Les Juifs lui répondirent : « N’avons-nous pas raison de dire que vous êtes un Samaritain et que vous êtes possédé d’un démon ? » Jésus répondit : « Il n’y a point en moi de démon[U1] ; mais j’honore mon Père, et vous, vous m’outragez. Pour moi, je n’ai pas souci de ma gloire : il est quelqu’un qui en prend soin et qui fera justice. En vérité, en vérité, je vous le dis, si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. »
Les Juifs lui dirent : « Maintenant nous voyons bien que tu es possédé d’un démon. Abraham est mort, les prophètes aussi, et vous, vous dites : Si quelqu’un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. Êtes-vous plus grand que notre père Abraham, qui est mort ? » Jésus répondit : « Si je me glorifie moi-même, ma gloire n’est rien ; c’est mon Père qui me glorifie, lui dont vous dites qu’il est votre Dieu ; et pourtant vous ne le connaissez pas ; mais moi, je le connais ; et si je disais que je ne le connais pas, je serais semblable à vous, un menteur. Mais je le connais et je garde sa parole. Abraham, votre père, a tressailli de joie de ce qu’il devait voir mon jour ; il l’a vu, et il s’est réjoui. » Les Juifs lui dirent : « Vous n’avez pas encore cinquante ans, et vous avez vu Abraham ! » Jésus leur répondit : « En vérité, en vérité, avant qu’Abraham fût, JE SUIS. »
Alors ils prirent des pierres pour les lui jeter ; mais Jésus se cacha, et sortit du Temple. [Conclusion : Un catholique est un homme qui atteste la Parole de Dieu et le Témoignage ou la Révélation de son Fils unique en obéissant à son Père céleste et en gardant la Parole de son Fils (cf. S. Luc, 3 : 21-22 ; 9 : 34-35 ; S. Jean, 1 : 29-34 ; 3 : 17, 36 ; 14 : 23 ; Apocalypse ou Révélation de Jésus-Christ, 1 : 1-2). Or Jésus a dit aux Juifs qui refusaient de croire à sa Parole qu’il n’étaient pas des enfants d’Abraham, c’est-à-dire de vrais Juifs, mais qu’ils avaient le diable pour père. Tous ceux qui le nient, à la suite du pseudo Concile Vatican II depuis Jean XXIII jusqu’à Benoît XVI, ont donc eux aussi le diable pour père et ne peuvent plus être considérés comme des catholiques authentiques, mais comme des apostats ou des hérétiques notoires.]
S. Jean, 10 : 11, 14-18, 24– 39 :
« […] Je suis le bon pasteur. Le bon pasteur donne sa vie pour ses brebis. […] Je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme mon Père me connaît, et que je connais mon Père, et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autre brebis, qui ne sont pas de cette bergerie ; il faut que je les amène, et elles entendront ma voix, et il y aura une seule bergerie, un seul pasteur. C’est pour cela que mon Père m’aime, parce que je donne ma vie pour la reprendre. Personne ne me la ravit, mais je la donne de moi-même ; j’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : tel est l’ordre que j’ai reçu de mon Père. » […] Les Juifs l’entourèrent donc et lui dirent : « Jusqu’à quand tiendrez-vous notre esprit en suspens ? Si vous êtes le Christ dites-le nous franchement. » Jésus leur répondit : « Je vous l’ai dit, et vous ne me croyez pas : les œuvres que je fais au nom de mon Père rendent témoignage de moi ; mais vous ne croyez point, parce que vous n’êtes pas de mes brebis. Mes brebis entendent ma voix ; je les connais, et elles me suivent. Et je leur donne une vie éternelle, et elles ne périront jamais, et nul ne les ravira de ma main ; mon Père, qui me les a données, est plus grand que tous, et nul ne peut les ravir de la main de mon Père. Mon Père et moi nous sommes un. »
Les Juifs ramassèrent de nouveau des pierres pour le lapider. Jésus leur dit : « J’ai fait devant vous beaucoup d’œuvres bonnes qui venaient de mon Père : pour laquelle de ces œuvres me lapidez-vous ? » Les Juifs lui répondirent : « Ce n’est pas pour une bonne œuvre que nous vous lapidons, mais pour un blasphème, et parce que, étant homme, vous vous faites Dieu. » Jésus leur répondit : « N’est-il pas écrit dans votre Loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux (cf. Psaumes, 81 : 6) ? Si la Loi appelle dieux ceux à qui la parole de Dieu a été adressée, et si l’Écriture ne peut être anéantie, comment dites-vous à celui que le Père a sanctifié et envoyé dans le monde : Vous blasphémez, parce que j’ai dit : Je suis le Fils de Dieu ? Si je ne fais pas les œuvres de mon Père, ne me croyez pas. Mais si je les fais, lors même que vous ne voudriez pas me croire, croyez à mes œuvres : afin que vous sachiez et reconnaissiez que le Père est en moi, et que je suis dans le Père. » Là-dessus, ils cherchèrent de nouveau à se saisir de lui, mais il s’échappa de leurs mains.
