ont expressément condamné une telle éventualité, Mgr Lefebvre a souligné le dilemme devant lequel non seulement lui-même, mais l’ensemble des catholiques se trouvaient placés. Comment le Pape, auquel Notre-Seigneur Jésus-Christ a promis de le soutenir dans la Foi, peut-il cependant s’unir à la prière de ceux qui rejettent la divinité de Notre-Seigneur ?

Homélie Monseigneur Lefebvre, Pâques, 3O mars 1986 à Écône

— Extraits —

Alors, lorsque j’avais l’occasion de vous dire jeudi dernier, mes chers amis, que nous avons l’impression de nous éloigner toujours davantage de ceux qui pratiquent cet œcuménisme insensé, contraire à la foi catholique — je devrais dire plutôt, que demeurant catholiques et décidant de demeurer catholiques jusqu’à la fin de nos jours — ce sont eux que nous voyons s’éloigner de nous, parce que nous demeurons catholiques et qu’ils s’éloignent toujours un peu plus de la profession de cette foi catholique qui est le premier précepte qui est celui d’un baptisé, de professer sa foi.

Ce n’est pas pour rien que nos parrain et marraine ont prononcé le Credo le jour de notre baptême – et que nous-mêmes ensuite – à la confirmation que nous avons reçue, nous avons répété par nous-mêmes, ce Credo, qui nous attache définitivement à la foi catholique.

Or, c’est un fait certain, connu désormais de tout le monde, depuis surtout le voyage du pape au Maroc, au Togo, dans les Indes, et dans les communiqués que le Saint-Siège officiellement a fait paraître encore ces jours derniers, pour dire que le pape avait l’intention de se rendre chez les juifs, pour prier avec eux, que le pape avait l’intention de se rendre à Taizé pour prier avec les protestants et qu’il avait l’intention – il l’a dit lui-même publiquement à Saint-Paul-hors-les-murs – de faire une cérémonie qui réunirait toutes les religions du monde pour prier avec elles, à Assise, pour la paix – à l’occasion de l’Année de la paix qui a été proclamée par l’O.N.U. et qui pour l’O.N.U. doit avoir lieu le 24 octobre. Voilà les faits. Vous les avez lu dans les journaux ; vous les avez entendu à la télévision, pour ceux qui ont la télévision.

Que pensons-nous ? Quelle est la réaction de notre foi catholique ? C’est cela qui compte, ce n’est pas notre sentiment personnel, une espèce d’impression ou une constatation quelconque. Il s’agit de savoir ce qu’en pense l’Église catholique ; ce que l’on nous a enseigné ; ce que notre foi nous dit devant ces faits.

C’est pourquoi je me permets de vous lire quelques mots très courts que j’ai recueillis dans le Dictionnaire de Droit canonique, du chanoine Naz, qui est officiellement le commentaire du Droit canon qui est la loi de l’Église depuis les premiers temps de l’Église. Le Droit canon édité et publié sur l’ordre du pape Pie X et publié par Benoît XV, le Droit canon est l’expression de la loi de l’Église qui a été la sienne pendant dix-neuf siècles.

Que dit-il à propos de ce que l’on appelle la communicatio in sacris, c’est-à-dire la participation à un culte a-catholique, participation d’un culte non-catholiques ? Je crois que c’est bien ce qui nous occupe ; c’est bien ce que nous voyons : la participation du pape et des évêques à des cultes non catholiques.

Qu’est-ce qu’en dit l’Église ?

La communicatio in sacris, comme le dit l’Église en latin : Elle est interdite avec les non-catholiques par le canon 1258, paragraphe 1, qui dit : “Il est absolument interdit aux fidèles d’assister ou de prendre part activement aux cultes des a-catholiques de quelque manière que ce soit”. De quelque manière que ce soit.

Et voici comment il l’explique — et cela je ne fais que copier ce qui se trouve dans le commentaire officiel de la doctrine de l’Église — :

« La participation est active et formelle quand un catholique participe à un culte hétérodoxe, c’est-à-dire non catholique, avec l’intention d’honorer Dieu par ce moyen, à la manière des non-catholiques ».

Je répète… (Monseigneur relit le paragraphe).