S. Jean, 11 : 39-44 (La résurrection de Lazare) :
« Ôtez la pierre », dit Jésus. Marthe, la sœur de celui qui était mort, lui dit : « Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. » Jésus lui dit : « Ne vous ai-je pas dit que, si vous croyez, vous verrez la gloire de Dieu ? » Il ôtèrent donc la pierre ; et Jésus leva les yeux en haut, et dit : « Père, je vous rends grâce de ce que vous m’avez exaucé. Pour moi, je savais que vous m’exaucé toujours ; mais j’ai dit cela à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est vous qui m’avez envoyé. » Ayant ainsi parlé, il cria d’une voix forte : « Lazare, sors ! » Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandelettes, et le visage enveloppé d’un suaire. Jésus leur dit : « Déliez-le, et laissez-le aller. »
S. Jean, 12 : 23-29, 44-50 (Entrée triomphale de Jésus à Jérusalem) :
Jésus répondit aux païens : « […] Si quelqu’un veut être mon serviteur, qu’il me suive, et là où je suis, là aussi sera mon serviteur. Si quelqu’un me sert, mon Père l’honorera. Maintenant mon âme est troublée ; et que dirai-je ?... Père, délivrez-moi de cette heure… Mais c’est pour cela que je suis arrivé à cette heure. Père, glorifiez votre Fils. » Et une voix vint du ciel : « Je l’ai glorifié, et je le glorifierai encore. »
[…] Or, Jésus éleva la voix et dit : « Celui qui croit en moi, croit, non pas en moi, mais en Celui qui m’a envoyé. Et celui qui me voit, voit Celui qui m’a envoyé. Je suis venu dans le monde comme une lumière, afin que celui qui croit en moi, ne demeure pas dans les ténèbres. Si quelqu’un entend ma parole, et ne la garde pas, moi je ne le juge point ; car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde. Celui qui me méprise et ne reçoit pas ma parole, il a son juge : c’est la parole même que j’ai annoncée ; elle le jugera au dernier jour. Car je n’ai point parlé de moi-même ; mais le Père, qui m’a envoyé, m’a prescrit lui-même ce que je dois dire et ce que je dois enseigner. Et je sais que son commandement est la vie éternelle. Les choses donc que je dis, je les dis comme mon Père me les a enseignées. »
S. Jean, 13 : 1-4 (Pendant la dernière cène) :
Avant la Pâques, Jésus, sachant, sachant que son heure était venue de passer de ce monde à son Père, après avoir aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’à la fin. Pendant le souper, lorsque déjà le diable avait mis dans le cœur de Judas, fils de Simon Iscariote, le dessein de le livrer, Jésus, qui savait que son Père avait remis toutes choses entre ses mains, et qu’il était sorti de Dieu et s’en allait à Dieu, se leva de table, posa son manteau, et, ayant pris un linge, il s’en ceignit […].
S. Jean, 14 : 1-31 :
« Que votre cœur ne se trouble point. Vous croyez en Dieu, croyez aussi en moi. Il y a beaucoup de demeures dans la maison de mon Père ; s’il en était autrement, je vous l’aurais dit, car je vais vous y préparer une place. Et lorsque je m’en serai allé et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi ; et là où je vais, vous en savez le chemin. »
Thomas lui dit : « Seigneur, nous ne savons pas où vous allez ; comment donc en saurions-nous le chemin ? » Jésus lui dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie ; nul ne vient au Père que par moi. Si vous m’aviez connu, vous auriez aussi connu mon Père… dès à présent vous le connaissez et vous l’avez vu. » Philippe lui dit : « Seigneur, Montrez-nous le Père, et cela nous suffit. » Jésus lui répondit : « Il y a longtemps que je suis avec vous, et tu ne m’as pas connu ? Philippe, celui qui m’a vu, a vu aussi le Père. Comment peux-tu dire : Montrez-nous le Père ? Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi ? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même : le Père qui demeure en moi fait lui-même ces œuvres. Croyez-le du moins à cause de ces œuvres.
En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m’en vais au Père, et que tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. Si vous me demandez quelque chose en mon nom, je le ferai.
Si vous m’aimez, gardez mes commandements. Et moi je prierai le Père, et il vous donnera un autre Consolateur, pour qu’il demeure toujours avec vous ; c’est l’Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu’il ne le voit point et ne le connaît point ; mais vous, vous le connaissez, parce qu’il demeure au milieu de vous ; et il sera en vous. Je ne vous laisserez point orphelins ; je viendrai à vous. Encore un peu de temps et le monde ne me verra plus ; mais vous, vous me verrez, parce que je vis, et que vous vivrez. En ce jour-là, vous connaitrez que je suis en mon Père, et vous en moi, et moi en vous.
Celui qui a mes commandements et qui les garde, c’est celui-là qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon Père ; et moi je l’aimerai, et je me manifesterai à lui. » Judas, non pas l’Iscariote , lui dit : « Seigneur, comment se fait-il que vous vouliez vous manifester à nous, et non au monde ? Jésus lui répondit : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui, et nous ferons chez lui notre demeure. Celui qui ne m’aime pas, ne gardera pas mes paroles. Et la parole que vous entendez n’est pas de moi, mais du Père qui m’a envoyé.
Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. Mais le Consolateur, l’Esprit-Saint, que mon Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix ; je ne la donne pas comme la donne le monde. Que votre cœur ne se trouble point et ne s’effraye point. Vous avez entendu que je vous ai dit : Je m’en vais, et je reviens à vous. Si vous m’aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père, car mon Père est plus grand que moi. Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu’elles n’arrivent, afin que, quand elles seront arrivées, vous croyiez. Je ne m’entretiendrai plus guère avec vous, car le Prince de ce monde vient et il n’a rien en moi. Mais afin que le monde sache que j’aime mon Père, et que j’agis selon le commandement que mon Père m’a donné, levez-vous, partons d’ici. »
S. Jean, 15 : 1-25 :
« Je suis la vraie vigne, et mon Père est le vigneron. Tout sarment qui en moi ne porte pas de fruit, il le retranche ; et tout sarment qui porte du fruit, il l’émonde, afin qu’il en porte davantage. Déjà vous êtes purs, à cause de la parole que je vous ai annoncé. Demeurez en moi, et moi en vous. Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s’il ne demeure uni à la vigne, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis la vigne, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi, et en qui je demeure, porte beaucoup de fruits : car, séparés de moi, vous ne pouvez rien faire. Si quelqu’un ne demeure pas en moi, il est jeté dehors, comme le sarment, et il sèche ; puis on ramasse ces sarments, on le jette au feu, et ils brûlent. Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, vous demanderez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé. C’est la gloire de mon Père que vous portiez beaucoup de fruits, et que vous soyez mes disciples.
« Comme mon Père m’a aimé, moi aussi je vous aimés : demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi-même j’ai gardé les commandements de mon Père, et comme je demeure dans son amour. Je vous ai dit ces choses, afin que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite.