C’est exactement ce devant quoi nous nous trouvons. Je pense réellement que les évêques et que le pape ont l’intention d’honorer Dieu, par le culte non-catholique, auquel ils participent. Je ne pense pas me tromper.

« Une telle participation est interdite, sous n’importe quelle forme – quo vis modo – parce qu’elle implique profession d’une fausse religion et par conséquent le reniement de la foi catholique.

« Il n’est permis ni de prier, ni de chanter, ni de jouer de l’orgue dans un temple hérétique ou schismatique en s’associant aux fidèles qui célèbrent leur culte, même si les termes du chant et des prières sont orthodoxes ».

Ce n’est pas moi qui ai écrit cela. C’est écrit en toutes lettres dans le Dictionnaire de Droit canonique par le chanoine Naz, qui fait pièce officielle, qui a toujours été considéré dans l’Église comme un commentaire tout à fait officiel et valable.

« Ceux qui participent ainsi activement et formellement au culte des non-catholiques, sont présumés adhérer aux croyances de ces derniers. C’est pourquoi le canon 2316 les déclare suspects d’hérésie et s’ils persévèrent ils sont considérés comme réellement hérétiques. »

Ce n’est pas moi qui le dit, encore une fois. Pourquoi cette législation de l’Église ? Pour nous aider à pratiquer le premier commandement que nous avons de professer notre foi catholique.

Si nous professons notre foi catholique, il nous est impossible, inconcevable de professer une autre foi, un autre culte. Parce que en priant dans un autre culte nous faisons profession d’honorer le dieu qui est invoqué par ce culte, par le culte d’une fausse religion. Une fausse religion, c’est honorer un faux dieu ; un dieu qui est une construction de l’esprit ou qui est une idole quelconque, mais qui n’est pas le vrai Dieu.

Comment voulez-vous que les juifs prient le vrai Dieu ? Ils sont formellement, essentiellement contre Notre Seigneur Jésus-Christ, depuis précisément le jour de la Résurrection de Notre Seigneur. Et même avant, puisqu’ils L’ont crucifié.

Mais d’une manière quasi officielle, après la Résurrection de Notre Seigneur. Et ils se sont mis immédiatement à persécuter les disciples de Notre Seigneur et cela pendant des siècles. Comment peut-on prier le vrai Dieu avec les juifs ? Qui est Notre Seigneur Jésus-Christ ? Le Verbe de Dieu. Il est Dieu. Nous n’avons qu’un seul Dieu : Dieu le Père, le Fils et le Saint-Esprit, et qu’un seul Seigneur : Notre Seigneur Jésus-Christ.

Ce sont les évangélistes qui nous rappellent cela à satiété. Si donc on s’oppose à Notre Seigneur Jésus-Christ, comme le dit explicitement saint Jean dans ses Lettres : “Qui n’a pas le Fils, n’a pas le Père. Celui qui n’honore pas le Fils, n’honore pas le Père.”

C’est normal, il n’y a qu’un seul Dieu en trois Personnes. Si l’une des Personnes est déshonorée, est refusée, on ne peut pas honorer les autres Personnes, c’est impossible. C’est détruire la Sainte Trinité. Par conséquent, en déshonorant Notre Seigneur Jésus-Christ, les juifs déshonorent la Sainte Trinité. Comment peuvent-ils prier le vrai Dieu ? Il n’y a pas d’autre Dieu au Ciel, que nous connaissions, qui nous ait été enseigné par notre foi catholique.

Voilà la situation devant laquelle nous nous trouvons. Je ne l’invente pas. Ce n’est pas moi qui le veux, je voudrais mourir pour qu’elle n’existe pas cette situation. Je voudrais donner ma vie. Mais nous nous trouvons devant cette situation. Comment la juger selon notre foi, suivant la doctrine de l’Église ? Nous nous trouvons vraiment devant un dilemme grave, excessivement grave, qui je crois n’a jamais existé dans l’Église : Que celui qui est assis sur le siège de Pierre, participe à des cultes de faux-dieux. Je ne pense pas que ce soit jamais arrivé dans l’Histoire de l’Église.

  

SUITE

 

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