« Ceci est mon commandements, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis. Vous êtes mes amis, si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus serviteurs, parce que le serviteur ne sait pas ce que fait son maître ; mais je vous ai appelés amis, parce que tout ce que j’ai entendu de mon Père, je vous l’ai fait connaître. Ce n’est pas vous qui m’avez choisi ; mais c’est moi qui vous ai choisis et qui vous ai établis, pour que vous alliez et portiez du fruit, que votre fruit demeure, et que le Père vous accorde ce que vous lui demanderez en mon nom. Ce que je vous commande, c’est de vous aimer les uns les autres.
« Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï le premier. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait en propre ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, à cause de cela, le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que le maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront, vous aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu’ils connaissent pas Celui qui m’a envoyé. Si je n’étais pas venu, et si je ne leur avais point parlé, ils seraient sans péché ; mais maintenant leur péché est sans excuse. Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Si je n’avais pas fait au milieu d’eux des œuvres que nul autre n’a faites, ils seraient sans péché ; mais maintenant ils ont vu, et ils me haïssent, moi et mon Père. Mais cela est arrivé afin que s’accomplît la parole écrite dans leur Loi : “ ils m’on haï sans raison ” (Psaumes, 34 : 19, et 68 : 5). »
S. Jean, 16 : 1-15 (Persécutions des disciples de Jésus et l’œuvre du Saint-Espri) :
« Je vous ai dit ces choses, afin que vous ne soyez pas scandalisés. Ils vous chasserons des synagogues ; et même l’heure vient où quiconque vous fera mourir, croira faire à Dieu un sacrifice agréable. Et ils agiront ainsi, parce qu’ils n’ont connu ni mon Père ni moi. Mais je vous l’ai dit afin que, lorsque l’heure sera venue, vous vous souveniez que je vous l’ai annoncé. Je ne vous en ai pas parlé au commencement, parce que j’étais avec vous.
« Et maintenant que je m’en vais à Celui qui m’a envoyé, aucun de vous ne me demande : Où allez-vous ? Mais parce que je vous ai dit ces choses, la tristesse a rempli votre cœur. Cependant je vous dis la vérité : il vous est bon que je m’en aille ; car, si je ne m’en vais pas, le Consolateur ne viendra pas en vous ; mais si je m’en vais, je vous l’enverrai. Et quand il sera venu, il convaincra le monde au sujet du péché, de la justice et du jugement : au sujet du péché, parce qu’ils n’ont pas cru en moi ; au sujet de la justice, parce que je vais au Père, et que vous ne me verrez plus ; au sujet du jugement, parce que le Prince de ce monde est jugé.
« J’ai encore beaucoup de choses à vous dire ; mais vous ne pouvez les porter à présent. Quand le Consolateur, l’Esprit-Saint sera venu, il vous guidera dans toute la vérité. Car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu’il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. Celui-ci me glorifiera, parce qu’il recevra de ce qui est à moi, et il vous l’annoncera. Tout ce que le Père a est à moi. C’est pourquoi j’ai dit qu’il recevra ce qui est à moi, et qu’il vous l’annoncera. […] »
S. Jean, 17 : 1-5, 18-26 (Jésus prie son Père) :
Ayant ainsi parlé, Jésus leva les yeux au ciel et dit : « Père, l’heure est venue, glorifiez votre Fils, afin que votre Fils vous glorifie, puisque vous lui avait donné l’autorité sur toute chair, afin qu’à toux ceux que vous lui avez donnés, il donne la vie éternelle. Or, la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous, le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus Christ. Je vous ai glorifié sur la terre, j’ai achevé l’œuvre que vous m’avez donné à faire. Et maintenant à vous, Père, glorifiez-moi auprès de vous, de la gloire que j’avais auprès de vous, avant que le monde fût. […]
« Comme vous m’avez envoyé dans le monde, je les ai aussi envoyés dans le monde. Et je me sanctifie moi-même pour eux, afin qu’eux aussi soient sanctifiés en vérité.
À SUIVRE
[U1]ais